La limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés en Côte d'Ivoire dont la mesure est entrée en vigueur en juillet 2018, s’affiche comme un engagement fort de l’Etat ivoirien face à la résilience climatique, au-delà du renouvellement du parc automobile du pays.
Cette mesure, qui entre dans la vision de l’Etat de Côte d'Ivoire d’impulser un développement durable et la préservation de l’environnement à travers la réduction drastique des gaz à effet de serre, a soulevé le courroux des importateurs de véhicules d’occasion.
Les acteurs du secteur avaient exigé un réaménagement du décret, menaçant de protester contre la mesure. Et ce, au regard de l’impact inéluctable sur les chiffres d’affaires des importateurs de véhicules. L’Etat a pour sa part renoncé aux taxes engrangées par les vieux véhicules jugés polluants.
Mais, grâce à un « dialogue constructif » entrepris par le ministère des Transports via un Comité paritaire de l’application de la limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés, l’intérêt de lutter contre la pollution, les changements climatiques et de garantir la sécurité routière a prévalu.
L'âge limite pour les véhicules d'occasion importés est de cinq ans pour les voitures (véhicules de tourisme) et les taxis ; sept ans pour les minibus de 9 à 34 places et les camions allant jusqu'à 5 tonnes (t); dix ans pour les cars de plus de 34 places, les camions de 5 à 10 t et de plus de 10 t.
La mesure est effective depuis le 1er juillet 2018 et prévoit des amendes, notamment 2 millions de Fcfa soit 3.000 euros ainsi que les coûts de réexportation ou de destruction. Une sanction qui vise à dissuader les contrevenants de cette décision.
Outre le renouvellement du parc automobile estimé à des milliers de véhicules, cela démontre la volonté politique de l’Etat de Côte d’Ivoire à mettre en œuvre l‘accord universel sur le climat à travers des contributions déterminées au niveau national.
La mesure vise à réaffirmer l’engagement de l’Etat ivoirien aux côtés des pays du monde entier, à relever le défi du changement climatique. Les pluies diluviennes dues au revirement des cycles pluviométriques, ont d’ailleurs fait en juin 20 décès à travers le pays.
Dans l’optique de la résilience face aux changements climatiques, la Côte d'Ivoire promeut de plus en plus les énergies renouvelables. Le pays qui œuvre en faveur d’un avenir à faible émission envisage de produire 42% d’électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici à 2030.
La Côte d'Ivoire, n’étant pas un grand pays émetteur des gaz à effet de serre, s’est toutefois engagée à réduire d’ici à 2030 ses émissions de gaz à effet de serre de 28%, un taux qui devrait être porté à 36% en cas d’obtention d’appuis extérieurs.
Après la COP21 de Paris en décembre 2015 dite « COP des décisions » qui a abouti à l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat, la Côte d’Ivoire a ratifié le 25 octobre 2016 l’Accord de Paris, affichant sa volonté de quête du développement durable via la réduction de gaz à effet de serre.
AP/ls/APA
Cette mesure, qui entre dans la vision de l’Etat de Côte d'Ivoire d’impulser un développement durable et la préservation de l’environnement à travers la réduction drastique des gaz à effet de serre, a soulevé le courroux des importateurs de véhicules d’occasion.
Les acteurs du secteur avaient exigé un réaménagement du décret, menaçant de protester contre la mesure. Et ce, au regard de l’impact inéluctable sur les chiffres d’affaires des importateurs de véhicules. L’Etat a pour sa part renoncé aux taxes engrangées par les vieux véhicules jugés polluants.
Mais, grâce à un « dialogue constructif » entrepris par le ministère des Transports via un Comité paritaire de l’application de la limitation de l’âge des véhicules d’occasion importés, l’intérêt de lutter contre la pollution, les changements climatiques et de garantir la sécurité routière a prévalu.
L'âge limite pour les véhicules d'occasion importés est de cinq ans pour les voitures (véhicules de tourisme) et les taxis ; sept ans pour les minibus de 9 à 34 places et les camions allant jusqu'à 5 tonnes (t); dix ans pour les cars de plus de 34 places, les camions de 5 à 10 t et de plus de 10 t.
La mesure est effective depuis le 1er juillet 2018 et prévoit des amendes, notamment 2 millions de Fcfa soit 3.000 euros ainsi que les coûts de réexportation ou de destruction. Une sanction qui vise à dissuader les contrevenants de cette décision.
Outre le renouvellement du parc automobile estimé à des milliers de véhicules, cela démontre la volonté politique de l’Etat de Côte d’Ivoire à mettre en œuvre l‘accord universel sur le climat à travers des contributions déterminées au niveau national.
La mesure vise à réaffirmer l’engagement de l’Etat ivoirien aux côtés des pays du monde entier, à relever le défi du changement climatique. Les pluies diluviennes dues au revirement des cycles pluviométriques, ont d’ailleurs fait en juin 20 décès à travers le pays.
Dans l’optique de la résilience face aux changements climatiques, la Côte d'Ivoire promeut de plus en plus les énergies renouvelables. Le pays qui œuvre en faveur d’un avenir à faible émission envisage de produire 42% d’électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici à 2030.
La Côte d'Ivoire, n’étant pas un grand pays émetteur des gaz à effet de serre, s’est toutefois engagée à réduire d’ici à 2030 ses émissions de gaz à effet de serre de 28%, un taux qui devrait être porté à 36% en cas d’obtention d’appuis extérieurs.
Après la COP21 de Paris en décembre 2015 dite « COP des décisions » qui a abouti à l’adoption de l’Accord de Paris sur le climat, la Côte d’Ivoire a ratifié le 25 octobre 2016 l’Accord de Paris, affichant sa volonté de quête du développement durable via la réduction de gaz à effet de serre.
AP/ls/APA