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Économie Publié le mercredi 6 février 2019 | AIP

Eurocham engage le débat sur le programme de vérification de la conformité aux normes

Abidjan- La Chambre de commerce européenne en Côte d’Ivoire (Eurocham) a initié une rencontre d’échange, mercredi entre la direction du commerce extérieur et les directeurs des achats, responsables administratifs, transitaires et logistiques, et importateurs, sur le Programme de vérification de la conformité aux normes (VOC).

Selon le directeur général du commerce extérieur, Kaladji Fadiga, ce programme a pour objectif de faire en sorte que les produits qui rentrent sur le territoire ivoirien soient en conformité avec une certaine norme de qualité.

Il s’agit pour l’Etat de Côte d’Ivoire de protéger les intérêts des importateurs, des industriels et des consommateurs, de s’assurer que le produit est de bonne qualité avant l’entrée sur le territoire.

M. Fadiga a rappelé que dans le décret N°2016-1152, le gouvernement a pris des mesures contraignantes qui imposent la qualité aux entreprises locales. « Nos entreprises locales doivent se conformer à certains nombre de fabrication de qualité et faire en sorte que les produits qui sortent soient des produits consommables et qui protègent les intérêts du consommateur », a-t-il indiqué.

En retour, a-t-il relevé, si des normes sont imposées aux entreprises locales, il est important que les produits d’importations respectent également les mêmes normes. Il a annoncé que la phase pilote débute le 15 février pour une durée de trois mois. Celle-ci va concerner 2.600 lignes de produits importés en Côte d’Ivoire.

Une étude conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) fait état de plus de 26.000 milliards FCFA de perte de recettes fiscales chaque année du fait du commerce illicite en Afrique de l’Ouest.

Un rapport de Global Financial Integrity (GFI) rendu public le 28 janvier souligne que les pays d’Afrique subsaharienne ont perdu chaque jour, l’équivalent 23 millions de dollars de recettes fiscales, en raison de fausses facturations réalisées par des acteurs économiques sur les opérations de commerce international, entre 2006 et 2015.

Une phase pilote du 16 juillet 2018 au 12 octobre a permis d’évaluer le programme et de recenser les problèmes liés au processus d’une part et aux difficultés rencontrées de façon pratique par les opérateurs.


bsp/cmas
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