Abidjan - La ministre de la Femme, de la Famille et de l’enfant Pr Bakayoko-Ly Ramata a appelé, mardi, au renforcement de l’action politique et communautaire pour l’accélération de l’élimination des mutilations génitales féminines dans le pays.
Pr Bakayoko-Ly s’est exprimée dans une déclaration transmise, mardi, à l’AIP, en prélude à la célébration de la journée mondiale de lutte contre les Mutilations génitales féminine (MGF) qui aura lieu, mercredi.
« Nul ne doit se faire auteur ou complice de la pratique de l’excision dans notre pays. Il y va de la santé et de la vie de nos filles et de nos femmes. La Tolérance Zéro aux mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire doit donc être une réalité. », a déclaré la ministre Bakayoko-Ly.
Selon l’Institut national de la statistique (INS), le taux national de femmes et de filles ayant subies une mutilation génitale est passée de 45% en 1998, à 38% en 2012, pour atteindre 36,7% en 2016 avec 10,9% ayant un âge compris entre 0 et 14 ans.
Bakayoko-Ly Ramata estime que si cette tendance est maintenue, le pays pourra atteindre la barre de moins de 30% de taux de prévalence dans les toutes prochaines années.
« Ce progrès résulte d’une synergie d’action entre tous les acteurs étatiques, non étatiques, des organisations de la société civile et des partenaires internationaux», a-t-elle souligné dans la circulaire.
Elle a ajouté également que la situation pourra s’améliorer davantage avec la prévention, la prise en charge des victimes par des structures sociales de base spécialisées et la répression des auteurs et leurs complices qui sont les axes majeurs de l’intervention de l’État.
La cérémonie officielle de cette journée se tiendra au CRRAE-UEMOA sur le thème « Traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030 ».
L’article 5 de la constitution et la loi N°98-757 du 23 décembre 1998 répriment l’excision, avec fermeté, rappelle-t-on.
bsb/tm
Pr Bakayoko-Ly s’est exprimée dans une déclaration transmise, mardi, à l’AIP, en prélude à la célébration de la journée mondiale de lutte contre les Mutilations génitales féminine (MGF) qui aura lieu, mercredi.
« Nul ne doit se faire auteur ou complice de la pratique de l’excision dans notre pays. Il y va de la santé et de la vie de nos filles et de nos femmes. La Tolérance Zéro aux mutilations génitales féminines en Côte d’Ivoire doit donc être une réalité. », a déclaré la ministre Bakayoko-Ly.
Selon l’Institut national de la statistique (INS), le taux national de femmes et de filles ayant subies une mutilation génitale est passée de 45% en 1998, à 38% en 2012, pour atteindre 36,7% en 2016 avec 10,9% ayant un âge compris entre 0 et 14 ans.
Bakayoko-Ly Ramata estime que si cette tendance est maintenue, le pays pourra atteindre la barre de moins de 30% de taux de prévalence dans les toutes prochaines années.
« Ce progrès résulte d’une synergie d’action entre tous les acteurs étatiques, non étatiques, des organisations de la société civile et des partenaires internationaux», a-t-elle souligné dans la circulaire.
Elle a ajouté également que la situation pourra s’améliorer davantage avec la prévention, la prise en charge des victimes par des structures sociales de base spécialisées et la répression des auteurs et leurs complices qui sont les axes majeurs de l’intervention de l’État.
La cérémonie officielle de cette journée se tiendra au CRRAE-UEMOA sur le thème « Traduire les décisions politiques en actions concrètes à la base pour accélérer l’atteinte de la Tolérance zéro aux mutilations génitales féminines en 2030 ».
L’article 5 de la constitution et la loi N°98-757 du 23 décembre 1998 répriment l’excision, avec fermeté, rappelle-t-on.
bsb/tm