Les apiculteurs des sous préfectures de Tioroniaradouou, Napié, Kiémou et Korhogo, regroupés autour de la Société Coopérative Simplifiée Sartianga de Korhogo (SCOOPSSKO) étaient en formation du 25 au 26 janvier 2019 au siège de leur structure à Tioroniaradougou, Nord de la Côte d’Ivoire.
Objectif de la formation, les emmener à sortir de l’informel, la précarité et vivre mieux de leurs activités, à en croire le consultant formateur Kouamé Florent. Initiée par le fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA), cette formation va permettre au ministère ivoirien de l’agriculture et du développement rural de regrouper tous les apiculteurs des différentes régions de la Côte d’Ivoire productrices de miel. Il s’agit notamment des départements de Korhogo, Odienné, Boundiali, , Ferkessedougou et Tafiré.
La déforestation galopante amenuise considérablement la production et la récolte du miel sauvage se fait de plus vu que les abeilles s’éloignent de plus en plus des lieux d’habitation et il faut parcourir des kilomètres pour en trouver.
Avec l’apiculture, le miel a les mêmes vertus et se produit à proximité de la ville, a déclaré Yéo Nahouola, apiculteur dans le village Gogbala S/P de Kiemou PCA de la SCOOPSSKO.
Après la sensibilisation suivie du regroupement , les éleveurs modernes d’abeilles des localités de Napié, Kiémou, Korhogo, Tioroniaradougou ont été outillés aux rudiments de gestion saine des coopératives et de la financière à travers la comptabilité simplifiée, l’importance et la tenue d’un livre de caisse, un livre de banque et la planification pour l’élaboration des projets afin de booster leurs activités.
Pour le formateur « Ces apiculteurs ont demeuré longtemps dans l’informel ce qui veut dire que les activités ne pouvaient pas prospérer et ils ne pouvaient pas tirer beaucoup d’avantages. Notre mission est de les regrouper et les appuyer à obtenir les documents légaux de leurs existence. Et légalement constitué, c’est le début du processus de la croissance de leurs activités. Car ils ne sont plus dans la clandestinité et pourront se faire connaitre par les autorités administratives, approcher des partenaires financiers tels que les banques pour booster leurs activités afin de sortir de la précarité, de la pauvreté et atteindre une prospérité à l’égard de leurs camarades producteurs agricoles de l’anacarde, coton , mangue, cacao… » a déclaré le formateur.
Pour le PCA de la SCOOPSSKO Yéo Nahou ola, Cette formation est venue à point nommée « car notre métier est encore méconnu dans notre société et il est émaillé de tabou tel que si tu élèves les abeilles pour recueillir le miel tu vas mourir dans la pauvreté ou tu ne pourras plus faire d’enfants. Ces allégations ont démotivé de nombreux jeunes qui ont embrassé ce métier et qui gagnaient mieux leurs vies. Tuo Yalatima un autre apiculteur et secrétaire générale de ladite structure a terminé par un appel à l’endroit des décideurs « J’exhorte les autorités administratives, politiques et les cadres de nous aider à sensibiliser nos parents sur le bien fondé de notre activité professionnelle. J’invite les jeunes à s’intéresser à l’apiculture car elle est rentable et on peut vivre décemment ». Non seulement le miel est consommé mais il a des vertus thérapeutiques et médicinales ont révélé ces éleveurs moderne d’abeilles qui sont tout de même confrontés à l’acquisition du matériel adéquat dont les ruches kenyanes et langhutrophes, bac à décanteurs…
Aly O.
(Correspondant régional)
Objectif de la formation, les emmener à sortir de l’informel, la précarité et vivre mieux de leurs activités, à en croire le consultant formateur Kouamé Florent. Initiée par le fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricole (FIRCA), cette formation va permettre au ministère ivoirien de l’agriculture et du développement rural de regrouper tous les apiculteurs des différentes régions de la Côte d’Ivoire productrices de miel. Il s’agit notamment des départements de Korhogo, Odienné, Boundiali, , Ferkessedougou et Tafiré.
La déforestation galopante amenuise considérablement la production et la récolte du miel sauvage se fait de plus vu que les abeilles s’éloignent de plus en plus des lieux d’habitation et il faut parcourir des kilomètres pour en trouver.
Avec l’apiculture, le miel a les mêmes vertus et se produit à proximité de la ville, a déclaré Yéo Nahouola, apiculteur dans le village Gogbala S/P de Kiemou PCA de la SCOOPSSKO.
Après la sensibilisation suivie du regroupement , les éleveurs modernes d’abeilles des localités de Napié, Kiémou, Korhogo, Tioroniaradougou ont été outillés aux rudiments de gestion saine des coopératives et de la financière à travers la comptabilité simplifiée, l’importance et la tenue d’un livre de caisse, un livre de banque et la planification pour l’élaboration des projets afin de booster leurs activités.
Pour le formateur « Ces apiculteurs ont demeuré longtemps dans l’informel ce qui veut dire que les activités ne pouvaient pas prospérer et ils ne pouvaient pas tirer beaucoup d’avantages. Notre mission est de les regrouper et les appuyer à obtenir les documents légaux de leurs existence. Et légalement constitué, c’est le début du processus de la croissance de leurs activités. Car ils ne sont plus dans la clandestinité et pourront se faire connaitre par les autorités administratives, approcher des partenaires financiers tels que les banques pour booster leurs activités afin de sortir de la précarité, de la pauvreté et atteindre une prospérité à l’égard de leurs camarades producteurs agricoles de l’anacarde, coton , mangue, cacao… » a déclaré le formateur.
Pour le PCA de la SCOOPSSKO Yéo Nahou ola, Cette formation est venue à point nommée « car notre métier est encore méconnu dans notre société et il est émaillé de tabou tel que si tu élèves les abeilles pour recueillir le miel tu vas mourir dans la pauvreté ou tu ne pourras plus faire d’enfants. Ces allégations ont démotivé de nombreux jeunes qui ont embrassé ce métier et qui gagnaient mieux leurs vies. Tuo Yalatima un autre apiculteur et secrétaire générale de ladite structure a terminé par un appel à l’endroit des décideurs « J’exhorte les autorités administratives, politiques et les cadres de nous aider à sensibiliser nos parents sur le bien fondé de notre activité professionnelle. J’invite les jeunes à s’intéresser à l’apiculture car elle est rentable et on peut vivre décemment ». Non seulement le miel est consommé mais il a des vertus thérapeutiques et médicinales ont révélé ces éleveurs moderne d’abeilles qui sont tout de même confrontés à l’acquisition du matériel adéquat dont les ruches kenyanes et langhutrophes, bac à décanteurs…
Aly O.
(Correspondant régional)