L’Organisation Centrale des Producteurs d’Ananas, Bananes et Mangue de Côte d’Ivoire (OBAMCI) à organisé ce mardi 12 Mars, un atelier de formation à l’endroit des muriseurs de banane dessert.
Une vingtaine de participants ont bénéficié de cette formation qui avait pour cadre le Centre Épiscopal Régional d’Afrique de l’Ouest (CREAO) au 2-plateaux.
Selon Gabriel Ody, Sécrétaire Exécutif de l’OBAMCI, il était important d’organiser et de former les gérants et techniciens des murisseries artisanales « l’un des maillons clés de la chaine des valeurs de cette filière ».
Le marché de la banane dessert est devenu très concurrentiel du fait d’une déréglementation douanière sur le marché de l’Union Européenne. En effet, les bananes provenant des pays de l’ACP entraient sur le marché Européen en franchise des droits de douane à la différence des pays sud Américain, qui sont de gros producteurs.
Cette faveur de l’Union Européenne faite au pays de l’ACP, est jugée déloyale par l’Organisation Mondiale du Commerce. Après un lobbying des sud-américains, ils obtiennent une réduction graduelle de leur droit de douane qui est passé de 172 euros à 70 euros la tonne.
Avec sa production annuelle qui est 300.000 tonnes, la Côte d’Ivoire connaîtrait des difficultés d’écoulement de sa production face à des géants tels que l’Équateur qui en produit 6 millions de tonnes. Avec les prévisions, la production nationale passera à 400.000 tonnes, d’où une difficulté d’écoulement des 100.000 tonnes supplémentaires.
Un meilleur traitement de la banane par les mûrisseurs facilitera sa pénétration sur le marché régional et sous régional et règlera un problème de santé publique.
Grâce au fonds de mesure d’accompagnement de l’Union Européenne d’1 million d’euro, les acteurs de la chaîne seront formé sur six axes dont : la compétitivité, Hygiène et propreté, Amélioration des conditions des travailleurs et protection de l’environnement, la certification, la gestion et la comptabilité simplifiée qui fait l’objet de cette formation. A terme, les conditions de murissage seront améliorées et la banane dessert made in Côte d’Ivoire sera incontournable.
C. K.
Une vingtaine de participants ont bénéficié de cette formation qui avait pour cadre le Centre Épiscopal Régional d’Afrique de l’Ouest (CREAO) au 2-plateaux.
Selon Gabriel Ody, Sécrétaire Exécutif de l’OBAMCI, il était important d’organiser et de former les gérants et techniciens des murisseries artisanales « l’un des maillons clés de la chaine des valeurs de cette filière ».
Le marché de la banane dessert est devenu très concurrentiel du fait d’une déréglementation douanière sur le marché de l’Union Européenne. En effet, les bananes provenant des pays de l’ACP entraient sur le marché Européen en franchise des droits de douane à la différence des pays sud Américain, qui sont de gros producteurs.
Cette faveur de l’Union Européenne faite au pays de l’ACP, est jugée déloyale par l’Organisation Mondiale du Commerce. Après un lobbying des sud-américains, ils obtiennent une réduction graduelle de leur droit de douane qui est passé de 172 euros à 70 euros la tonne.
Avec sa production annuelle qui est 300.000 tonnes, la Côte d’Ivoire connaîtrait des difficultés d’écoulement de sa production face à des géants tels que l’Équateur qui en produit 6 millions de tonnes. Avec les prévisions, la production nationale passera à 400.000 tonnes, d’où une difficulté d’écoulement des 100.000 tonnes supplémentaires.
Un meilleur traitement de la banane par les mûrisseurs facilitera sa pénétration sur le marché régional et sous régional et règlera un problème de santé publique.
Grâce au fonds de mesure d’accompagnement de l’Union Européenne d’1 million d’euro, les acteurs de la chaîne seront formé sur six axes dont : la compétitivité, Hygiène et propreté, Amélioration des conditions des travailleurs et protection de l’environnement, la certification, la gestion et la comptabilité simplifiée qui fait l’objet de cette formation. A terme, les conditions de murissage seront améliorées et la banane dessert made in Côte d’Ivoire sera incontournable.
C. K.