Bouna- Les éleveurs de bovin de la région du Bounkani rencontrent de véritables difficultés dans leur secteur d'activité, a appris l'AIP jeudi auprès du coordonnateur du projet d’appui à la mobilité du bétail pour un meilleur accès aux ressources et aux marchés (PAMOBARMA) à Bouna, Soro Daouda.
"Il y a les cultures autour de barrages. Il faut indiquer que ces barrages pastoraux ont été construits pour les éleveurs. Mais nous remarquons aujourd'hui que l'accès à ces points d'eau reste difficile à cause des cultures généralement maraîchères faites autour", a relevé le coordonnateur du projet d’appui à la mobilité du bétail pour un meilleur accès aux ressources et aux marchés.
A cela s'ajoutent, selon le coordonnateur, les innombrables champs d'anacarde de la région qui s'étendent sur de nombreux hectares réduisant ainsi les possibilités de faire paître les troupeaux.
En outre il y a un non respect du règlement à l'amiable des conflits des prévu dans les comités villageois en cas de dégât de culture. Les agriculteurs dans bien de cas contournent cette étape pourtant recommandée par les sous-préfets et convoquent devant le parquet certains éleveurs.
Ces difficultés sont encore accentuées, souligne-t-il, par la vétusté de la quasi majorité des barrages pastoraux. Dans le Bounkani on en dénombre 64 et tous ont été construits dans les années 80.
'' En saison sèche il n'y a même plus d'eau dans ces barrages. Les animaux parcourent des centaines de kilomètres pour avoir accès à l'eau et Dieu seul sait combien de dégât ils peuvent commettre sur leur trajectoire avant de trouver cette eau'', a souligné Soro Daouda.
on/ask
"Il y a les cultures autour de barrages. Il faut indiquer que ces barrages pastoraux ont été construits pour les éleveurs. Mais nous remarquons aujourd'hui que l'accès à ces points d'eau reste difficile à cause des cultures généralement maraîchères faites autour", a relevé le coordonnateur du projet d’appui à la mobilité du bétail pour un meilleur accès aux ressources et aux marchés.
A cela s'ajoutent, selon le coordonnateur, les innombrables champs d'anacarde de la région qui s'étendent sur de nombreux hectares réduisant ainsi les possibilités de faire paître les troupeaux.
En outre il y a un non respect du règlement à l'amiable des conflits des prévu dans les comités villageois en cas de dégât de culture. Les agriculteurs dans bien de cas contournent cette étape pourtant recommandée par les sous-préfets et convoquent devant le parquet certains éleveurs.
Ces difficultés sont encore accentuées, souligne-t-il, par la vétusté de la quasi majorité des barrages pastoraux. Dans le Bounkani on en dénombre 64 et tous ont été construits dans les années 80.
'' En saison sèche il n'y a même plus d'eau dans ces barrages. Les animaux parcourent des centaines de kilomètres pour avoir accès à l'eau et Dieu seul sait combien de dégât ils peuvent commettre sur leur trajectoire avant de trouver cette eau'', a souligné Soro Daouda.
on/ask