Le porte-parole principal du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire, Kobénan Kouassi Adjoumani, a estimé lundi qu’un troisième scrutin municipal à Grand-Bassam, cité au Sud-Est d’Abidjan est «exclu» car «les populations ont déjà choisi Jean-Louis Moulot», candidat de la mouvance présidentielle, face à la presse.
M. Philippe Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) « ne peut plus agir en tant que maire de la ville, un troisième scrutin municipal à Bassam est exclu, les populations ont déjà choisi Jean-Louis Moulot, deux fois, en trois mois », a dit M. Adjoumani, devant les caméras.
Selon lui, « il faut que M. Ezaley est le Pdci entendent les voix de ces populations là parce qu’autant de fois que le scrutin sera repris, autant de fois M. Ezaley sera battu et autant de fois il organisera la contestation et la violence ».
« La stratégie du maire sortant est connue, il perturbe le processus électoral chaque fois qu’il voit sa défaite se profiler pour ensuite demander une reprise du scrutin. Au premier tour, il a fait attaquer la préfecture pour interrompre la consolidation des résultats par la CEI (Commission électorale indépendante) locale », a-t-il ajouté.
En outre, au deuxième tour, dira-t-il, « il a fait détruire 15 bureaux de vote, majoritairement dans son supposé bataillon, mais même en lui donnant le nombre de voix qu’il a obtenu dans ces 15 bureaux de vote au premier tour, il est toujours battu par la liste Rhdp».
M. Adjoumani a soutenu que lors de ce second scrutin, « Le Rhdp a progressé partout : en zone lacunaire où M. Ezaley avait gagné le 13 octobre, il est battu de près de 215 voix, à Petit Paris, dans le fief de M. Ezaley, le Rhdp progresse de plus de 15 voix, à Modeste, son fief, de plus de 28 voix ».
« Au quartier Congo, le maire sortant est battu de près de 500 voix et même au quartier France, si M. Ezaley n’avait pas fait détruire les urnes par ses loubards, on aurait vu que le Rhdp a progressé ; de manière générale, il est rejeté par les populations qui ont voté pour le changement, il faut qu’il l’ accepte », a-t-il poursuivi.
Le porte-parole principal du Rhdp, a déclaré que « la justice ivoirienne a déjà donné une deuxième chance à M. Ezaley, si elle venait à remettre en cause une fois encore la victoire du Rhdp, elle porterait l’entière responsabilité des évènements que pourrait engendrer une telle décision ».
M. Moulot, qui a également participé à la conférence de presse, a apporté un correctif sur la marche du vendredi 21 décembre. Il a fait savoir que «sur les 6.000 inscrits du quartier France et du FDFP, il y a un nombre important d’électeurs du Rhdp» qui a « répondu à cette invitation à manifester du maire sortant».
« Il ne s’agissait pas d’une contre-manifestation, il s’agit du même corps électoral qui s’est retrouvé sur ces lieux », a expliqué Jean-Louis Moulot, qui a noté que neuf personnes de son camp ont été blessées.
M. Ezaley a été crédité de 46% des voix contre 52% pour son rival Jean-Louis Moulot, tête de liste du Rhdp, qui le devance de 992 voix. Selon lui, la CEI a délibéré sur 35.474 inscrits au lieu de 42.051 électeurs sur le listing électoral à Grand-Bassam, excluant du coup 6. 577 personnes des zones violentées.
AP/ls/APA
M. Philippe Ezaley, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir) « ne peut plus agir en tant que maire de la ville, un troisième scrutin municipal à Bassam est exclu, les populations ont déjà choisi Jean-Louis Moulot, deux fois, en trois mois », a dit M. Adjoumani, devant les caméras.
Selon lui, « il faut que M. Ezaley est le Pdci entendent les voix de ces populations là parce qu’autant de fois que le scrutin sera repris, autant de fois M. Ezaley sera battu et autant de fois il organisera la contestation et la violence ».
« La stratégie du maire sortant est connue, il perturbe le processus électoral chaque fois qu’il voit sa défaite se profiler pour ensuite demander une reprise du scrutin. Au premier tour, il a fait attaquer la préfecture pour interrompre la consolidation des résultats par la CEI (Commission électorale indépendante) locale », a-t-il ajouté.
En outre, au deuxième tour, dira-t-il, « il a fait détruire 15 bureaux de vote, majoritairement dans son supposé bataillon, mais même en lui donnant le nombre de voix qu’il a obtenu dans ces 15 bureaux de vote au premier tour, il est toujours battu par la liste Rhdp».
M. Adjoumani a soutenu que lors de ce second scrutin, « Le Rhdp a progressé partout : en zone lacunaire où M. Ezaley avait gagné le 13 octobre, il est battu de près de 215 voix, à Petit Paris, dans le fief de M. Ezaley, le Rhdp progresse de plus de 15 voix, à Modeste, son fief, de plus de 28 voix ».
« Au quartier Congo, le maire sortant est battu de près de 500 voix et même au quartier France, si M. Ezaley n’avait pas fait détruire les urnes par ses loubards, on aurait vu que le Rhdp a progressé ; de manière générale, il est rejeté par les populations qui ont voté pour le changement, il faut qu’il l’ accepte », a-t-il poursuivi.
Le porte-parole principal du Rhdp, a déclaré que « la justice ivoirienne a déjà donné une deuxième chance à M. Ezaley, si elle venait à remettre en cause une fois encore la victoire du Rhdp, elle porterait l’entière responsabilité des évènements que pourrait engendrer une telle décision ».
M. Moulot, qui a également participé à la conférence de presse, a apporté un correctif sur la marche du vendredi 21 décembre. Il a fait savoir que «sur les 6.000 inscrits du quartier France et du FDFP, il y a un nombre important d’électeurs du Rhdp» qui a « répondu à cette invitation à manifester du maire sortant».
« Il ne s’agissait pas d’une contre-manifestation, il s’agit du même corps électoral qui s’est retrouvé sur ces lieux », a expliqué Jean-Louis Moulot, qui a noté que neuf personnes de son camp ont été blessées.
M. Ezaley a été crédité de 46% des voix contre 52% pour son rival Jean-Louis Moulot, tête de liste du Rhdp, qui le devance de 992 voix. Selon lui, la CEI a délibéré sur 35.474 inscrits au lieu de 42.051 électeurs sur le listing électoral à Grand-Bassam, excluant du coup 6. 577 personnes des zones violentées.
AP/ls/APA