Une session de formation sur la gestion des frontières et la libre circulation des personnes dans l’espace CEDEAO, à l’endroit des cadres de l’ONI, a débuté ce mardi 26 février, au siège de l’ONI au Plateau (Abidjan).
Cette formation qui va se tenir du 26 au 1er mars 2019, s’inscrit dans le cadre du projet Appui à la libre circulation des personnes et à la migration en Afrique de l’ouest financé par l’UE et la CEDEAO.
Elle a été organisée par l’ICMPD (Centre international pour le développement de politique migratoire) représenté par le Chargé de projet, Lamine Daffé, en partenariat avec l’ONI et l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) dont Marina Schramm, Chef de mission.
En effet, en faveur d’une intégration régionale, le projet susmentionné a donné naissance à deux manuels dont le contenu sera présenté au cours de cette formation, visant à offrir des outils nécessaires à renforcer les capacités des agents aux frontières.
Ces manuels s’avèrent être une boussole pour l’harmonisation des compétences d’une frontière à une autre, au profit des écoles de formation des institutions en charge de la gestion des frontières. Et, surtout pour soutenir la mise en œuvre du Protocole de la CEDEAO sur la libre circulation.
Selon Konzi TEI, Commissaire chargé du Département du commerce, douanes et libre circulation de la CEDEAO, après 40 ans d’existence, le protocole de la libre circulation des personnes a permis de réaliser de grand progrès et de construire une communauté forte en Afrique de l’ouest.
Il s’agit de la suppression du visa, la création du passeport de la CEDEAO, la carte nationale d’identité biométrique, la Taxe fausse qui circule sur tous les corridors afin de noter les entraves et les mauvaises pratiques pour les porter à la connaissance des autorités dans les Etats où ces pratiques ont lieu. Il y a des concertations fréquentes entre la commission de la CEDEAO et les Etats membres pour que chaque fois qu’il y a des entorses à la libre circulation, au droit d’établissement ou à quelque mobilité que ce soit, la commission est interpellée pour intervenir par un arbitrage et une forme de conciliation pour régler ces problèmes.
« Bien entendu, je ne puis dire ici que la libre circulation est totale ou que le protocole soit respecté à 100%. En dépit des progrès réalisés, il y a encore de l’espace à occuper. Nous continuons la sensibilisation. C’est pourquoi, je voudrais saluer l’initiative prise par l’ONI de vouloir vulgariser la formation pour la gestion professionnelle de la migration », a indiqué Konzi TEI (CEDEAO).
En Côte d’Ivoire, l’Office National d’Identification (ONI), structure en charge de l’immigration et de l’émigration, est en rapport direct avec les questions liées à la gestion des nouvelles mutations concernant la migration et la circulation des personnes. C’est pourquoi, l’ONI a, très tôt, perçu l’apport considérable du projet Appui à la libre circulation des personnes et à la migration en Afrique de l’ouest, d’où son intérêt pour cette formation.
« Pour notre part, après cette formation, très vite nous mettrons en place un programme de formation qui nous permettra de vulgariser les connaissances acquises, afin d’élargir la base de nos cadres et agents capables de gérer les questions en rapport avec la gestion de l’immigration et de la libre circulation des personnes », a déclaré Diakalidia KONATE, DG de l’ONI.
JOB
Cette formation qui va se tenir du 26 au 1er mars 2019, s’inscrit dans le cadre du projet Appui à la libre circulation des personnes et à la migration en Afrique de l’ouest financé par l’UE et la CEDEAO.
Elle a été organisée par l’ICMPD (Centre international pour le développement de politique migratoire) représenté par le Chargé de projet, Lamine Daffé, en partenariat avec l’ONI et l’OIM (Organisation internationale pour les migrations) dont Marina Schramm, Chef de mission.
En effet, en faveur d’une intégration régionale, le projet susmentionné a donné naissance à deux manuels dont le contenu sera présenté au cours de cette formation, visant à offrir des outils nécessaires à renforcer les capacités des agents aux frontières.
Ces manuels s’avèrent être une boussole pour l’harmonisation des compétences d’une frontière à une autre, au profit des écoles de formation des institutions en charge de la gestion des frontières. Et, surtout pour soutenir la mise en œuvre du Protocole de la CEDEAO sur la libre circulation.
Selon Konzi TEI, Commissaire chargé du Département du commerce, douanes et libre circulation de la CEDEAO, après 40 ans d’existence, le protocole de la libre circulation des personnes a permis de réaliser de grand progrès et de construire une communauté forte en Afrique de l’ouest.
Il s’agit de la suppression du visa, la création du passeport de la CEDEAO, la carte nationale d’identité biométrique, la Taxe fausse qui circule sur tous les corridors afin de noter les entraves et les mauvaises pratiques pour les porter à la connaissance des autorités dans les Etats où ces pratiques ont lieu. Il y a des concertations fréquentes entre la commission de la CEDEAO et les Etats membres pour que chaque fois qu’il y a des entorses à la libre circulation, au droit d’établissement ou à quelque mobilité que ce soit, la commission est interpellée pour intervenir par un arbitrage et une forme de conciliation pour régler ces problèmes.
« Bien entendu, je ne puis dire ici que la libre circulation est totale ou que le protocole soit respecté à 100%. En dépit des progrès réalisés, il y a encore de l’espace à occuper. Nous continuons la sensibilisation. C’est pourquoi, je voudrais saluer l’initiative prise par l’ONI de vouloir vulgariser la formation pour la gestion professionnelle de la migration », a indiqué Konzi TEI (CEDEAO).
En Côte d’Ivoire, l’Office National d’Identification (ONI), structure en charge de l’immigration et de l’émigration, est en rapport direct avec les questions liées à la gestion des nouvelles mutations concernant la migration et la circulation des personnes. C’est pourquoi, l’ONI a, très tôt, perçu l’apport considérable du projet Appui à la libre circulation des personnes et à la migration en Afrique de l’ouest, d’où son intérêt pour cette formation.
« Pour notre part, après cette formation, très vite nous mettrons en place un programme de formation qui nous permettra de vulgariser les connaissances acquises, afin d’élargir la base de nos cadres et agents capables de gérer les questions en rapport avec la gestion de l’immigration et de la libre circulation des personnes », a déclaré Diakalidia KONATE, DG de l’ONI.
JOB