L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) affiche des agrégats économiques et budgétaires qui se sont « considérablement améliorés », a dit le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union, dans un discours à l’occasion du 25e anniversaire de l’organisation.
« Les agrégats économiques et budgétaires des pays de l’Union se sont considérablement améliorés avec notamment un taux de croissance annuel moyen de plus de 6% au cours des cinq dernières années atteignant même le seuil de 9 à 10% dans certains États membres », a indiqué M. Ouattara, dans un discours diffusé mercredi au journal télévisé de 20h à la RTI 1 (TV publique ivoirienne).
Il a fait observer que l’Union enregistre, en dépit d’un contexte économique mondial difficile, « un taux d’inflation modéré, un endettement et un déficit budgétaire bien maîtrisé ». Ce qui augure des lendemains meilleurs dans l’espace Uemoa.
Pour l’année 2019, dira-t-il, les projections de la Commission de l’Uemoa, montrent que la quasi-totalité des pays de l’Union « respectera l’ensemble des trois critères de convergence de premier rang (avec) spécifiquement un déficit budgétaire et une inflation en dessous de 3% et un ratio dette sur PIB en dessous de 70% ».
« Notre ambition de bâtir un marché commun régional est désormais une réalité avec la mise en place de l’Union douanière, de l’application du tarif extérieur commun qui permettent la libre circulation de nos produits dans l’Union sans paiement de droits de douane », a-t-il souligné.
« Je voudrais en vos noms et en celui de mes homologues vous réaffirmer notre conviction dans la pertinence et la solidité de notre union ainsi que notre détermination à œuvrer pour son renforcement », a -t-il ajouté.
Il a en outre invité l’ensemble des citoyens à un « engagement et esprit de solidarité » tout en oœuvrant à rendre encore et toujours plus forte l’Union économique et monétaire pour la prospérité des populations et le développement des États.
Le chef de l’Etat ivoirien a soutenu que les réformes engagées par l’union ont permis de favoriser l’investissement privé et d’améliorer l’environnement des affaires ainsi que l’accès des populations à l’éducation, à l’eau potable et à l’électricité avec notamment la mise en œuvre de projets politiques dans ces secteurs sociaux.
Face aux nouveaux défis sécuritaires auxquels les États de l’Union sont confrontés, l’Uemoa « s’est dotée d’une politique commune dans le domaine de la paix et de la sécurité avec la mise en place, en étroite collaboration avec la Cedeao, des mécanismes de veille et d’alerte précoce », a fait savoir M. Ouattara.
Ces mécanismes permettront d’anticiper les crises avec l’entrée en vigueur d’un accord-cadre de coopération en matière de sécurité et de renseignements entre les États membres de l’Uemoa, a-t-il poursuivi. Pour lui, « toutes ces avancées constituent des atouts importants qui permettent à l’Union d’approfondir le processus d’intégration sous régionale ».
Il a admis que le monde connaît des mutilations profondes et rapides avec des défis de plus en plus importants au plan nation, régional et mondial ; ainsi que des problématiques liées à l’emploi des jeunes, à l’immigration, au dérèglement climatique, à la sécurité et à un environnement international de plus en plus incertain.
« Aujourd'hui, c’est à nous qu'il appartient de nous y adapter de manière adéquate et de concevoir un avenir meilleur pour notre union et nos populations. Je salue la mise en place par notre union, en 2015, de la nouvelle feuille de route visant à trouver des solutions pratiques à ces problématiques », a-t-il poursuivi.
L’Uemoa est composée de huit pays, notamment le Burkina Faso, le Togo, le Mali, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Niger et le Guinée-Bissau. L’organisation qui compte plus de 100 millions d’habitants, est reconnue dans le monde comme un modèle d’intégration économique et monétaire réussi.
AP/ls/APA
« Les agrégats économiques et budgétaires des pays de l’Union se sont considérablement améliorés avec notamment un taux de croissance annuel moyen de plus de 6% au cours des cinq dernières années atteignant même le seuil de 9 à 10% dans certains États membres », a indiqué M. Ouattara, dans un discours diffusé mercredi au journal télévisé de 20h à la RTI 1 (TV publique ivoirienne).
Il a fait observer que l’Union enregistre, en dépit d’un contexte économique mondial difficile, « un taux d’inflation modéré, un endettement et un déficit budgétaire bien maîtrisé ». Ce qui augure des lendemains meilleurs dans l’espace Uemoa.
Pour l’année 2019, dira-t-il, les projections de la Commission de l’Uemoa, montrent que la quasi-totalité des pays de l’Union « respectera l’ensemble des trois critères de convergence de premier rang (avec) spécifiquement un déficit budgétaire et une inflation en dessous de 3% et un ratio dette sur PIB en dessous de 70% ».
« Notre ambition de bâtir un marché commun régional est désormais une réalité avec la mise en place de l’Union douanière, de l’application du tarif extérieur commun qui permettent la libre circulation de nos produits dans l’Union sans paiement de droits de douane », a-t-il souligné.
« Je voudrais en vos noms et en celui de mes homologues vous réaffirmer notre conviction dans la pertinence et la solidité de notre union ainsi que notre détermination à œuvrer pour son renforcement », a -t-il ajouté.
Il a en outre invité l’ensemble des citoyens à un « engagement et esprit de solidarité » tout en oœuvrant à rendre encore et toujours plus forte l’Union économique et monétaire pour la prospérité des populations et le développement des États.
Le chef de l’Etat ivoirien a soutenu que les réformes engagées par l’union ont permis de favoriser l’investissement privé et d’améliorer l’environnement des affaires ainsi que l’accès des populations à l’éducation, à l’eau potable et à l’électricité avec notamment la mise en œuvre de projets politiques dans ces secteurs sociaux.
Face aux nouveaux défis sécuritaires auxquels les États de l’Union sont confrontés, l’Uemoa « s’est dotée d’une politique commune dans le domaine de la paix et de la sécurité avec la mise en place, en étroite collaboration avec la Cedeao, des mécanismes de veille et d’alerte précoce », a fait savoir M. Ouattara.
Ces mécanismes permettront d’anticiper les crises avec l’entrée en vigueur d’un accord-cadre de coopération en matière de sécurité et de renseignements entre les États membres de l’Uemoa, a-t-il poursuivi. Pour lui, « toutes ces avancées constituent des atouts importants qui permettent à l’Union d’approfondir le processus d’intégration sous régionale ».
Il a admis que le monde connaît des mutilations profondes et rapides avec des défis de plus en plus importants au plan nation, régional et mondial ; ainsi que des problématiques liées à l’emploi des jeunes, à l’immigration, au dérèglement climatique, à la sécurité et à un environnement international de plus en plus incertain.
« Aujourd'hui, c’est à nous qu'il appartient de nous y adapter de manière adéquate et de concevoir un avenir meilleur pour notre union et nos populations. Je salue la mise en place par notre union, en 2015, de la nouvelle feuille de route visant à trouver des solutions pratiques à ces problématiques », a-t-il poursuivi.
L’Uemoa est composée de huit pays, notamment le Burkina Faso, le Togo, le Mali, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Niger et le Guinée-Bissau. L’organisation qui compte plus de 100 millions d’habitants, est reconnue dans le monde comme un modèle d’intégration économique et monétaire réussi.
AP/ls/APA