Abidjan – Un atelier de restitution de deux études commanditées par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA) auprès de centres de recherche, d’experts et d’universités se déroule vendredi à l’hôtel Novotel, à Abidjan Plateau, à l’intention de professionnels et d’acteurs de la filière.
Selon Mme Traoré Assita qui s’exprimait au nom du directeur exécutif du FIRCA, les résultats concernent la mission d’évaluation des techniques culturales en vigueur dans les exploitations industrielles de banane dessert de Côte d’Ivoire effectuée en octobre 2018 par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), d’une part. D’autre part, ils concernent la deuxième campagne monitoring des champignons post récolte de la banane et les conclusions des missions effectuées sur la cercosporiose en Côte d’Ivoire et ailleurs.
Cet atelier qui se veut technique permet aussi de présenter les axes d’amélioration de la compétitivité de la filière banane ivoirienne ainsi que les innovations technologiques transférables.
Dans son allocution d’ouverture de l’atelier au titre du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Mme Aman Koko s’est appesantie sur l’importance de la filière banane dessert pour la Côte d’Ivoire qui fait partie des 10 pays ACP exportateurs de ce fruit en Europe.
Avec un volume de production de 300 000 T par an cultivés sur une superficie de 7 500 ha, la Côte d’Ivoire occupe le 1er rang d’exportateur vers le marché européen, soit près de 25% des volumes totaux d’exportation des pays ACP. La filière banane dessert représente environ 3% du PIB et près de 8% du PIB agricole, constituant ainsi, après l’Etat, la 2ème employeuse de travailleurs estimés à 12 000 directs et plus de 4 000 indirects, a relevé la représentante du MINADER.
L’industrie bananière qui devient de plus en plus porteuse enregistre l’arrivée d’investisseurs nouveaux, s’est réjouie Mme Aman, notant toutefois l’existence ‘’d’ennemis redoutables’’ comme la cercosporiose et le charançon des bananiers pour lesquels de gros moyens de lutte sont déployés. D’où l’intérêt des initiatives du FIRCA pour ‘’sauver’’ la filière banane car si rien n’est fait face aux ennemis, la production peut dégringoler, a-t-elle prévenu.
(AIP)
cmas
Selon Mme Traoré Assita qui s’exprimait au nom du directeur exécutif du FIRCA, les résultats concernent la mission d’évaluation des techniques culturales en vigueur dans les exploitations industrielles de banane dessert de Côte d’Ivoire effectuée en octobre 2018 par le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD), d’une part. D’autre part, ils concernent la deuxième campagne monitoring des champignons post récolte de la banane et les conclusions des missions effectuées sur la cercosporiose en Côte d’Ivoire et ailleurs.
Cet atelier qui se veut technique permet aussi de présenter les axes d’amélioration de la compétitivité de la filière banane ivoirienne ainsi que les innovations technologiques transférables.
Dans son allocution d’ouverture de l’atelier au titre du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Mme Aman Koko s’est appesantie sur l’importance de la filière banane dessert pour la Côte d’Ivoire qui fait partie des 10 pays ACP exportateurs de ce fruit en Europe.
Avec un volume de production de 300 000 T par an cultivés sur une superficie de 7 500 ha, la Côte d’Ivoire occupe le 1er rang d’exportateur vers le marché européen, soit près de 25% des volumes totaux d’exportation des pays ACP. La filière banane dessert représente environ 3% du PIB et près de 8% du PIB agricole, constituant ainsi, après l’Etat, la 2ème employeuse de travailleurs estimés à 12 000 directs et plus de 4 000 indirects, a relevé la représentante du MINADER.
L’industrie bananière qui devient de plus en plus porteuse enregistre l’arrivée d’investisseurs nouveaux, s’est réjouie Mme Aman, notant toutefois l’existence ‘’d’ennemis redoutables’’ comme la cercosporiose et le charançon des bananiers pour lesquels de gros moyens de lutte sont déployés. D’où l’intérêt des initiatives du FIRCA pour ‘’sauver’’ la filière banane car si rien n’est fait face aux ennemis, la production peut dégringoler, a-t-elle prévenu.
(AIP)
cmas