La ministre ivoirienne de la Femme, de la famille et de l’enfant, Ly-Ramata Bakayoko, a annoncé mercredi un annuaire intitulé « Les femmes ivoiriennes en chiffres », devant contenir les résultats des études relatives à leur situation dans les instances de décisions.
Cet annuaire devrait être établi en collaboration avec l’Institut national de la statistique (INS), a dit Mme Ly-Ramata Bakayoko, lors d’une cérémonie de présentation des résultats de l’étude : « Etat des lieux de la représentation des femmes dans les instances de prise de décisions dans l’administration publique, parapublique et les Assemblées élues ».
L’étude a été réalisée par le Groupement des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF) en partenariat avec l’INS et l’appui de certaines institutions. Selon la présidente de l’ONG, Rachel Gogoua, ce projet vise à accompagner l’Etat dans l’atteinte de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Mme Ly-Ramata Bakayoko s’est félicitée de cette étude qui permet d’avoir des données statistiques désagrégées par sexe au niveau macro pour la sphère politique et les instances de prise de décisions, qui demeurent une problématique au cœur des défis du développement durable.
Les résultats de l’étude montrent qu’au niveau du gouvernement, sur 41 ministres, il y a sept femmes, soit 17,07%, au Parlement, 29 femmes pour un total de 225 députés représentant 11,37%, tandis qu’ au Sénat, sur un total de 66 sénateurs élus, huit femmes y figurent soit un taux de 12,12%.
Les enquêtes qui ont débuté en octobre 2017, révèlent en outre qu’au niveau de la Haute autorité de la bonne gouvernance, l’on a 38% de postes de décisions occupés par les femmes ; au niveau du Conseil constitutionnel, les femmes représentent 1/3 des postes de prise de décisions soit 34,78%.
Quant à la médiature de la République, sur 45 personnes présentes au niveau des postes de prise de décisions, 16 sont des femmes, ce qui correspond à un taux de 35%. A la Chambre des rois et des chefs traditionnels, cette institution affiche une faible présence de femmes avec un taux de 6,81%.
Au niveau du corps diplomatique, chez les ambassadeurs notamment, on note 88% d’hommes contre 12% de femmes. Sur un total de trois consuls, il y a une seule femme et pour les vice-consuls, il n’y a que deux femmes sur les six consuls existant.
Pour la ministre de la Femme, Ly-Ramata Bakayoko, « il faut de la ténacité et de l’engagement des femmes » pour occuper les postes électifs et nominatifs. Toutefois, un travail devrait se faire à la base, au niveau de l’éducation, pour donner toutes les armes aux femmes de s’imposer dans les instances de décisions à travers leurs compétences et leur charisme.
« Vos actions s’inscrivent parfaitement dans l’Agenda 2030 du développement durable, en son objectif No 5, qui est de parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes », a dit Mme Ly-Ramata Bakayoko à l’endroit du GOFEHF, initiateur de cette étude.
AP/ls/APA
Cet annuaire devrait être établi en collaboration avec l’Institut national de la statistique (INS), a dit Mme Ly-Ramata Bakayoko, lors d’une cérémonie de présentation des résultats de l’étude : « Etat des lieux de la représentation des femmes dans les instances de prise de décisions dans l’administration publique, parapublique et les Assemblées élues ».
L’étude a été réalisée par le Groupement des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF) en partenariat avec l’INS et l’appui de certaines institutions. Selon la présidente de l’ONG, Rachel Gogoua, ce projet vise à accompagner l’Etat dans l’atteinte de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Mme Ly-Ramata Bakayoko s’est félicitée de cette étude qui permet d’avoir des données statistiques désagrégées par sexe au niveau macro pour la sphère politique et les instances de prise de décisions, qui demeurent une problématique au cœur des défis du développement durable.
Les résultats de l’étude montrent qu’au niveau du gouvernement, sur 41 ministres, il y a sept femmes, soit 17,07%, au Parlement, 29 femmes pour un total de 225 députés représentant 11,37%, tandis qu’ au Sénat, sur un total de 66 sénateurs élus, huit femmes y figurent soit un taux de 12,12%.
Les enquêtes qui ont débuté en octobre 2017, révèlent en outre qu’au niveau de la Haute autorité de la bonne gouvernance, l’on a 38% de postes de décisions occupés par les femmes ; au niveau du Conseil constitutionnel, les femmes représentent 1/3 des postes de prise de décisions soit 34,78%.
Quant à la médiature de la République, sur 45 personnes présentes au niveau des postes de prise de décisions, 16 sont des femmes, ce qui correspond à un taux de 35%. A la Chambre des rois et des chefs traditionnels, cette institution affiche une faible présence de femmes avec un taux de 6,81%.
Au niveau du corps diplomatique, chez les ambassadeurs notamment, on note 88% d’hommes contre 12% de femmes. Sur un total de trois consuls, il y a une seule femme et pour les vice-consuls, il n’y a que deux femmes sur les six consuls existant.
Pour la ministre de la Femme, Ly-Ramata Bakayoko, « il faut de la ténacité et de l’engagement des femmes » pour occuper les postes électifs et nominatifs. Toutefois, un travail devrait se faire à la base, au niveau de l’éducation, pour donner toutes les armes aux femmes de s’imposer dans les instances de décisions à travers leurs compétences et leur charisme.
« Vos actions s’inscrivent parfaitement dans l’Agenda 2030 du développement durable, en son objectif No 5, qui est de parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes », a dit Mme Ly-Ramata Bakayoko à l’endroit du GOFEHF, initiateur de cette étude.
AP/ls/APA