Abidjan dépense chaque jour plus de quatre milliards de FCFA (environ 6,9 millions de dollars) en transports, indique la Banque mondiale qui relève des infrastructures mal réparties et peu diversifiées créant des difficultés de mobilité dans la capitale économique ivoirienne.
Dans un rapport sur les perspectives de l'économie de la Côte d'Ivoire publié jeudi à Abidjan, la Banque mondiale explique que chaque jour, "on compte plus de 10 millions de déplacements" à Abidjan et que "chaque ménage dépense en moyenne 1.075 francs CFA (environ 1,8 dollar)" et "perd plus de trois heures" dans les transports.
"En d'autres termes, plus de 4 milliards de FCFA (environ 6,9 millions de dollars) sont dépensés quotidiennement (en coût monétaire et d'opportunité), soit l'équivalent de 1.200 milliards de FCFA par an (soit environ 2,4 milliards de dollars)", dénote le rapport de la Banque mondiale dont copie a été transmise vendredi à Xinhua.
Pour la Banque mondiale, cette somme représente la troisième dépense des ménages, après la nourriture et le logement, et l'équivalent d'environ 5% du PIB national en 2017.
"Par ailleurs, le coût total du transport peut absorber jusqu'à 30% des revenus des ménages pauvres alors qu'il ne représente que 5% du budget des ménages les plus riches", révèle la Banque mondiale.
A en croire le rapport, les résidents des quartiers éloignés sont les plus pénalisés car leurs déplacements sont plus longs, soit "78 minutes par déplacement contre une moyenne de 33 minutes".
Pour la Banque mondiale, ces difficultés de mobilité à Abidjan sont dues à la "faiblesse des infrastructures de transport qui desservent le territoire de manière inégale et se dégradent rapidement" mais également par la "quasi-absence de transports publics et l'explosion des transports informels".
"Moins d'un déplacement sur dix y est effectué dans un transport public, soit environ quatre fois moins que dans une ville de même taille en Europe", affirme la Banque mondiale qui dégage des pistes pour améliorer la mobilité urbaine à Abidjan.
Récemment, le gouvernement ivoirien et la Banque mondiale ont signé un accord de financement d'un projet d'amélioration de la mobilité urbaine sur l'ensemble du territoire de la capitale ivoirienne à hauteur de 315 millions d'euros (environ 217 milliards FCFA).
La Banque mondiale pense qu'il faut une "vision cohérente" du transport urbain et un cadre institutionnel qui implique l'ensemble des acteurs de la mobilité pour réussir le projet.
Elle appelle également à élargir l'offre des moyens de déplacements en renforçant le transport de masse et à utiliser les nouvelles technologies pour faciliter les déplacements et mieux gérer les flux de personnes et de marchandises.
L'agglomération du district d'Abidjan abrite environ 5,4 millions d'habitants, soit 42% de la population urbaine de la Côte d'Ivoire.
Le rapport de la Banque mondiale présente la Côte d'Ivoire comme "une des économies les plus performantes du continent" avec un taux de croissance de 7,4% en 2018, au-delà des 7% depuis sept années consécutives, avec un PIB réel par habitant en hausse de 32%.
Le document souligne toutefois une croissance "peu inclusive" avec "10,7 millions d'Ivoiriens pauvres" sur une population totale estimée à 23 millions d'habitants.
Le taux de pauvreté est passé de 51% à 46,3% entre 2012 et 2015 et en 2015, près de 46% des Ivoiriens vivaient encore avec moins de 750 francs CFA par jour (environ 1,3 dollar), selon la Banque mondiale.
Dans un rapport sur les perspectives de l'économie de la Côte d'Ivoire publié jeudi à Abidjan, la Banque mondiale explique que chaque jour, "on compte plus de 10 millions de déplacements" à Abidjan et que "chaque ménage dépense en moyenne 1.075 francs CFA (environ 1,8 dollar)" et "perd plus de trois heures" dans les transports.
"En d'autres termes, plus de 4 milliards de FCFA (environ 6,9 millions de dollars) sont dépensés quotidiennement (en coût monétaire et d'opportunité), soit l'équivalent de 1.200 milliards de FCFA par an (soit environ 2,4 milliards de dollars)", dénote le rapport de la Banque mondiale dont copie a été transmise vendredi à Xinhua.
Pour la Banque mondiale, cette somme représente la troisième dépense des ménages, après la nourriture et le logement, et l'équivalent d'environ 5% du PIB national en 2017.
"Par ailleurs, le coût total du transport peut absorber jusqu'à 30% des revenus des ménages pauvres alors qu'il ne représente que 5% du budget des ménages les plus riches", révèle la Banque mondiale.
A en croire le rapport, les résidents des quartiers éloignés sont les plus pénalisés car leurs déplacements sont plus longs, soit "78 minutes par déplacement contre une moyenne de 33 minutes".
Pour la Banque mondiale, ces difficultés de mobilité à Abidjan sont dues à la "faiblesse des infrastructures de transport qui desservent le territoire de manière inégale et se dégradent rapidement" mais également par la "quasi-absence de transports publics et l'explosion des transports informels".
"Moins d'un déplacement sur dix y est effectué dans un transport public, soit environ quatre fois moins que dans une ville de même taille en Europe", affirme la Banque mondiale qui dégage des pistes pour améliorer la mobilité urbaine à Abidjan.
Récemment, le gouvernement ivoirien et la Banque mondiale ont signé un accord de financement d'un projet d'amélioration de la mobilité urbaine sur l'ensemble du territoire de la capitale ivoirienne à hauteur de 315 millions d'euros (environ 217 milliards FCFA).
La Banque mondiale pense qu'il faut une "vision cohérente" du transport urbain et un cadre institutionnel qui implique l'ensemble des acteurs de la mobilité pour réussir le projet.
Elle appelle également à élargir l'offre des moyens de déplacements en renforçant le transport de masse et à utiliser les nouvelles technologies pour faciliter les déplacements et mieux gérer les flux de personnes et de marchandises.
L'agglomération du district d'Abidjan abrite environ 5,4 millions d'habitants, soit 42% de la population urbaine de la Côte d'Ivoire.
Le rapport de la Banque mondiale présente la Côte d'Ivoire comme "une des économies les plus performantes du continent" avec un taux de croissance de 7,4% en 2018, au-delà des 7% depuis sept années consécutives, avec un PIB réel par habitant en hausse de 32%.
Le document souligne toutefois une croissance "peu inclusive" avec "10,7 millions d'Ivoiriens pauvres" sur une population totale estimée à 23 millions d'habitants.
Le taux de pauvreté est passé de 51% à 46,3% entre 2012 et 2015 et en 2015, près de 46% des Ivoiriens vivaient encore avec moins de 750 francs CFA par jour (environ 1,3 dollar), selon la Banque mondiale.