À travers plusieurs annonces faites, ce mercredi 13 mars, lors du One Planet Summit, le Groupe de la Banque mondiale confirme sa volonté d’accroître son soutien aux mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique en Afrique. Cette troisième édition du One Planet Summit se tient sous l’égide du président de la République du Kenya, Uhuru Kenyatta, du président de la République française Emmanuel Macron, de la présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale Kristalina Georgieva et de la vice-secrétaire générale des Nations Unies Amina Mohammed.
À la faveur du soutien solide et constant apporté à l’IDA, son fonds pour les pays les plus pauvres, le Groupe de la Banque mondiale mobilisera 22,5 milliards de dollars de financements pour des mesures d’adaptation et d’atténuation en Afrique entre 2021 et 2025 — soit plus du double de ses engagements dans des projets climatiques depuis cinq ans. Ce financement s’inscrit dans le cadre des cibles en faveur de l’action climatique d’ici 2025 définies par l’institution et présentées en décembre 2018 à la COP24 des Nations Unies, en Pologne. Il s’agit d’aider les pays africains à affronter les conséquences du changement climatique tout en ouvrant de nouvelles perspectives d’investissement. L’IFC et la MIGA, les branches du Groupe qui se consacrent au secteur privé, continueront également d’intensifier fortement leurs activités dans ce sens.
Bien conscient qu’un certain nombre de pays africains sont parmi les plus exposés du monde aux chocs et stress climatiques, le Groupe de la Banque mondiale va engager plus de la moitié de cette enveloppe de 22,5 milliards de dollars (soit entre 12 et 12,5 milliards de dollars) dans des mesures de soutien à l’adaptation et la résilience sur le continent. Un choix qui s’inscrit dans la lignée de ses nouveaux engagements financiers en faveur du climat et de l’orientation future de son « Business Plan » pour le climat en Afrique.
Parmi les actions prévues en 2019, la Banque mondiale offrira notamment au gouvernement éthiopien un programme de soutien axé sur les résultats pour améliorer l’adaptation et la résilience. Cette opération (en cours d’élaboration) est d’une ampleur encore inédite pour l’institution sur le continent puisqu’elle financera à hauteur de 500 millions de dollars l’optimisation des systèmes de gestion des bassins versants et d’administration foncière.
« Les populations d’Afrique subissent déjà les effets toujours plus sévères du changement climatique. La région est particulièrement exposée à la recrudescence des inondations, des sécheresses et des tempêtes dévastatrices, observe Kristalina Georgieva, présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale. Nous devons faire davantage et plus vite, sans quoi des millions d’individus risquent de basculer dans la pauvreté. La Banque mondiale mobilise donc des fonds supplémentaires pour renforcer la résilience et aider les communautés à s’adapter au changement climatique en Afrique. »
Parallèlement, au titre du partenariat pour les contributions déterminées au niveau national et grâce à un soutien généreux de l’Allemagne (à travers le BMZ), la Banque mondiale aidera le Kenya et le Rwanda à mettre en œuvre leurs engagements. En soutenant l’intégration et l’institutionnalisation systématiques de l’adaptation et de l’atténuation du changement climatique dans et entre les secteurs clés pour le développement ainsi qu’à tous les échelons de gouvernance, ces pays vont pouvoir accélérer le déploiement des mesures associées et renforcer encore leur niveau d’ambition.
En tant qu’administrateur du fonds fiduciaire de l’Initiative carbone pour le développement (Ci-Dev), la Banque mondiale a signé avec la Kenya Tea Development Agency Power Company Ltd (KTDA Power) un accord d’achat de réductions d’émissions. Le but est d’acquérir les crédits carbone de petites centrales hydroélectriques alimentant 350 000 petits planteurs de thé et 39 usines à thé régionales au Kenya. Ce nouvel accord porte le portefeuille de projets de Ci-Dev à plus de 73 millions de dollars.
L’IFC ayant accordé un prêt syndiqué à KTDA, l’un de ses partenaires privés de longue date, les recettes carbone de Ci-Dev ont permis d’améliorer le ratio de couverture du service de la dette et la faisabilité financière du projet. En plus du projet d’hydroélectricité, l’IFC a investi dans un projet d’entrepôt à Mombasa et soutenu un certain nombre d’activités, comme la formation des planteurs à la finance, les analyses de sol en vue d’améliorer la productivité ou encore l’adoption d’une stratégie d’approvisionnement en bois.
L’IFC a également reçu le « Green Bond Pioneer Awards 2018 » récompensant la meilleure banque de développement œuvrant en faveur des obligations vertes. Cette récompense constitue une reconnaissance de premier plan de son rôle de chef de file en la matière mais aussi de ses meilleures pratiques et de ses capacités d’innovation dans ce domaine, avec notamment les premières obligations pour le secteur forestier, lancées au Kenya dans le but de développer des infrastructures boursières afin de lever des capitaux pour protéger cet écosystème.
