La cérémonie d’ouverture des festivités marquant célébration des 10 ans du Journal l’économie s’est déroulée ce mardi 26 mars, sous la présidence de Me Kouassi Patrice, avocat de profession et Député de Yamoussoukro, qui a animé une conférence inaugurale sur : « le rôle et la contribution de l’avocat dans le développement d’une entreprise ».
L’importance d’avoir un avocat d’affaire face aux appréhensions que certains chefs d’entreprises et le citoyen lambda ont de cette profession qui s’avère l’un des piliers de la réussite dans les affaires.
Selon le conférencier, Me Kouassi Parfait, les dispositions préalables pour la création d’une entreprise, c’est d’aller rencontrer un avocat d’affaire pour lui soumettre votre projet. Et, lui présenter, l’objet de votre entreprise. ‘’L’avocat d’affaire doit être identifié comme un partenaire important dans la création d’une entreprise’’.
Malheureusement, le recours aux services d’un avocat d’affaire n’est pas une pratique récurrente dans les mœurs des ivoiriens qui optent pour l’entrepreneuriat ou pour les affaires. C’est une pratique méconnue en Côte d’Ivoire. Ce manque de culture de l’avocat d’affaire s’explique, selon Me Kouassi parfait, par le fait qu’en Côte d’Ivoire, la culture francophone veut que l’avocat soit celui du contentieux, l’avocat du tribunal. « C’est-à-dire quand on a un problème, c’est là qu’on va voir l’avocat parce qu’on le voit comme étant quelqu’un qui règle les problèmes au tribunal », a-t-il observé.
Contrairement aux anglo-saxons qui eux, ont une culture de l’avocat conseil à qui l’on a recours avant pour éviter des problèmes. C’est un problème culturel qui fait qu’en Côte d’Ivoire, on ne va pas voir l’avocat d’affaire de façon spontanée. « La meilleure illustration : quelques fois vous rencontrez des partenaires pour discuter affaire, quand vous venez avec votre avocat, ils vous disent qu’on n’est pas encore au tribunal pourquoi vous venez avec votre avocat ? », a-t-il fait savoir.
En outre, ce que l’avocat de profession conseille, face à une certaine génération où l’avocat était vu comme celui du contentieux, la nouvelle génération doit l’avoir (avocat d’affaire) comme un partenaire. Comme conseil, quelqu’un qui vient en amont pour prévenir et éviter le contentieux. « Par ignorance on pose des actes qui demain deviennent conflictuels. L’avocat d’affaire est dans une démarche aujourd’hui, qui veut tout faire pour éviter que le contentieux n’arrive », a souligné Me Kouassi Parfait.
Cependant, poursuit-il, cette démarche ne peut se faire sans l’entrepreneur, ‘’si l’entrepreneur lui-même ne voit pas l’intérêt de l’accompagnement de l’avocat d’affaire’’. Il s’est également opposé à l’argument de certains qui prétendent que le coût des services d’un avocat d’affaire est très élevé. A cela, il répond que c’est une idée préconçue qu’il faut battre en brèche, en allant se renseigner sans tabou auprès d’un avocat d’affaire.
JOB
L’importance d’avoir un avocat d’affaire face aux appréhensions que certains chefs d’entreprises et le citoyen lambda ont de cette profession qui s’avère l’un des piliers de la réussite dans les affaires.
Selon le conférencier, Me Kouassi Parfait, les dispositions préalables pour la création d’une entreprise, c’est d’aller rencontrer un avocat d’affaire pour lui soumettre votre projet. Et, lui présenter, l’objet de votre entreprise. ‘’L’avocat d’affaire doit être identifié comme un partenaire important dans la création d’une entreprise’’.
Malheureusement, le recours aux services d’un avocat d’affaire n’est pas une pratique récurrente dans les mœurs des ivoiriens qui optent pour l’entrepreneuriat ou pour les affaires. C’est une pratique méconnue en Côte d’Ivoire. Ce manque de culture de l’avocat d’affaire s’explique, selon Me Kouassi parfait, par le fait qu’en Côte d’Ivoire, la culture francophone veut que l’avocat soit celui du contentieux, l’avocat du tribunal. « C’est-à-dire quand on a un problème, c’est là qu’on va voir l’avocat parce qu’on le voit comme étant quelqu’un qui règle les problèmes au tribunal », a-t-il observé.
Contrairement aux anglo-saxons qui eux, ont une culture de l’avocat conseil à qui l’on a recours avant pour éviter des problèmes. C’est un problème culturel qui fait qu’en Côte d’Ivoire, on ne va pas voir l’avocat d’affaire de façon spontanée. « La meilleure illustration : quelques fois vous rencontrez des partenaires pour discuter affaire, quand vous venez avec votre avocat, ils vous disent qu’on n’est pas encore au tribunal pourquoi vous venez avec votre avocat ? », a-t-il fait savoir.
En outre, ce que l’avocat de profession conseille, face à une certaine génération où l’avocat était vu comme celui du contentieux, la nouvelle génération doit l’avoir (avocat d’affaire) comme un partenaire. Comme conseil, quelqu’un qui vient en amont pour prévenir et éviter le contentieux. « Par ignorance on pose des actes qui demain deviennent conflictuels. L’avocat d’affaire est dans une démarche aujourd’hui, qui veut tout faire pour éviter que le contentieux n’arrive », a souligné Me Kouassi Parfait.
Cependant, poursuit-il, cette démarche ne peut se faire sans l’entrepreneur, ‘’si l’entrepreneur lui-même ne voit pas l’intérêt de l’accompagnement de l’avocat d’affaire’’. Il s’est également opposé à l’argument de certains qui prétendent que le coût des services d’un avocat d’affaire est très élevé. A cela, il répond que c’est une idée préconçue qu’il faut battre en brèche, en allant se renseigner sans tabou auprès d’un avocat d’affaire.
JOB
