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Économie Publié le samedi 16 mars 2019 | AIP

L’anacarde est la culture pérenne pour laquelle l’État ivoirien a moins investi (Producteurs)

© AIP Par DR
Côte d’Ivoire : des transformateurs demandent au gouvernement le maintien des subventions cajou de 2022 sur 5 ans pour éviter la faillite
Niakara, Dans un entretien avec l'AIP, vendredi, des producteurs de cajou de Niakara (Nord, région du Hambol), exhortant l'État ivoirien à des efforts accrus en vue de la transformation de la production locale, ont soutenu que l'anacarde est l'unique culture pérenne pour laquelle il n'y a pas eu d'investissements majeurs.

"La diffusion de l'anacarde et son introduction dans le système de production agricole ont été l'œuvre des agriculteurs. En fait, c'est l'unique culture pérenne pour laquelle les structures de développement agricole ont le moins investi en Côte d'Ivoire", a martelé Henriette Ouattara Apécadie, une habitante de Niakara, par ailleurs productrice de cajou.

Des allégations confirmées par de nombreux producteurs locaux d'anacarde.

Ils ont soutenu que les premiers anacardiers ont été introduits dans le Nord ivoirien, dans les années 1960, par l'ex-SATMACI (Société d'assistance technique pour la modernisation de l'agriculture en Côte d'Ivoire) et la Société de développement des forêts (SODEFOR).

"C'est donc de manière spontanée, sans aucun encadrement, que les producteurs, conscients des avantages de cette culture, l'ont vulgarisée et imposée", a-t-elle conclu.

Tous ont souhaité que l'État ivoirien puisse désormais appuyer et développer la filière et ce, en investissant davantage dans la transformation locale de la noix de cajou, solution majeure aux infortunes diverses qui, depuis 2918, minent la commercialisation.

(AIP)

jbm/fmo
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