Grand Lahou- L'engloutissement dans la mer d’une partie du cimetière de Lahou Kpanda à Grand Lahou (sud, région des Grands ponts), dont 22 ont été englouties par l’érosion côtière en une semaine, met en difficulté les activités des pêcheurs, déplorent les acteurs.
Kakou Joseph, pêcheur de l’ethnie Fanti, prévient que les poissons vont se nourrir du contenu de ces tombes, « un danger pour la consommation humaine ».
Kodjo Ama, mareyeuse, explique son inquiétude par des risques d'intoxications. « Nous souhaitons que les autorités envoient ici des experts pour vérifier s'il n'y a pas de risque à continuer notre activité. Il est important donc de faire vite car nous n'avons pas les moyens de détecter si la mer est affectée par une intoxication », explique-t-elle.
Pour un habitant, Youdé Franck, l'île produit une grande quantité de poissons et de crabes commercialisés partout dans le monde. Certains pêcheurs peuvent prendre les poissons déjà morts et les commercialiser. Il faut donc déjà prendre des dispositions au risque d'exposer les consommateurs à des maladies ».
L’érosion côtière, consécutive à l’ensablement de l’embouchure du fleuve Bandama et au réchauffement climatique, a provoqué l’immersion de 22 tombes du cimetière de Lahou Kpanda à Grand Lahou.
rk/aaa/kam
Kakou Joseph, pêcheur de l’ethnie Fanti, prévient que les poissons vont se nourrir du contenu de ces tombes, « un danger pour la consommation humaine ».
Kodjo Ama, mareyeuse, explique son inquiétude par des risques d'intoxications. « Nous souhaitons que les autorités envoient ici des experts pour vérifier s'il n'y a pas de risque à continuer notre activité. Il est important donc de faire vite car nous n'avons pas les moyens de détecter si la mer est affectée par une intoxication », explique-t-elle.
Pour un habitant, Youdé Franck, l'île produit une grande quantité de poissons et de crabes commercialisés partout dans le monde. Certains pêcheurs peuvent prendre les poissons déjà morts et les commercialiser. Il faut donc déjà prendre des dispositions au risque d'exposer les consommateurs à des maladies ».
L’érosion côtière, consécutive à l’ensablement de l’embouchure du fleuve Bandama et au réchauffement climatique, a provoqué l’immersion de 22 tombes du cimetière de Lahou Kpanda à Grand Lahou.
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