Abidjan- Le gouvernement, face aux derniers mouvements de grèves observés dans le secteur Education, appelle l’ensemble des organisations syndicales du secteur public à la responsabilité, en respectant notamment la trêve sociale conclue en août 2017.
Une grève des enseignants du secondaire et du primaire public à l’appel de l’Intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire et de la Coalition des syndicats du secteur éducation et formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI), perturbent le déroulement des enseignements dans plusieurs localités du pays, depuis plus de deux semaines.
Au niveau du supérieur, les activités académiques et de recherches sont perturbées dans des Universités publiques et Centres de recherche depuis mardi suite à un mot d’ordre de grève, sur une durée d’un an, lancé par la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (CNEC).
Se prononçant sur ces perturbations, au terme d’un conseil des ministres, mercredi, le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, a ramené ces syndicats aux engagements qu’ils ont pris portant notamment trêve sociale pour une période de cinq ans. Période au cours de laquelle les grèves n’auraient plus lieu d’être même si la trêve ne mettait pas fin à l’activité syndicale en Côte d’Ivoire.
« C’est le lieu d’interpeller les signataires pour qu’ils puissent parler aux différents syndicats afin qu’ils se conforment aux termes de l’accord conclu avec le gouvernement », a déclaré Sidi Touré avant d’en appeler au sens de la responsabilité des grévistes. « Il y va de du parcours scolaire de nos frères, de nos sœurs, de nos enfants », a-t-il fait comprendre.
Le Gouvernement ivoirien et les principales organisations syndicales des fonctionnaires ont signé en août 2017 deux protocoles d’accord qui prévoient une trêve sociale de cinq ans en échange de la satisfaction de cinq revendications sur six des agents de l’Etat dont la principale portait sur le paiement d’arriérés de salaires estimés à 249, 6 milliards F CFA au bénéfice d’enseignants notamment.
Le ministre Sidi Touré a rappelé le fait que l’Etat a commencé à honorer sa part du contrat depuis janvier 2018 avec notamment l’apurement progressif de ces arriérés et l’octroi de 100 à 150 points d’indice (qui induit une bonification salariale) à des fonctionnaires ne bénéficiant pas d’une grille salariale particulière.
Il a appelé les syndicats grévistes à cesser tout mouvement et à revenir au cadre d’échanges créé depuis août 2017 où les nouvelles préoccupations apparues pourront être discutées pour que des réponses appropriées soient trouvées.
kg/ask
Une grève des enseignants du secondaire et du primaire public à l’appel de l’Intersyndicale de l’enseignement préscolaire et primaire de Côte d’Ivoire et de la Coalition des syndicats du secteur éducation et formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI), perturbent le déroulement des enseignements dans plusieurs localités du pays, depuis plus de deux semaines.
Au niveau du supérieur, les activités académiques et de recherches sont perturbées dans des Universités publiques et Centres de recherche depuis mardi suite à un mot d’ordre de grève, sur une durée d’un an, lancé par la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (CNEC).
Se prononçant sur ces perturbations, au terme d’un conseil des ministres, mercredi, le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, a ramené ces syndicats aux engagements qu’ils ont pris portant notamment trêve sociale pour une période de cinq ans. Période au cours de laquelle les grèves n’auraient plus lieu d’être même si la trêve ne mettait pas fin à l’activité syndicale en Côte d’Ivoire.
« C’est le lieu d’interpeller les signataires pour qu’ils puissent parler aux différents syndicats afin qu’ils se conforment aux termes de l’accord conclu avec le gouvernement », a déclaré Sidi Touré avant d’en appeler au sens de la responsabilité des grévistes. « Il y va de du parcours scolaire de nos frères, de nos sœurs, de nos enfants », a-t-il fait comprendre.
Le Gouvernement ivoirien et les principales organisations syndicales des fonctionnaires ont signé en août 2017 deux protocoles d’accord qui prévoient une trêve sociale de cinq ans en échange de la satisfaction de cinq revendications sur six des agents de l’Etat dont la principale portait sur le paiement d’arriérés de salaires estimés à 249, 6 milliards F CFA au bénéfice d’enseignants notamment.
Le ministre Sidi Touré a rappelé le fait que l’Etat a commencé à honorer sa part du contrat depuis janvier 2018 avec notamment l’apurement progressif de ces arriérés et l’octroi de 100 à 150 points d’indice (qui induit une bonification salariale) à des fonctionnaires ne bénéficiant pas d’une grille salariale particulière.
Il a appelé les syndicats grévistes à cesser tout mouvement et à revenir au cadre d’échanges créé depuis août 2017 où les nouvelles préoccupations apparues pourront être discutées pour que des réponses appropriées soient trouvées.
kg/ask