Deux ans après la mise en place de l’Association régionale des professionnels de l’engrais (Wafa en anglais), l’association des professionnels des engrais de Côte d’Ivoire (APECI) a tenu ce jeudi 27 décembre 2018, son assemblée générale constitutive à la suite de laquelle l’opérateur économique Zoumana Bakayoko a été choisi par ses pairs pour diriger les premiers pas de l’association.
« Cette association nationale qui va donner au producteur ivoirien de l’engrais de qualité au meilleur prix possible aurait dû précéder la sous-régionale (WAFA, ndlr), mais il y avait des contraintes (…) Nous devrions travailler avec la CEDEAO, l’UEMOA, l’USAID, US Partners,…C’est pour cela que nous avons précipité la mise en place il y a deux ans, et maintenant nous corrigeons le tir en mettant en place des associations dans tous les pays membres » a expliqué Moussa Diabaté, président de la WAFA.
L’APECI nourrit le désir d’être l’interlocuteur des services publics en les accompagnant dans les politiques définies par les différents Gouvernements, souhaite M. Diabaté pour qui la filière est très importante et renferme l’épineux problème du développement agricole.
Il s’agit premièrement pour l’association d’assurer l’approvisionnement suffisant de la Côte d’Ivoire en engrais de qualité, à la bonne dose, au bon moment, au bon endroit et ensuite regrouper tous les acteurs de la filière engrais et d’une manière générale tous ceux qui interviennent professionnellement dans le domaine de la fertilisation des sols afin de contribuer de manière significative et durable à l’augmentation des productions agricoles et donc à l’autosuffisance alimentaire.
C’est une importance capitale pour la Côte d’Ivoire, à travers ses industriels d’engrais et d’intrants de disposer d’un tel organe, s’est félicité le nouveau président de l’APECI, Zoumana Bakayoko. « En Côte d’Ivoire un paysan utilise 9 à 12 kg/ha d’engrais contre 50kg/ha au Maroc, 130kg/ha en Europe et 150kg/ha aux USA, ce qui explique leur productivité. Ce retard, il est important de le combler en travaillant en étroite collaboration avec les Gouvernements et sous les directives de la WAFA, et des organisations sous-régionales avec comme objectif de passer 9 à 50kg/ha d’ici 2025. C’est l’essentiel du travail que nous allons faire avec, les producteurs, les industriels et les utilisateurs, ce qui va nous permettre de booster la production » a-t-il assuré.
Pour le moment, l’association qui entend devenir la structure ivoirienne de référence regroupant les professionnels pour traiter des objectifs d’intérêt commun est composée d’une quinzaine de membres, essentiellement des industriels et des professionnels de la filière. « Nous travaillons à élargir l’APECI » rassure le président Bakayoko.
P. R.
« Cette association nationale qui va donner au producteur ivoirien de l’engrais de qualité au meilleur prix possible aurait dû précéder la sous-régionale (WAFA, ndlr), mais il y avait des contraintes (…) Nous devrions travailler avec la CEDEAO, l’UEMOA, l’USAID, US Partners,…C’est pour cela que nous avons précipité la mise en place il y a deux ans, et maintenant nous corrigeons le tir en mettant en place des associations dans tous les pays membres » a expliqué Moussa Diabaté, président de la WAFA.
L’APECI nourrit le désir d’être l’interlocuteur des services publics en les accompagnant dans les politiques définies par les différents Gouvernements, souhaite M. Diabaté pour qui la filière est très importante et renferme l’épineux problème du développement agricole.
Il s’agit premièrement pour l’association d’assurer l’approvisionnement suffisant de la Côte d’Ivoire en engrais de qualité, à la bonne dose, au bon moment, au bon endroit et ensuite regrouper tous les acteurs de la filière engrais et d’une manière générale tous ceux qui interviennent professionnellement dans le domaine de la fertilisation des sols afin de contribuer de manière significative et durable à l’augmentation des productions agricoles et donc à l’autosuffisance alimentaire.
C’est une importance capitale pour la Côte d’Ivoire, à travers ses industriels d’engrais et d’intrants de disposer d’un tel organe, s’est félicité le nouveau président de l’APECI, Zoumana Bakayoko. « En Côte d’Ivoire un paysan utilise 9 à 12 kg/ha d’engrais contre 50kg/ha au Maroc, 130kg/ha en Europe et 150kg/ha aux USA, ce qui explique leur productivité. Ce retard, il est important de le combler en travaillant en étroite collaboration avec les Gouvernements et sous les directives de la WAFA, et des organisations sous-régionales avec comme objectif de passer 9 à 50kg/ha d’ici 2025. C’est l’essentiel du travail que nous allons faire avec, les producteurs, les industriels et les utilisateurs, ce qui va nous permettre de booster la production » a-t-il assuré.
Pour le moment, l’association qui entend devenir la structure ivoirienne de référence regroupant les professionnels pour traiter des objectifs d’intérêt commun est composée d’une quinzaine de membres, essentiellement des industriels et des professionnels de la filière. « Nous travaillons à élargir l’APECI » rassure le président Bakayoko.
P. R.