Les stocks de caoutchouc humide sur les Ports d’Abidjan, de San Pedro et sur différents sites de collecte sur l’étendue du territoire national depuis plusieurs mois pourront très bientôt être exportés vers les pays de destination, a annoncé ce mardi 22 janvier 2019, le président de l’Association des Exportateurs de caoutchouc naturel de Côte d’Ivoire (AEXCI), Samuel Mobio.
Alors que les armateurs traditionnels depuis quelques mois refusent de transporter les productions de caoutchouc naturel stockées sur les ports d’Abidjan, de San Pedro et sur les sites de stockage à travers le pays, Samuel Mobio a indiqué que les difficultés et le chantage des Armateurs traditionnels sont en train d’être contournés par l’affrètement des navires par l’AEXCI qui viennent faire ce que les professionnels appellent le conventionnel. C’est-à-dire, désormais, les exportateurs pourront expédier le big bag en vrac. Le premier navire affrété à cet effet est attendu en Côte d’Ivoire d’ici la fin du mois de janvier.
Tous les mois, les navires seront positionnés à Abidjan et à San Pedro pour récupérer la surproduction, a fait savoir le président de l’AEXCI. Il a dit sa gratitude au ministère de tutelle, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural ainsi qu’au Conseil Hévéa-Palmier à huile pour leur accompagnement dans la recherche de solution et la mise en place dudit processus. Samuel Mobio s’est surtout réjoui de ce que les planteurs pourront vendre correctement leur production. Chose quasi-impossible depuis plusieurs mois. C’est en effet 450.000 tonnes de caoutchouc naturel qui n’ont pu être transportées en 2018.
Eu égard aux nombreuses pertes enregistrées du fait du refus des armateurs traditionnels de transporter les productions stockées sur les ports depuis de nombreux mois, le président de l’AEXCI a lancé un cri de cœur au Gouvernement afin de revisiter l’arrêté interministériel de décembre 2018 qui selon lui, vient plomber leur activité. ‘’Il faut revoir à la baisse les taxes concernant le FIRCA, OIA (organisation interprofessionnelle Agricole), le FDH (Fonds de développement de la filière). Toutes ces taxes doivent être revisitées. De sorte à ce que toutes nos activités puissent profiter aux planteurs qui sont les plus vulnérables de notre chaîne. Nous devrons prendre en compte l’intérêt des planteurs. Sinon, nous travaillons en vain’’, a-t-il plaidé.
Samuel Mobio a invité les producteurs à ne pas céder au découragement, car dira-t-il ‘’Il faut toujours croire à l’hévéa, nous avons connu les années 1980 où le prix de l’hévéa était passé à 150FCFA. Beaucoup de planteurs ont abandonné leur plantation. Autour des années 1990-2010, le prix est remonté progressivement à 1000FCFA. Il y a des périodes où les prix montent et puis ça chute. La preuve, en décembre 2018, le prix était 243 FCFA, en janvier 2019, nous sommes à 252FCFA. Nous espérons que d’ici mars-avril, les prix remonteront à 300 FCFA’’.
Elisée B.
Alors que les armateurs traditionnels depuis quelques mois refusent de transporter les productions de caoutchouc naturel stockées sur les ports d’Abidjan, de San Pedro et sur les sites de stockage à travers le pays, Samuel Mobio a indiqué que les difficultés et le chantage des Armateurs traditionnels sont en train d’être contournés par l’affrètement des navires par l’AEXCI qui viennent faire ce que les professionnels appellent le conventionnel. C’est-à-dire, désormais, les exportateurs pourront expédier le big bag en vrac. Le premier navire affrété à cet effet est attendu en Côte d’Ivoire d’ici la fin du mois de janvier.
Tous les mois, les navires seront positionnés à Abidjan et à San Pedro pour récupérer la surproduction, a fait savoir le président de l’AEXCI. Il a dit sa gratitude au ministère de tutelle, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural ainsi qu’au Conseil Hévéa-Palmier à huile pour leur accompagnement dans la recherche de solution et la mise en place dudit processus. Samuel Mobio s’est surtout réjoui de ce que les planteurs pourront vendre correctement leur production. Chose quasi-impossible depuis plusieurs mois. C’est en effet 450.000 tonnes de caoutchouc naturel qui n’ont pu être transportées en 2018.
Eu égard aux nombreuses pertes enregistrées du fait du refus des armateurs traditionnels de transporter les productions stockées sur les ports depuis de nombreux mois, le président de l’AEXCI a lancé un cri de cœur au Gouvernement afin de revisiter l’arrêté interministériel de décembre 2018 qui selon lui, vient plomber leur activité. ‘’Il faut revoir à la baisse les taxes concernant le FIRCA, OIA (organisation interprofessionnelle Agricole), le FDH (Fonds de développement de la filière). Toutes ces taxes doivent être revisitées. De sorte à ce que toutes nos activités puissent profiter aux planteurs qui sont les plus vulnérables de notre chaîne. Nous devrons prendre en compte l’intérêt des planteurs. Sinon, nous travaillons en vain’’, a-t-il plaidé.
Samuel Mobio a invité les producteurs à ne pas céder au découragement, car dira-t-il ‘’Il faut toujours croire à l’hévéa, nous avons connu les années 1980 où le prix de l’hévéa était passé à 150FCFA. Beaucoup de planteurs ont abandonné leur plantation. Autour des années 1990-2010, le prix est remonté progressivement à 1000FCFA. Il y a des périodes où les prix montent et puis ça chute. La preuve, en décembre 2018, le prix était 243 FCFA, en janvier 2019, nous sommes à 252FCFA. Nous espérons que d’ici mars-avril, les prix remonteront à 300 FCFA’’.
Elisée B.