R. K.
À la faveur du soutien solide et constant apporté à l’IDA, son fonds pour les pays les plus pauvres, le Groupe de la Banque mondiale mobilisera 22,5 milliards de dollars de financements pour des mesures d’adaptation et d’atténuation en Afrique entre 2021 et 2025 — soit plus du double de ses engagements dans des projets climatiques depuis cinq ans. Ce financement s’inscrit dans le cadre des cibles en faveur de l’action climatique d’ici 2025 définies par l’institution et présentées en décembre 2018 à la COP24 des Nations Unies, en Pologne. Il s’agit d’aider les pays africains à affronter les conséquences du changement climatique tout en ouvrant de nouvelles perspectives d’investissement. L’IFC et la MIGA, les branches du Groupe qui se consacrent au secteur privé, continueront également d’intensifier fortement leurs activités dans ce sens.
Bien conscient qu’un certain nombre de pays africains sont parmi les plus exposés du monde aux chocs et stress climatiques, le Groupe de la Banque mondiale va engager plus de la moitié de cette enveloppe de 22,5 milliards de dollars (soit entre 12 et 12,5 milliards de dollars) dans des mesures de soutien à l’adaptation et la résilience sur le continent. Un choix qui s’inscrit dans la lignée de ses nouveaux engagements financiers en faveur du climat et de l’orientation future de son « Business Plan » pour le climat en Afrique.
Parmi les actions prévues en 2019, la Banque mondiale offrira notamment au gouvernement éthiopien un programme de soutien axé sur les résultats pour améliorer l’adaptation et la résilience. Cette opération (en cours d’élaboration) est d’une ampleur encore inédite pour l’institution sur le continent puisqu’elle financera à hauteur de 500 millions de dollars l’optimisation des systèmes de gestion des bassins versants et d’administration foncière.
« Les populations d’Afrique subissent déjà les effets toujours plus sévères du changement climatique. La région est particulièrement exposée à la recrudescence des inondations, des sécheresses et des tempêtes dévastatrices, observe Kristalina Georgieva, présidente par intérim du Groupe de la Banque mondiale. Nous devons faire davantage et plus vite, sans quoi des millions d’individus risquent de basculer dans la pauvreté. La Banque mondiale mobilise donc des fonds supplémentaires pour renforcer la résilience et aider les communautés à s’adapter au changement climatique en Afrique. »
Parallèlement, au titre du partenariat pour les contributions déterminées au niveau national et grâce à un soutien généreux de l’Allemagne (à travers le BMZ), la Banque mondiale aidera le Kenya et le Rwanda à mettre en œuvre leurs engagements. En soutenant l’intégration et l’institutionnalisation systématiques de l’adaptation et de l’atténuation du changement climatique dans et entre les secteurs clés pour le développement ainsi qu’à tous les échelons de gouvernance, ces pays vont pouvoir accélérer le déploiement des mesures associées et renforcer encore leur niveau d’ambition.
En tant qu’administrateur du fonds fiduciaire de l’Initiative carbone pour le développement (Ci-Dev), la Banque mondiale a signé avec la Kenya Tea Development Agency Power Company Ltd (KTDA Power) un accord d’achat de réductions d’émissions. Le but est d’acquérir les crédits carbone de petites centrales hydroélectriques alimentant 350 000 petits planteurs de thé et 39 usines à thé régionales au Kenya. Ce nouvel accord porte le portefeuille de projets de Ci-Dev à plus de 73 millions de dollars.
L’IFC ayant accordé un prêt syndiqué à KTDA, l’un de ses partenaires privés de longue date, les recettes carbone de Ci-Dev ont permis d’améliorer le ratio de couverture du service de la dette et la faisabilité financière du projet. En plus du projet d’hydroélectricité, l’IFC a investi dans un projet d’entrepôt à Mombasa et soutenu un certain nombre d’activités, comme la formation des planteurs à la finance, les analyses de sol en vue d’améliorer la productivité ou encore l’adoption d’une stratégie d’approvisionnement en bois.
L’IFC a également reçu le « Green Bond Pioneer Awards 2018 » récompensant la meilleure banque de développement œuvrant en faveur des obligations vertes. Cette récompense constitue une reconnaissance de premier plan de son rôle de chef de file en la matière mais aussi de ses meilleures pratiques et de ses capacités d’innovation dans ce domaine, avec notamment les premières obligations pour le secteur forestier, lancées au Kenya dans le but de développer des infrastructures boursières afin de lever des capitaux pour protéger cet écosystème.
R. K.