Dans une Conférence de presse ce mercredi 20 février 2019, le président de l’Autorité nationale de la presse (ANP), Raphaël Lakpé a accusé Amanesty international de ‘’s’être livrée à une manipulation des faits, en leur donnant, très souvent, un sens qu’ils n’ont pas en réalité’’ dans son rapport sur les droits humains en Côte d’Ivoire rendu public début 2019.
Le président Raphaël Lakpé appuie son argumentaire sur le fait que quoiqu’incriminant l’ANP, Amnesty international n’a contrairement à ce que recommande la règle en la matière, à aucun moment approcher l’ANP pour avoir sa version. Avant d’écrire dans son rapport que ‘’concernant l’ANP, que le mode de désignation de ses membres, de même que son organisation et son fonctionnement ne garantissent pas son indépendance et que par ailleurs, l’ANP aurait à maintes reprises sanctionné <>, les journaux proches de l’opposition’’.
Selon le président de l’ANP, ce tableau ‘’sombre’’ fortement à charge contre l’institution de régulation qu’il dirige a conduit l’ANP a convié le bureau d’Amnesty Côte d’Ivoire à une séance de travail, le 14 février dernier. De cette rencontre, a fait savoir Raphaël Lakpé, le Directeur d’Amnesty Côte d’Ivoire a indiqué que le rapport était rédigé par des enquêteurs ne résidant pas en Côte d’ivoire. Qu’à l’occasion des enquêtes, les institutions indexées de même que les personnes (présumées victimes) étaient interrogées sur les faits. Le rapport général était ensuite déposé auprès du ministre de la Justice qui avait la charge d’y apporter ses observations avant publication.
Le président de l’ANP a estimé qu’il n’est pas juste de faire croire qu’en Côte d’Ivoire, la presse de l’opposition est bâillonnée et réprimée à tout vent et que pour ce faire, les pouvoirs publics s’appuient sur deux bras séculiers que sont le procureur de la République et l’ANP.
‘’Le rapport d’Amnesty international en indexant la seule ANP fait un acharnement contre cette autorité de régulation’’, a affirmé Raphaël Lakpé. Après avoir réaffirmé que l’ANP continue de travailler en toute indépendance en restant attachée à la mission d’assainissement et de professionnalisation du secteur de la presse ivoirienne, le président de l’ANP a invité les enquêteurs de l’Organisation de défense des droits humains pour les prochains rapports, à prendre beaucoup plus de temps pour faire un travail fouillé et équilibré rendant compte de la réalité du terrain.
Le Conseil National de la Presse a pour mission de réguler le secteur de la presse écrite. A ce titre, il est chargé de - Garantir la mission d’intérêt général de la presse - Garantir le pluralisme de la presse - Veiller au respect des règles relatives à la création des entreprises de presse - Veiller au respect par les entreprises de presse et les journalistes, des textes qui régissent la profession - Veiller au respect de l’éthique et de la déontologie du journaliste - Veiller à la propriété et aux ressources des entreprises de presse - Prendre à l’encontre des opérateurs défaillants ou contrevenants du secteur, les sanctions prévues par les textes en vigueur - Sanctionner les abus et manquements de la presse.
Elisée B.
Le président Raphaël Lakpé appuie son argumentaire sur le fait que quoiqu’incriminant l’ANP, Amnesty international n’a contrairement à ce que recommande la règle en la matière, à aucun moment approcher l’ANP pour avoir sa version. Avant d’écrire dans son rapport que ‘’concernant l’ANP, que le mode de désignation de ses membres, de même que son organisation et son fonctionnement ne garantissent pas son indépendance et que par ailleurs, l’ANP aurait à maintes reprises sanctionné <
Selon le président de l’ANP, ce tableau ‘’sombre’’ fortement à charge contre l’institution de régulation qu’il dirige a conduit l’ANP a convié le bureau d’Amnesty Côte d’Ivoire à une séance de travail, le 14 février dernier. De cette rencontre, a fait savoir Raphaël Lakpé, le Directeur d’Amnesty Côte d’Ivoire a indiqué que le rapport était rédigé par des enquêteurs ne résidant pas en Côte d’ivoire. Qu’à l’occasion des enquêtes, les institutions indexées de même que les personnes (présumées victimes) étaient interrogées sur les faits. Le rapport général était ensuite déposé auprès du ministre de la Justice qui avait la charge d’y apporter ses observations avant publication.
Le président de l’ANP a estimé qu’il n’est pas juste de faire croire qu’en Côte d’Ivoire, la presse de l’opposition est bâillonnée et réprimée à tout vent et que pour ce faire, les pouvoirs publics s’appuient sur deux bras séculiers que sont le procureur de la République et l’ANP.
‘’Le rapport d’Amnesty international en indexant la seule ANP fait un acharnement contre cette autorité de régulation’’, a affirmé Raphaël Lakpé. Après avoir réaffirmé que l’ANP continue de travailler en toute indépendance en restant attachée à la mission d’assainissement et de professionnalisation du secteur de la presse ivoirienne, le président de l’ANP a invité les enquêteurs de l’Organisation de défense des droits humains pour les prochains rapports, à prendre beaucoup plus de temps pour faire un travail fouillé et équilibré rendant compte de la réalité du terrain.
Le Conseil National de la Presse a pour mission de réguler le secteur de la presse écrite. A ce titre, il est chargé de - Garantir la mission d’intérêt général de la presse - Garantir le pluralisme de la presse - Veiller au respect des règles relatives à la création des entreprises de presse - Veiller au respect par les entreprises de presse et les journalistes, des textes qui régissent la profession - Veiller au respect de l’éthique et de la déontologie du journaliste - Veiller à la propriété et aux ressources des entreprises de presse - Prendre à l’encontre des opérateurs défaillants ou contrevenants du secteur, les sanctions prévues par les textes en vigueur - Sanctionner les abus et manquements de la presse.
Elisée B.