Abidjan– Le Ghana et la Côte d’Ivoire représentant 60% de la production mondiale de cacao, mettent en attente l’application de la norme ISO 34101 sur le cacao durable et traçable, le temps de leur permettre de mener à bien leurs travaux.
« La Côte d’Ivoire et le Ghana ont décidé à travers le Conseil du café-cacao et le Ghana Cocoa board, de s’approprier la "Norme internationale ISO 34101-4 sur le cacao durable et traçable afin d’y apporter les améliorations nécessaires qui tiennent compte des intérêts de l’ensemble des acteurs », ont annoncé, dans une déclaration conjointe, mercredi, les deux autorités de régulation ivoirienne et ghanéenne.
Dans cette déclaration lue par le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné et le directeur exécutif de Ghana Cocoa board, Joseph Boahen Aidoo, les deux pays relèvent l’absence de consensus obtenu par les parties prenantes de la chaîne de valeur du cacao sur le contenu de la Norme.
« Nous ne sommes pas contre les dispositions de la norme ISO » a rassuré le directeur exécutif de cocoa board.
Se disant conscient de la sécurité des consommateurs, il a estimé que ces normes sont inadéquates pour les producteurs. «Il faut que les producteurs soient au centre de ces normes », a-t-il insisté.
Depuis le 26 mars 2018, le Ghana et la Côte d’Ivoire se sont engagés à définir une stratégie commune pour trouver une solution durable aux différents défis du secteur cacao. Ils se sont également engagés à mener une lutte commune contre la fuite du cacao. Ils envisagent par ailleurs mettre en place un prix FOB (vente sans frais à bord). En octobre, les deux pays ont conjointement fixé le prix aux producteurs, rappelle-t-on.
kkf/kam
« La Côte d’Ivoire et le Ghana ont décidé à travers le Conseil du café-cacao et le Ghana Cocoa board, de s’approprier la "Norme internationale ISO 34101-4 sur le cacao durable et traçable afin d’y apporter les améliorations nécessaires qui tiennent compte des intérêts de l’ensemble des acteurs », ont annoncé, dans une déclaration conjointe, mercredi, les deux autorités de régulation ivoirienne et ghanéenne.
Dans cette déclaration lue par le directeur général du Conseil café-cacao, Yves Brahima Koné et le directeur exécutif de Ghana Cocoa board, Joseph Boahen Aidoo, les deux pays relèvent l’absence de consensus obtenu par les parties prenantes de la chaîne de valeur du cacao sur le contenu de la Norme.
« Nous ne sommes pas contre les dispositions de la norme ISO » a rassuré le directeur exécutif de cocoa board.
Se disant conscient de la sécurité des consommateurs, il a estimé que ces normes sont inadéquates pour les producteurs. «Il faut que les producteurs soient au centre de ces normes », a-t-il insisté.
Depuis le 26 mars 2018, le Ghana et la Côte d’Ivoire se sont engagés à définir une stratégie commune pour trouver une solution durable aux différents défis du secteur cacao. Ils se sont également engagés à mener une lutte commune contre la fuite du cacao. Ils envisagent par ailleurs mettre en place un prix FOB (vente sans frais à bord). En octobre, les deux pays ont conjointement fixé le prix aux producteurs, rappelle-t-on.
kkf/kam