L’inclusion financière favorise l’accès des populations à faible revenu aux services financiers. Elle met également un accent particulier sur le genre, afin de développer des mécanismes d’autonomisation adaptés aux femmes. Dans cet entretien, la Directrice de l’Agence de Promotion de l'Inclusion Financière (APIF) de Côte d’Ivoire, Caroline Tioman, parle de ses enjeux et présente les progrès réalisés par le gouvernement ivoirien dans le secteur.
Quels sont les véritables enjeux de l’inclusion financière ?
L'inclusion financière est la possibilité offerte à un individu d’accéder et d’utiliser des services financiers formels de base. Elle est un facteur essentiel de réduction de la pauvreté et de croissance économique, d’où son importance pour les gouvernements à travers le monde. Elle permet aussi un meilleur suivi et une réglementation des activités économiques. L’économie informelle étant très développée dans nos pays, une bonne partie des échanges financiers qui y sont réalisés échappe au contrôle de l’Etat. Pour corriger cela, la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a adopté en 2016, la stratégie régionale d’inclusion financière au profit des pays de l’UEMOA. En Côte d’Ivoire, c’est l’Agence de Promotion de l’Inclusion Financière (APIF) qui est chargée de la mettre en œuvre.
Quels sont les résultats obtenus par la Côte d’Ivoire ?
Selon les statistiques de la BCEAO, en 2016, le taux de bancarisation en Côte d’Ivoire était de 19,7 %, tandis que celui de la pénétration de la microfinance était de 10 %. En considérant tous les types de comptes, dans les banques et les microfinances, l’inclusion financière a progressé, passant de 34 % en 2014 à 41 % en 2017. Et ce, grâce à la pénétration des services financiers mobiles, qui a connu un bond significatif, passant de 24 % en 2014 à 34 % en 2017. Par ailleurs, l’APIF va conduire la Stratégie Nationale de l’Inclusion Financière 2019-2024.
Pourquoi les femmes sont-elles ciblées par la question ?
En Côte d’Ivoire, les écarts selon le genre sont significatifs. La pauvreté touche 47,4 % des femmes, contre 45,5 % des hommes. En milieu rural, le taux de pauvreté chez les femmes s’élève à 56,8 %, contre 39 % en milieu urbain. Les femmes adultes ont des taux d’accès et d’utilisation des services financiers inférieurs de 11 points par rapport aux hommes. C’est pourquoi l’inclusion financière se penche sur le genre, en vue de développer des mécanismes d’autonomisation adaptés aux femmes.
Quels sont les véritables enjeux de l’inclusion financière ?
L'inclusion financière est la possibilité offerte à un individu d’accéder et d’utiliser des services financiers formels de base. Elle est un facteur essentiel de réduction de la pauvreté et de croissance économique, d’où son importance pour les gouvernements à travers le monde. Elle permet aussi un meilleur suivi et une réglementation des activités économiques. L’économie informelle étant très développée dans nos pays, une bonne partie des échanges financiers qui y sont réalisés échappe au contrôle de l’Etat. Pour corriger cela, la Banque Centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a adopté en 2016, la stratégie régionale d’inclusion financière au profit des pays de l’UEMOA. En Côte d’Ivoire, c’est l’Agence de Promotion de l’Inclusion Financière (APIF) qui est chargée de la mettre en œuvre.
Quels sont les résultats obtenus par la Côte d’Ivoire ?
Selon les statistiques de la BCEAO, en 2016, le taux de bancarisation en Côte d’Ivoire était de 19,7 %, tandis que celui de la pénétration de la microfinance était de 10 %. En considérant tous les types de comptes, dans les banques et les microfinances, l’inclusion financière a progressé, passant de 34 % en 2014 à 41 % en 2017. Et ce, grâce à la pénétration des services financiers mobiles, qui a connu un bond significatif, passant de 24 % en 2014 à 34 % en 2017. Par ailleurs, l’APIF va conduire la Stratégie Nationale de l’Inclusion Financière 2019-2024.
Pourquoi les femmes sont-elles ciblées par la question ?
En Côte d’Ivoire, les écarts selon le genre sont significatifs. La pauvreté touche 47,4 % des femmes, contre 45,5 % des hommes. En milieu rural, le taux de pauvreté chez les femmes s’élève à 56,8 %, contre 39 % en milieu urbain. Les femmes adultes ont des taux d’accès et d’utilisation des services financiers inférieurs de 11 points par rapport aux hommes. C’est pourquoi l’inclusion financière se penche sur le genre, en vue de développer des mécanismes d’autonomisation adaptés aux femmes.