Le chef de l’Etat de Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara, a menacé lundi d’appliquer la réciprocité pour « les pays qui n’accueillent pas les entreprises ivoiriennes », lors d’un séminaire des représentants de la Région Afrique du Fonds monétaire international (FMI), à Abidjan.
« J’ai même été obligé au dernier Sommet de la Cedeao, le 22 décembre, à Abuja de dire clairement que si les autres pays n’appliquent pas à la Côte d'Ivoire les facilités que nous appliquons aux entreprises des autres pays, nous allons faire la réciprocité », a dit M. Ouattara.
Et ce, parce que « la Côte d'Ivoire à une économie très ouverte », que ce soit dans le domaine des routes, de l’électricité, de l’eau, le pays enregistre des entreprises de tous les pays voisins dans différents secteurs, a-t-il expliqué.
« C’est quasiment impossible pour les entreprises ivoiriennes d’exporter dans certains pays de la sous-région qui sont dans la Cedeao ; si ça ne change pas, nous allons tout simplement appliquer la réciprocité », a-t-il fait savoir.
M. Ouattara a fait remarquer que certains pays ont des banques en Côte d'Ivoire, « mais il n’y a pas de banques ivoiriennes dans les autres pays à part les pays de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) » et cela « ne peut pas être à sens unique ».
La Côte d'Ivoire, poursuivra-t-il, « ouvre ses frontières aussi bien pour la circulation des personnes, pour les investisseurs, pour les biens, pour les services » et malheureusement les entreprises ivoiriennes ne peuvent pas aller dans les autres pays.
Le chef de l’Etat ivoirien a, dans ce sens, invité le Fonds monétaire international à avoir un regard sur la « surveillance régionale » pour faciliter les échanges entre les pays en Afrique.
AP/ls/APA
« J’ai même été obligé au dernier Sommet de la Cedeao, le 22 décembre, à Abuja de dire clairement que si les autres pays n’appliquent pas à la Côte d'Ivoire les facilités que nous appliquons aux entreprises des autres pays, nous allons faire la réciprocité », a dit M. Ouattara.
Et ce, parce que « la Côte d'Ivoire à une économie très ouverte », que ce soit dans le domaine des routes, de l’électricité, de l’eau, le pays enregistre des entreprises de tous les pays voisins dans différents secteurs, a-t-il expliqué.
« C’est quasiment impossible pour les entreprises ivoiriennes d’exporter dans certains pays de la sous-région qui sont dans la Cedeao ; si ça ne change pas, nous allons tout simplement appliquer la réciprocité », a-t-il fait savoir.
M. Ouattara a fait remarquer que certains pays ont des banques en Côte d'Ivoire, « mais il n’y a pas de banques ivoiriennes dans les autres pays à part les pays de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) » et cela « ne peut pas être à sens unique ».
La Côte d'Ivoire, poursuivra-t-il, « ouvre ses frontières aussi bien pour la circulation des personnes, pour les investisseurs, pour les biens, pour les services » et malheureusement les entreprises ivoiriennes ne peuvent pas aller dans les autres pays.
Le chef de l’Etat ivoirien a, dans ce sens, invité le Fonds monétaire international à avoir un regard sur la « surveillance régionale » pour faciliter les échanges entre les pays en Afrique.
AP/ls/APA