Abidjan- Un projet de décret portant attributions, fonctionnement et organisation de « Agence nationale de gestion intégrée du littoral ivoirien » a été validé, en vue répondre à la problématique de l’aménagement et de la gestion efficiente de cette partie du pays.
La validation de ce décret a eu lieu au cours d’un atelier qui a réunis une cinquantaine d’acteurs du secteur sous la houlette du projet d’investissement pour la résilience des zones côtières Ouest-Africaines (WACA-ResIP) avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale, rapporte une note d'information transmise à l'AIP, mardi.
La création de cette agence est la résultante de l’adoption le 2 Juin 2017 par le gouvernement ivoirien de la Loi 2017 – 378 portant aménagement, protection et Gestion intégrée du Littoral. Sa mise en service contribuera à sauver le littoral qui connait actuellement diverses menaces d’ordre anthropique (la pollution, la destruction des mangroves, une démographie galopante et une surexploitation des ressources aquatiques) et surtout naturelles (érosion des plages, élévation du niveau de la mer, les marées de tempêtes).
« Le Gouvernement a entrepris des actions aussi bien sur le plan des investissements que sur le plan institutionnel et législatif afin d’assurer la résilience et l’adaptation de ces communautés contre les catastrophes naturelles. », a fait savoir le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Nasséré Kaba lors de l'atelier le 29 janvier.
D’une longueur de 566 kilomètres allant du Cap des Palmes dans l’Ouest au Cap des Trois Pointes à l’Est, le littoral ivoirien couvre une superficie de 23 253 km2 soit 7 % de la superficie de la Côte d’Ivoire (Livre Blanc du Littoral Ivoirien, 2004). Selon une étude réalisée sur le littoral ivoirien, le trait de côte enregistre un recul moyen d’environ 1 à 2, voire 3 mètres par an au profit de la mer, a-t-on appris.
L’économie du pays subit également les conséquences de ce phénomène par la dégradation ou destruction des installations industrielles de premier plan comme la Société ivoirienne de raffinage (SIR), l’aéroport international, les ports autonomes d’Abidjan et de San Pedro, ainsi que les installations hôtelières (Abidjan, Grand-Bassam, Assinie et San Pedro).
bsb/tm
La validation de ce décret a eu lieu au cours d’un atelier qui a réunis une cinquantaine d’acteurs du secteur sous la houlette du projet d’investissement pour la résilience des zones côtières Ouest-Africaines (WACA-ResIP) avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale, rapporte une note d'information transmise à l'AIP, mardi.
La création de cette agence est la résultante de l’adoption le 2 Juin 2017 par le gouvernement ivoirien de la Loi 2017 – 378 portant aménagement, protection et Gestion intégrée du Littoral. Sa mise en service contribuera à sauver le littoral qui connait actuellement diverses menaces d’ordre anthropique (la pollution, la destruction des mangroves, une démographie galopante et une surexploitation des ressources aquatiques) et surtout naturelles (érosion des plages, élévation du niveau de la mer, les marées de tempêtes).
« Le Gouvernement a entrepris des actions aussi bien sur le plan des investissements que sur le plan institutionnel et législatif afin d’assurer la résilience et l’adaptation de ces communautés contre les catastrophes naturelles. », a fait savoir le directeur de cabinet adjoint du ministre de l’Environnement et du Développement durable, Nasséré Kaba lors de l'atelier le 29 janvier.
D’une longueur de 566 kilomètres allant du Cap des Palmes dans l’Ouest au Cap des Trois Pointes à l’Est, le littoral ivoirien couvre une superficie de 23 253 km2 soit 7 % de la superficie de la Côte d’Ivoire (Livre Blanc du Littoral Ivoirien, 2004). Selon une étude réalisée sur le littoral ivoirien, le trait de côte enregistre un recul moyen d’environ 1 à 2, voire 3 mètres par an au profit de la mer, a-t-on appris.
L’économie du pays subit également les conséquences de ce phénomène par la dégradation ou destruction des installations industrielles de premier plan comme la Société ivoirienne de raffinage (SIR), l’aéroport international, les ports autonomes d’Abidjan et de San Pedro, ainsi que les installations hôtelières (Abidjan, Grand-Bassam, Assinie et San Pedro).
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