Un cadre de discussion s’est officiellement ouvert lundi à Abidjan entre le gouvernement ivoirien et les organisations syndicales d’enseignants en grève depuis plus de trois semaines dans le primaire et le secondaire, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
« Au moment où nous entamons le présent processus de discussion, Mme le ministre vous exhorte à observer les principes de base dans la conduite du dialogue social (...) L’attente de Mme le ministre est que le chronogramme de discussion entamé ce jour, induise chez les syndicalistes la levée ou tout au moins, la suspension du mot d’ordre de grève », a fait savoir aux syndicalistes dans un discours, Abdoulaye Kouyaté, le chef de cabinet de la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Poursuivant, le représentant de la ministre Kandia Camara a assuré que celle-ci assumera sa « responsabilité afin que nous parvenions à un document où les différents points de revendications seront analysés et argumentés précisant les niveaux de faisabilité de sorte à conduire à des prises de décisions ».
Auparavant, M. Kouyaté a rappelé aux enseignants grévistes la nécessité du respect de la trêve sociale de cinq ans qu’ils ont signée en 2017 avec le gouvernement ivoirien. « Nos signatures nous engagent en tant qu’acteurs du secteur sensible qu’est l’éducation-formation», a-t-il estimé.
« Je souhaite que les échanges soient francs et constructifs et qu’ils aboutissent au retour de la paix dans notre système éducatif », a espéré de son côté, le professeur Adama Diawara qui a présidé cette rencontre au nom de Amadou Gon Coulibaly, le chef du gouvernement ivoirien.
Pour sa part, Bakari Koné, le secrétaire permanent du Conseil consultatif de l’éducation nationale (CCEN, organe qui pilote le dialogue social du ministère), a expliqué dans un exposé de recadrage, la feuille de route desdites discussions.
Sept rubriques dont quatre essentielles ont été énumérées par M. Koné pour la conduite de ces discussions.
Il a cité notamment, la nécessité de déterminer les objectifs et les niveaux d’attentes des acteurs, la nécessité d’avoir une approche critique et ou contradictoire de chaque point de revendication, la nécessité d’abréger autant que possible les argumentaires en vue d’aider à la prise de décision par l’autorité compétente et enfin la nécessité de produire in fine, un rapport ou un document de résolutions sur l’ensemble des points de revendications selon un échelonnage des niveaux d’acceptabilité dans le court, moyen et long terme.
« Aujourd’hui, l’Etat de Côte d’Ivoire a compris qu’il fallait aller à la discussion. Nous nous réjouissons d’être à cette table de discussion. Nos attentes sont évidemment les réponses à nos points de revendications», a dit, à son tour à la presse, Pacôme Attabi, le porte-parole de la Coalition des syndicats du secteur éducation formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI). Plusieurs points sont inscrits sur cette plateforme revendicative des enseignants selon M. Attabi.
Il s’agit entre autres, de la suppression des cours de mercredi au primaire, la rémunération de la surveillance des examens, la revalorisation des indemnités de logement, l’intégration à la fonction publique du résiduel des radiés de 2014 et la suppression de l’emploi d’instituteur adjoint au primaire.
« En fonction du contenu des discussions, on appréciera le mot d’ordre en cours », a par ailleurs, souligné M. Attabi.
Vendredi dernier, à son cabinet, Kandia Camara, la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a échangé pendant plus de sept d’heure d’horloge avec les représentants des syndicats en grève.
Depuis plus de trois semaines, une grève d’enseignants secoue le système éducatif ivoirien perturbant les cours à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays.
LB/ls/APA
« Au moment où nous entamons le présent processus de discussion, Mme le ministre vous exhorte à observer les principes de base dans la conduite du dialogue social (...) L’attente de Mme le ministre est que le chronogramme de discussion entamé ce jour, induise chez les syndicalistes la levée ou tout au moins, la suspension du mot d’ordre de grève », a fait savoir aux syndicalistes dans un discours, Abdoulaye Kouyaté, le chef de cabinet de la ministre ivoirienne de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Poursuivant, le représentant de la ministre Kandia Camara a assuré que celle-ci assumera sa « responsabilité afin que nous parvenions à un document où les différents points de revendications seront analysés et argumentés précisant les niveaux de faisabilité de sorte à conduire à des prises de décisions ».
Auparavant, M. Kouyaté a rappelé aux enseignants grévistes la nécessité du respect de la trêve sociale de cinq ans qu’ils ont signée en 2017 avec le gouvernement ivoirien. « Nos signatures nous engagent en tant qu’acteurs du secteur sensible qu’est l’éducation-formation», a-t-il estimé.
« Je souhaite que les échanges soient francs et constructifs et qu’ils aboutissent au retour de la paix dans notre système éducatif », a espéré de son côté, le professeur Adama Diawara qui a présidé cette rencontre au nom de Amadou Gon Coulibaly, le chef du gouvernement ivoirien.
Pour sa part, Bakari Koné, le secrétaire permanent du Conseil consultatif de l’éducation nationale (CCEN, organe qui pilote le dialogue social du ministère), a expliqué dans un exposé de recadrage, la feuille de route desdites discussions.
Sept rubriques dont quatre essentielles ont été énumérées par M. Koné pour la conduite de ces discussions.
Il a cité notamment, la nécessité de déterminer les objectifs et les niveaux d’attentes des acteurs, la nécessité d’avoir une approche critique et ou contradictoire de chaque point de revendication, la nécessité d’abréger autant que possible les argumentaires en vue d’aider à la prise de décision par l’autorité compétente et enfin la nécessité de produire in fine, un rapport ou un document de résolutions sur l’ensemble des points de revendications selon un échelonnage des niveaux d’acceptabilité dans le court, moyen et long terme.
« Aujourd’hui, l’Etat de Côte d’Ivoire a compris qu’il fallait aller à la discussion. Nous nous réjouissons d’être à cette table de discussion. Nos attentes sont évidemment les réponses à nos points de revendications», a dit, à son tour à la presse, Pacôme Attabi, le porte-parole de la Coalition des syndicats du secteur éducation formation de Côte d’Ivoire (COSEF-CI). Plusieurs points sont inscrits sur cette plateforme revendicative des enseignants selon M. Attabi.
Il s’agit entre autres, de la suppression des cours de mercredi au primaire, la rémunération de la surveillance des examens, la revalorisation des indemnités de logement, l’intégration à la fonction publique du résiduel des radiés de 2014 et la suppression de l’emploi d’instituteur adjoint au primaire.
« En fonction du contenu des discussions, on appréciera le mot d’ordre en cours », a par ailleurs, souligné M. Attabi.
Vendredi dernier, à son cabinet, Kandia Camara, la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a échangé pendant plus de sept d’heure d’horloge avec les représentants des syndicats en grève.
Depuis plus de trois semaines, une grève d’enseignants secoue le système éducatif ivoirien perturbant les cours à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays.
LB/ls/APA