Abidjan, le 29 Mars 2019 - L’Agence Française de Développement (AFD) et le Secrétariat Exécutif Permanent de la REDD+ (SEP REDD+) ont effectué une visite de terrain à Mopodji, à proximité de la forêt classée de Yaya, dans le département d’Alépé. Cette visite avait pour objectif de présenter l’état d’avancement de la mise en œuvre des activités du projet REDD+ de la Mé.
La délégation a visité 5 sites sur lesquels les producteurs ont bénéficié de l’appui technique du Secrétariat Exécutif Permanent de la REDD+ sur financement du Contrat de Développement et de Désendettement (C2D). Les sites visités ont permis à la mission de s’imprégner des mesures d’accompagnement mises en œuvre.
Sur le 1er site, les producteurs ont été accompagnés en vue de la régénération de vieilles plantations de café à travers une association entre le café et des cultures vivrières sur une parcelle et le reboisement de l’espèce de bois gmelina sur une autre.
Le 2ème site visité est celui de M. ZOUGRANA. Sur cette parcelle, à l’instar d’autres planteurs de Mopodji, ce producteur a été accompagné pour le reboisement avec du « Gmelina », une espèce d’arbre à croissance rapide. Dans cette localité, plus d’une trentaine d’hectares ont été reboisés dans le cadre du projet.
Après Mopodji, une parcelle régénérée de cacao en association avec de l’hévéa a été visitée. Cette étape a été marquée par une démonstration d’épandage de fiente de poule dont le projet fait la promotion afin d’accroître le rendement des plantations de cacaoyer. La mesure portant sur l’amélioration de la saignée de l’hévéa a également été présentée à la mission. Selon N’DRI Brou, bénéficiaire d’une formation de 7 mois, la nouvelle technique augmente doublement la quantité de caoutchouc récoltée.
La mission s’est ensuite rendue sur le dernier site où, dans le cadre de l’engagement du secteur privé au mécanisme REDD+, une superficie de 5 hectares a fait l’objet d’un reboisement en partenariat avec la société Tranchivoire. Sur cette parcelle, des plants d’«Acajou» et de «Niangon» ont été introduits dans une parcelle de cacao.
Après cette visite de site, le Plan de Développement Local du village de Mopodji, élaboré en collaboration avec le Ministère du Plan et du Développement, a été présenté par le comité en charge de sa mise en œuvre. Pour l’accompagnement de ce plan, le village a bénéficié d’un appui de 10 000 000 F CFA du Contrat de Désendettement et de Développement(C2D) pour la réalisation de 2 projets prioritaires, à savoir, la réhabilitation du groupe scolaire et du centre de santé du village. Cette présentation a précédé la visite de l’école de Mopodji où plusieurs bâtiments et la cantine ne sont pas fonctionnels.
Au terme de cette mission, le Secrétaire Exécutif Permanent de la REDD+ (SEP REDD+) a exhorté le Comité de Développement local de Mopodji à poursuivre la mise en œuvre de ce Plan de Développement avec l’appui d’autres donateurs. Colonel AHOULOU Kouamé Ernest a par ailleurs invité les paysans du village à mieux s’approprier les techniques d’agriculture zéro-déforestation dont l’agroforesterie, la diversification des systèmes de culture afin qu’ils aient plus de revenus tout en préservant les ressources de la forêt.
Pour sa part, le Chef de la délégation de l’Agence Française de Développement (AFD) a rappelé que le Contrat de Désendettement apporte un appui à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale REDD+ à travers le Projet REDD+ de la Mé à hauteur de 1 milliard 600 millions de F CFA. M. Thierry DUPLAN d’ajouter que ce projet combine des actions à la fois transversales et sectorielles en vue de réduire la déforestation et d’améliorer les conditions de vie des populations vivant à la périphérie des forêts classées de Mabi et Yaya.
Le projet REDD+ de la Mé a été lancé officiellement le 09 décembre 2016, pour une durée de 3 ans. Il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation tout en améliorant les conditions de vie des populations riveraines des forêts classées de Mabi et Yaya. Au terme des 2 premières années de sa mise en œuvre, l’on peut notamment citer comme principales réalisations : la sélection de 7 projets dédiés à la mise en œuvre des Plans de Développement Locaux dans les secteurs santé et éducation, la finalisation de la sensibilisation de proximité sur les législations foncière et forestière qui aura touché au final plus de 4000 personnes, la finalisation de la délimitation des territoires de village du département d’Alépé et le démarrage des activités de délivrance des certificats fonciers. Il y’a également l’accompagnement de près de 1000 exploitations agricoles familiales sur plus de 3000 hectares avec en point d’orgue, la certification biologique obtenue par la Société Coopérative Simplifiée des Producteurs de Cacao Biologique de la Mé (PCBM) et des effets déjà très positifs concernant la saignée améliorée.150 hectares de forêts ont été reboisés, 20 charbonniers formés aux techniques de carbonisation améliorée et 5 projets d’énergie domestique durable ont été financés (production de biogaz, fabrication du bio charbon, construction de fours améliorés).
