Abidjan-Le Directeur général du commerce extérieur, Kaladji Fadiga a annoncé mercredi à Abidjan le début d’une nouvelle phase pilote, du 15 février au 15 mai, du programme de Vérification de la conformité aux normes (Voc) sur toute l’étendue du territoire ivoirien.
Selon lui, ce programme qui durera trois mois a pour objectif de faire en sorte que les produits qui rentrent sur le territoire ivoirien soient en conformité avec une certaine norme de qualité.
A l’en croire, il s’agit pour l’Etat de Côte d’Ivoire à travers ce programme, de protéger les intérêts des importateurs, des industriels et des consommateurs, de s’assurer que le produit est de bonne qualité avant l’entrée sur le territoire.
Celle-ci va concerner 2.600 lignes de produits importés en Côte d’Ivoire.
M.Kaladji a rappelé que dans le décret 2016-1152, le gouvernement a pris des mesures contraignantes qui imposent la qualité aux entreprises locales.
«Nos entreprises locales doivent se conformer à un certain nombre de fabrication de qualité et faire en sorte que les produits qui sortent soient des produits consommables et qui protègent les intérêts du consommateur», a-t-il indiqué.
En retour, a-t-il relevé, si des normes sont imposées aux entreprises locales, il est important que les produits d’importation respectent également les mêmes normes.
Pour M.Kaladji, depuis la fin du Programme de vérification des importations (PVI) en 2013, il n’existait aucun contrôle qualitatif des marchandises entrant sur le territoire ivoirien.
Ce manque de contrôle a permis toutes formes de trafic et a eu pour conséquence la prolifération de produits frauduleux sur le marché à hauteur de 80%, correspondant à plus de 4.000 milliards FCFA par an, selon le Comité national de lutte contre la fraude et la contrefaçon.
Une étude conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) fait état de plus de 26.000 milliards Fcfa de perte de recettes fiscales chaque année du fait du commerce illicite en Afrique de l’Ouest.
Un rapport du global financial integrity (GFI), publié le 28 janvier dernier souligne que les pays d’Afrique subsaharienne ont perdu chaque jour, l’équivalent de 23 millions de dollars de recettes fiscales, en raison de fausses facturations réalisées par des acteurs économiques sur les opérations de commerce international, entre 2006 et 2015.
Une phase pilote du 16 juillet 2018 au 12 octobre a permis d’évaluer le programme et de recenser les problèmes liés au processus d’une part et aux difficultés rencontrées de façon pratique par les opérateurs.
bsp/ask
Selon lui, ce programme qui durera trois mois a pour objectif de faire en sorte que les produits qui rentrent sur le territoire ivoirien soient en conformité avec une certaine norme de qualité.
A l’en croire, il s’agit pour l’Etat de Côte d’Ivoire à travers ce programme, de protéger les intérêts des importateurs, des industriels et des consommateurs, de s’assurer que le produit est de bonne qualité avant l’entrée sur le territoire.
Celle-ci va concerner 2.600 lignes de produits importés en Côte d’Ivoire.
M.Kaladji a rappelé que dans le décret 2016-1152, le gouvernement a pris des mesures contraignantes qui imposent la qualité aux entreprises locales.
«Nos entreprises locales doivent se conformer à un certain nombre de fabrication de qualité et faire en sorte que les produits qui sortent soient des produits consommables et qui protègent les intérêts du consommateur», a-t-il indiqué.
En retour, a-t-il relevé, si des normes sont imposées aux entreprises locales, il est important que les produits d’importation respectent également les mêmes normes.
Pour M.Kaladji, depuis la fin du Programme de vérification des importations (PVI) en 2013, il n’existait aucun contrôle qualitatif des marchandises entrant sur le territoire ivoirien.
Ce manque de contrôle a permis toutes formes de trafic et a eu pour conséquence la prolifération de produits frauduleux sur le marché à hauteur de 80%, correspondant à plus de 4.000 milliards FCFA par an, selon le Comité national de lutte contre la fraude et la contrefaçon.
Une étude conjointe de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) fait état de plus de 26.000 milliards Fcfa de perte de recettes fiscales chaque année du fait du commerce illicite en Afrique de l’Ouest.
Un rapport du global financial integrity (GFI), publié le 28 janvier dernier souligne que les pays d’Afrique subsaharienne ont perdu chaque jour, l’équivalent de 23 millions de dollars de recettes fiscales, en raison de fausses facturations réalisées par des acteurs économiques sur les opérations de commerce international, entre 2006 et 2015.
Une phase pilote du 16 juillet 2018 au 12 octobre a permis d’évaluer le programme et de recenser les problèmes liés au processus d’une part et aux difficultés rencontrées de façon pratique par les opérateurs.
bsp/ask