Katiola – Quatre unités de transformation de la noix de cajou verront bientôt le jour dans les villes de Bouaké, Korhogo, Séguéla et Bondoukou, a révélé vendredi, à Katiola, l’agro-économiste, Jean-Jacques Kouamé, lors d’un atelier régional sur le lancement du projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur de l’anacarde (PPCA), dont il est le chef de service suivi-évaluation.
Ce projet, qui s’étend sur la période de 2018 à 2023, est financé par la Banque mondiale à hauteur de 107 milliards de francs CFA pour permettre à la Côte d’Ivoire, en tant que premier pays producteur africain de la noix de cajou avec 766 000 tonnes, de mettre maintenant le cap sur la transportation de la noix de cajou après les reformes de la filière cajou en 2014.
Ainsi, la mise en œuvre de ce projet prévoit aussi le recrutement d’agents relais pour 16 000 emplois, la réhabilitation des entrepôts et des magasins de stockage y compris pour les organisations professionnelles agricoles (OPA) afin d’améliorer les conditions de stockage, l’entretien de 2100 km de routes rurales pour faciliter l’évacuation des produits et l’octroi de subventions aux PME-PMI, aux femmes, jeunes et aux OPA pour le financement des micro-projets.
Pour garantir une augmentation substantielle de la productivité par hectare, des variétés performantes à haut rendement, résistantes aux maladies, seront mises à la disposition de producteurs dont 300 seront formés afin de faire d’eux de véritables entrepreneurs d’une superficie de 3250 hectares.
L’atelier visait la structuration des OPA en leur donnant une feuille de route devant aboutir à la mise en place de l’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA) de la filière cajou. En conséquence, les sociétés coopératives ont été appelées à former des unions, qui, à leur tour, vont se muer en fédérations afin d’appartenir au collège des producteurs pouvant générer 10% et plus de rendement.
La Côte d’Ivoire ne transforme en ce moment que 10% de sa production, a-t-on appris.
dg/fmo
Ce projet, qui s’étend sur la période de 2018 à 2023, est financé par la Banque mondiale à hauteur de 107 milliards de francs CFA pour permettre à la Côte d’Ivoire, en tant que premier pays producteur africain de la noix de cajou avec 766 000 tonnes, de mettre maintenant le cap sur la transportation de la noix de cajou après les reformes de la filière cajou en 2014.
Ainsi, la mise en œuvre de ce projet prévoit aussi le recrutement d’agents relais pour 16 000 emplois, la réhabilitation des entrepôts et des magasins de stockage y compris pour les organisations professionnelles agricoles (OPA) afin d’améliorer les conditions de stockage, l’entretien de 2100 km de routes rurales pour faciliter l’évacuation des produits et l’octroi de subventions aux PME-PMI, aux femmes, jeunes et aux OPA pour le financement des micro-projets.
Pour garantir une augmentation substantielle de la productivité par hectare, des variétés performantes à haut rendement, résistantes aux maladies, seront mises à la disposition de producteurs dont 300 seront formés afin de faire d’eux de véritables entrepreneurs d’une superficie de 3250 hectares.
L’atelier visait la structuration des OPA en leur donnant une feuille de route devant aboutir à la mise en place de l’Organisation interprofessionnelle agricole (OIA) de la filière cajou. En conséquence, les sociétés coopératives ont été appelées à former des unions, qui, à leur tour, vont se muer en fédérations afin d’appartenir au collège des producteurs pouvant générer 10% et plus de rendement.
La Côte d’Ivoire ne transforme en ce moment que 10% de sa production, a-t-on appris.
dg/fmo