Abidjan – La multinationale agroalimentaire Nestlé a présenté, mardi, à son siège de Vevey en Suisse, un plan d’action visant à mettre fin à la déforestation et à restaurer les forêts de sa chaîne d’approvisionnement en cacao en Côte d’Ivoire et au Ghana, annonce un communiqué dont l’AIP a reçu copie.
Ce plan fait partie de l’engagement pris par la société de soutenir l’Initiative Cacao & Forêts, un nouveau partenariat public-privé réunissant les gouvernements de la Côte d’Ivoire et du Ghana, ainsi que de l’industrie du cacao et du chocolat, et a également dévoilé le nom de ses fournisseurs de cacao afin d'accroître la transparence.
L’entreprise dit avoir « pris l’engagement ferme de parvenir à des produits sans déforestation d'ici 2020 » en renforçant la transparence et la traçabilité dans sa chaîne d'approvisionnement et l’utilisation, déjà en cours, d’une combinaison d'outils, dont compris la certification, la cartographie et l'imagerie par satellite.
Alexander von Maillot, responsable de l’Unité d’Affaires stratégiques « Confiserie », a déclaré que « le cacao produit illégalement dans des zones protégées n'a pas sa place dans (le) chaîne d'approvisionnement" de l'entreprise.
"Nous travaillons pour mettre fin à la déforestation et à la destruction d'autres habitats naturels issus de nos chaînes d'approvisionnement en produits agricoles, y compris le cacao. Traiter le problème de la déforestation dans le cacao est complexe et une responsabilité partagée. Nous accueillons favorablement l’Initiative cacao & forêts qui regroupe toutes les parties prenantes et nous sommes déterminés à contribuer à la durabilité de la filière cacao pour que la protection de l’environnement y soit alignée sur le développement social et économique des pays producteurs de cacao et des planteurs de cacao ».
Ce plan pour le cacao et les forêts repose sur trois piliers que sont la protection et la restauration des forêts, la production de cacao durable et les moyens de subsistance des agriculteurs, l'engagement communautaire et l'inclusion sociale.
Il regroupe un ensemble d’activités pour les quatre prochaines années visant à améliorer la vie des producteurs de cacao et la qualité de leurs produits.
Il s’agit de l'achèvement de la cartographie des 87 000 exploitations inscrites dans et du renforcement des systèmes de traçabilité des fèves de cacao d'ici 2019, de la mise en œuvre d’un processus d’exclusion des agriculteurs qui cultivent le cacao dans les zones protégées, de la sensibilisation de 38 000 agriculteurs sur l'application de la législation forestière en vigueur dans les deux pays, ainsi que sur l'importance de la protection des forêts d'ici 2022, de la distribution et plantation de 2,8 millions d'arbres d'ombrage d'ici 2022.
Il sera également réalisé deux projets pilotes d’agroforesterie, pour une intégration intelligente des arbres dans les systèmes agricoles d’ici 2022, formés 70 000 agriculteurs sur les bonnes pratiques agricoles, y compris le déploiement de technologies de pointe et de méthodes agricoles pour accroître la productivité (plus de cacao sur moins de terres), fait promotion de l'inclusion financière d'au moins 8 700 agriculteurs en soutenant la création d'associations villageoises d'épargne et de crédit à l'horizon 2022 et distribués 5 000 fourneaux de cuisine améliorés d’ici 2021 afin de réduire la pression sur les forêts et d’améliorer la santé des communautés.
En Côte d’Ivoire et au Ghana, l’entreprise suisse dit vouloir renforcer son Plan d'action pour le Cacao et les Forêts en 2019, « car les deux gouvernements devraient établir des cartes indiquant les limites des forêts, réviser leurs politiques et réglementations en matière d'occupation des terres et publier des données sur l’utilisation des forêts et des terres ».
