Abidjan - Le ministre de l’Economie et des Finances, Adama Koné affirme que la Côte d'Ivoire est l'un des deux Etats membres de l'Union économique et monétaire (Uemoa) qui disposent d'une Stratégie nationale d'inclusion financière.
Cette Stratégie, a précisé le ministre, en parfaite cohérence avec le document-cadre élaboré au niveau de l'Union à savoir la Stratégie régionale d'inclusion financière, traduit l’ambition du Gouvernement ivoirien d’améliorer de "façon significative" le niveau de l’inclusion financière.
S’exprimant, jeudi, à l’ouverture de la septième table ronde des leaders de l’Initiative africaine sur les politiques d’inclusion financière (AfPI) sur le thème « Approches de politiques pour une inclusion financière durable dans un écosystème financier numérique dynamique », Adama Koné a indiqué que le Gouvernement ivoirien a pris un certain nombre de mesures en vue d’amélioration l’accès aux services financiers et leur utilisation par les populations exclues.
Il a cité entre autres la création de l'Agence de promotion de l'inclusion financière (APIF), l’adhésion de la Côte d’Ivoire en 2018 à ‘‘l’Alliance BetterThan Cash’’ et de même que des actions en vue de promouvoir les paiements électroniques au niveau des services de l'État à travers la digitalisation d’un certain nombre de services.
A cela s’ajoute, selon le ministre de l’Economie et des Finances, la mise en place d'un Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF), avec un dispositif de médiation financière et d’un programme d’éducation financière, au profit des jeunes, des femmes et des PME.
Toutes ces actions ont favorisé l’amélioration de la situation de l’inclusion financière en Côte d'Ivoire faisant passer le taux d'utilisation des services de la monnaie électronique à 45,9% en 2017, alors que ces services n'existaient pratiquement pas en 2010 tandis que le taux d'inclusion financière est passé de 18,6% en 2010 à 60,7% en 2017, a-t-il situé.
« Les services financiers digitaux représentent, en Afrique, le moyen le plus efficace pour offrir des produits et services financiers accessibles et moins onéreux aux populations, au regard du fort taux de pénétration de la téléphonie mobile », a soutenu le ministre.
« Il revient aux acteurs du système financier, notamment les pouvoirs publics, les régulateurs, le secteur privé et les partenaires au développement, de promouvoir les approches politiques appropriées en vue d'une inclusion financière durable de nos populations », a-t-il préconisé.
kkf/kam
Cette Stratégie, a précisé le ministre, en parfaite cohérence avec le document-cadre élaboré au niveau de l'Union à savoir la Stratégie régionale d'inclusion financière, traduit l’ambition du Gouvernement ivoirien d’améliorer de "façon significative" le niveau de l’inclusion financière.
S’exprimant, jeudi, à l’ouverture de la septième table ronde des leaders de l’Initiative africaine sur les politiques d’inclusion financière (AfPI) sur le thème « Approches de politiques pour une inclusion financière durable dans un écosystème financier numérique dynamique », Adama Koné a indiqué que le Gouvernement ivoirien a pris un certain nombre de mesures en vue d’amélioration l’accès aux services financiers et leur utilisation par les populations exclues.
Il a cité entre autres la création de l'Agence de promotion de l'inclusion financière (APIF), l’adhésion de la Côte d’Ivoire en 2018 à ‘‘l’Alliance BetterThan Cash’’ et de même que des actions en vue de promouvoir les paiements électroniques au niveau des services de l'État à travers la digitalisation d’un certain nombre de services.
A cela s’ajoute, selon le ministre de l’Economie et des Finances, la mise en place d'un Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF), avec un dispositif de médiation financière et d’un programme d’éducation financière, au profit des jeunes, des femmes et des PME.
Toutes ces actions ont favorisé l’amélioration de la situation de l’inclusion financière en Côte d'Ivoire faisant passer le taux d'utilisation des services de la monnaie électronique à 45,9% en 2017, alors que ces services n'existaient pratiquement pas en 2010 tandis que le taux d'inclusion financière est passé de 18,6% en 2010 à 60,7% en 2017, a-t-il situé.
« Les services financiers digitaux représentent, en Afrique, le moyen le plus efficace pour offrir des produits et services financiers accessibles et moins onéreux aux populations, au regard du fort taux de pénétration de la téléphonie mobile », a soutenu le ministre.
« Il revient aux acteurs du système financier, notamment les pouvoirs publics, les régulateurs, le secteur privé et les partenaires au développement, de promouvoir les approches politiques appropriées en vue d'une inclusion financière durable de nos populations », a-t-il préconisé.
kkf/kam