Abidjan -Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani a procédé, jeudi, à Abidjan, à l’ouverture de la troisième conférence sur le thon, autour du thème «repenser la filière thon en Côte d’Ivoire» en vue de sensibiliser l’ensemble des acteurs sur la nécessité de trouver des solutions idoines pour une gestion durable de cette ressource.
Le ministre Adjoumani s’est félicité qu’Abidjan soit le premier port thonier en Afrique et le 2ème port exportateur de thon en Afrique. Il a précisé que les Entreprises franches de transformation des produits halieutiques (EFTPH), notamment le thon, au nombre de trois sont le fleuron de l’économie halieutique ivoirienne.
Elles ont traité plus de 30 000 tonnes de produits et généré un chiffre d’affaires de plus de 90 milliards de FCFA en 2017.
Au cours de la période 2012-2017, a souligné M. Adjoumani, les entreprises franches ont investi plus de sept milliards de francs CFA, dont 2,1 milliards pour les années 2016 et 2017.
De 2014 à 2017, les entreprises agréées au régime franc de transformation des produits halieutiques ont commercialisé 86 235 tonnes de produits dont 82 346 tonnes à l’exportation, soit 95% des ventes vers l’Union Européenne notamment la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique et la Grande Bretagne.
A en croire le ministre des Ressources animales et halieutiques, l’industrie thonière crée et entretient plus de 3500 emplois directs avec une forte représentation des femmes (65 % de l’effectif) dans les usines et les activités connexes à ce secteur de la transformation des produits halieutiques emploient plus de 13 000 personnes.
La masse salariale distribuée par les entreprises franches de ce secteur, de 2015 à 2017, s’élève à 19,4 milliards de francs CFA, soit une moyenne de plus de six milliards de francs CFA par an.
Au nom des opérateurs du thon en Côte d’Ivoire, le Directeur général adjoint d’Airone Côte d’Ivoire, Sika Mambo a souligné que cette plateforme est une réelle opportunité de discuter de la mise en œuvre pleine de la loi du 02 décembre 2005, instituant le régime d’entreprise franche de transformation des produits halieutiques.
Il a salué ladite loi qui a donné une certaine vitalité aux conserveries et permis de sauver des milliers d’emplois.
Le secrétaire exécutif du Comité d’administration des produits halieutiques (CARF), Pr Datté Jacques a situé que cette conférence, qui réunit les principaux acteurs de l’industrie thonière et les parties prenantes de Côte d’Ivoire sur le thon, a pour objet de mener des réflexions pour atteindre un plus grand niveau de performance.
La conférence, qui prend fin ce vendredi, se déroule en séances plénières et est consacrée aux panels de discussion en regardant les aspects sociaux, environnementaux et économiques, et aux réseautages.
bsp/mo
Le ministre Adjoumani s’est félicité qu’Abidjan soit le premier port thonier en Afrique et le 2ème port exportateur de thon en Afrique. Il a précisé que les Entreprises franches de transformation des produits halieutiques (EFTPH), notamment le thon, au nombre de trois sont le fleuron de l’économie halieutique ivoirienne.
Elles ont traité plus de 30 000 tonnes de produits et généré un chiffre d’affaires de plus de 90 milliards de FCFA en 2017.
Au cours de la période 2012-2017, a souligné M. Adjoumani, les entreprises franches ont investi plus de sept milliards de francs CFA, dont 2,1 milliards pour les années 2016 et 2017.
De 2014 à 2017, les entreprises agréées au régime franc de transformation des produits halieutiques ont commercialisé 86 235 tonnes de produits dont 82 346 tonnes à l’exportation, soit 95% des ventes vers l’Union Européenne notamment la France, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne, la Belgique et la Grande Bretagne.
A en croire le ministre des Ressources animales et halieutiques, l’industrie thonière crée et entretient plus de 3500 emplois directs avec une forte représentation des femmes (65 % de l’effectif) dans les usines et les activités connexes à ce secteur de la transformation des produits halieutiques emploient plus de 13 000 personnes.
La masse salariale distribuée par les entreprises franches de ce secteur, de 2015 à 2017, s’élève à 19,4 milliards de francs CFA, soit une moyenne de plus de six milliards de francs CFA par an.
Au nom des opérateurs du thon en Côte d’Ivoire, le Directeur général adjoint d’Airone Côte d’Ivoire, Sika Mambo a souligné que cette plateforme est une réelle opportunité de discuter de la mise en œuvre pleine de la loi du 02 décembre 2005, instituant le régime d’entreprise franche de transformation des produits halieutiques.
Il a salué ladite loi qui a donné une certaine vitalité aux conserveries et permis de sauver des milliers d’emplois.
Le secrétaire exécutif du Comité d’administration des produits halieutiques (CARF), Pr Datté Jacques a situé que cette conférence, qui réunit les principaux acteurs de l’industrie thonière et les parties prenantes de Côte d’Ivoire sur le thon, a pour objet de mener des réflexions pour atteindre un plus grand niveau de performance.
La conférence, qui prend fin ce vendredi, se déroule en séances plénières et est consacrée aux panels de discussion en regardant les aspects sociaux, environnementaux et économiques, et aux réseautages.
bsp/mo