Nestlé adaptera également le plan en tenant compte des enseignements tirés de ces projets pilotes et organisera un certain nombre de consultations avec les communautés productrices de cacao afin de garantir leur participation active à la mise en œuvre de ce plan d'action.
aaa/tm
Ce plan fait partie de l’engagement pris par la société de soutenir l’Initiative Cacao & Forêts, un nouveau partenariat public-privé réunissant les gouvernements de la Côte d’Ivoire et du Ghana, ainsi que de l’industrie du cacao et du chocolat, et a également dévoilé le nom de ses fournisseurs de cacao afin d'accroître la transparence.
L’entreprise dit avoir « pris l’engagement ferme de parvenir à des produits sans déforestation d'ici 2020 » en renforçant la transparence et la traçabilité dans sa chaîne d'approvisionnement et l’utilisation, déjà en cours, d’une combinaison d'outils, dont compris la certification, la cartographie et l'imagerie par satellite.
Alexander von Maillot, responsable de l’Unité d’Affaires stratégiques « Confiserie », a déclaré que « le cacao produit illégalement dans des zones protégées n'a pas sa place dans (le) chaîne d'approvisionnement" de l'entreprise.
"Nous travaillons pour mettre fin à la déforestation et à la destruction d'autres habitats naturels issus de nos chaînes d'approvisionnement en produits agricoles, y compris le cacao. Traiter le problème de la déforestation dans le cacao est complexe et une responsabilité partagée. Nous accueillons favorablement l’Initiative cacao & forêts qui regroupe toutes les parties prenantes et nous sommes déterminés à contribuer à la durabilité de la filière cacao pour que la protection de l’environnement y soit alignée sur le développement social et économique des pays producteurs de cacao et des planteurs de cacao ».
Ce plan pour le cacao et les forêts repose sur trois piliers que sont la protection et la restauration des forêts, la production de cacao durable et les moyens de subsistance des agriculteurs, l'engagement communautaire et l'inclusion sociale.
Il regroupe un ensemble d’activités pour les quatre prochaines années visant à améliorer la vie des producteurs de cacao et la qualité de leurs produits.
Il s’agit de l'achèvement de la cartographie des 87 000 exploitations inscrites dans et du renforcement des systèmes de traçabilité des fèves de cacao d'ici 2019, de la mise en œuvre d’un processus d’exclusion des agriculteurs qui cultivent le cacao dans les zones protégées, de la sensibilisation de 38 000 agriculteurs sur l'application de la législation forestière en vigueur dans les deux pays, ainsi que sur l'importance de la protection des forêts d'ici 2022, de la distribution et plantation de 2,8 millions d'arbres d'ombrage d'ici 2022.
Il sera également réalisé deux projets pilotes d’agroforesterie, pour une intégration intelligente des arbres dans les systèmes agricoles d’ici 2022, formés 70 000 agriculteurs sur les bonnes pratiques agricoles, y compris le déploiement de technologies de pointe et de méthodes agricoles pour accroître la productivité (plus de cacao sur moins de terres), fait promotion de l'inclusion financière d'au moins 8 700 agriculteurs en soutenant la création d'associations villageoises d'épargne et de crédit à l'horizon 2022 et distribués 5 000 fourneaux de cuisine améliorés d’ici 2021 afin de réduire la pression sur les forêts et d’améliorer la santé des communautés.
En Côte d’Ivoire et au Ghana, l’entreprise suisse dit vouloir renforcer son Plan d'action pour le Cacao et les Forêts en 2019, « car les deux gouvernements devraient établir des cartes indiquant les limites des forêts, réviser leurs politiques et réglementations en matière d'occupation des terres et publier des données sur l’utilisation des forêts et des terres ».
Nestlé adaptera également le plan en tenant compte des enseignements tirés de ces projets pilotes et organisera un certain nombre de consultations avec les communautés productrices de cacao afin de garantir leur participation active à la mise en œuvre de ce plan d'action.
aaa/tm