La délégation a visité 5 sites sur lesquels les producteurs ont bénéficié de l’appui technique du Secrétariat Exécutif Permanent de la REDD+ sur financement du Contrat de Développement et de Désendettement (C2D). Les sites visités ont permis à la mission de s’imprégner des mesures d’accompagnement mises en œuvre.
Sur le 1er site, les producteurs ont été accompagnés en vue de la régénération de vieilles plantations de café à travers une association entre le café et des cultures vivrières sur une parcelle et le reboisement de l’espèce de bois gmelina sur une autre.
Le 2ème site visité est celui de M. ZOUGRANA. Sur cette parcelle, à l’instar d’autres planteurs de Mopodji, ce producteur a été accompagné pour le reboisement avec du « Gmelina », une espèce d’arbre à croissance rapide. Dans cette localité, plus d’une trentaine d’hectares ont été reboisés dans le cadre du projet.
Après Mopodji, une parcelle régénérée de cacao en association avec de l’hévéa a été visitée. Cette étape a été marquée par une démonstration d’épandage de fiente de poule dont le projet fait la promotion afin d’accroître le rendement des plantations de cacaoyer. La mesure portant sur l’amélioration de la saignée de l’hévéa a également été présentée à la mission. Selon N’DRI Brou, bénéficiaire d’une formation de 7 mois, la nouvelle technique augmente doublement la quantité de caoutchouc récoltée.
La mission s’est ensuite rendue sur le dernier site où, dans le cadre de l’engagement du secteur privé au mécanisme REDD+, une superficie de 5 hectares a fait l’objet d’un reboisement en partenariat avec la société Tranchivoire. Sur cette parcelle, des plants d’«Acajou» et de «Niangon» ont été introduits dans une parcelle de cacao.
Après cette visite de site, le Plan de Développement Local du village de Mopodji, élaboré en collaboration avec le Ministère du Plan et du Développement, a été présenté par le comité en charge de sa mise en œuvre. Pour l’accompagnement de ce plan, le village a bénéficié d’un appui de 10 000 000 F CFA du Contrat de Désendettement et de Développement(C2D) pour la réalisation de 2 projets prioritaires, à savoir, la réhabilitation du groupe scolaire et du centre de santé du village. Cette présentation a précédé la visite de l’école de Mopodji où plusieurs bâtiments et la cantine ne sont pas fonctionnels.
Au terme de cette mission, le Secrétaire Exécutif Permanent de la REDD+ (SEP REDD+) a exhorté le Comité de Développement local de Mopodji à poursuivre la mise en œuvre de ce Plan de Développement avec l’appui d’autres donateurs. Colonel AHOULOU Kouamé Ernest a par ailleurs invité les paysans du village à mieux s’approprier les techniques d’agriculture zéro-déforestation dont l’agroforesterie, la diversification des systèmes de culture afin qu’ils aient plus de revenus tout en préservant les ressources de la forêt.
Pour sa part, le Chef de la délégation de l’Agence Française de Développement (AFD) a rappelé que le Contrat de Désendettement apporte un appui à la mise en œuvre de la Stratégie Nationale REDD+ à travers le Projet REDD+ de la Mé à hauteur de 1 milliard 600 millions de F CFA. M. Thierry DUPLAN d’ajouter que ce projet combine des actions à la fois transversales et sectorielles en vue de réduire la déforestation et d’améliorer les conditions de vie des populations vivant à la périphérie des forêts classées de Mabi et Yaya.
Le projet REDD+ de la Mé a été lancé officiellement le 09 décembre 2016, pour une durée de 3 ans. Il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation tout en améliorant les conditions de vie des populations riveraines des forêts classées de Mabi et Yaya. Au terme des 2 premières années de sa mise en œuvre, l’on peut notamment citer comme principales réalisations : la sélection de 7 projets dédiés à la mise en œuvre des Plans de Développement Locaux dans les secteurs santé et éducation, la finalisation de la sensibilisation de proximité sur les législations foncière et forestière qui aura touché au final plus de 4000 personnes, la finalisation de la délimitation des territoires de village du département d’Alépé et le démarrage des activités de délivrance des certificats fonciers. Il y’a également l’accompagnement de près de 1000 exploitations agricoles familiales sur plus de 3000 hectares avec en point d’orgue, la certification biologique obtenue par la Société Coopérative Simplifiée des Producteurs de Cacao Biologique de la Mé (PCBM) et des effets déjà très positifs concernant la saignée améliorée.150 hectares de forêts ont été reboisés, 20 charbonniers formés aux techniques de carbonisation améliorée et 5 projets d’énergie domestique durable ont été financés (production de biogaz, fabrication du bio charbon, construction de fours améliorés).