Le président de la Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire (CCM-CI), El Hamzaoui Saad, a invité vendredi à Abidjan les entreprises locales à investir au Maroc, où s’exporte l’« attiéké », un mets ivoirien très prisé, fait à base de semoule de manioc, lors d’une soirée des leaders.
« La Chambre de commerce marocaine en Côte d’Ivoire a aidé des entreprises ivoiriennes à aller s’installer au Maroc dans plusieurs domaines d’activités. Une dame nous a sollicité dans le domaine des fruits et une autre au niveau d’un commerce très très juteux, qui est l’attiéké », a indiqué M. Saad à APA.
M. Saad s’exprimait en marge d’une rencontre des leaders organisée par le groupe Investor Africa en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire autour du thème : la coopération sud-Sud au service du développement des entreprises.
L’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, était l’invité d’honneur de cette soirée des leaders. Il a développé la thématique sur la coopération Sud-Sud qui a pris son envol entre les deux pays, faisant observer que le leadership repose sur la vision.
Le Royaume chérifien, dira-t-il, intervient en Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays du continent sur des axes de coopération définis par Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui envisage de faire des relations Sud-Sud un maillon tangible du développement de l’Afrique.
« Le Maroc est ouvert, ça ne dépend que des investisseurs ivoiriens d’aller prospecter (le Royaume). Des organismes dédiés et outillés sont prêts à les accompagner », a assuré le diplomate marocain, ajoutant que l’ambassade peut leur donner des conseils en amont.
« Aujourd’hui, on essaie de promouvoir le Programme national de développement (PND, 2016-2020) de la Côte d’Ivoire », d’un montant global de 30.000 milliards Fcfa et « on devrait avoir une réunion au Maroc avec Casablanca finance city », a-t-il relevé.
Cette rencontre devrait se tenir « avec le ministre ivoirien des Finances et la ministre en charge du Plan et du développement, Nialé Kaba, pour vendre les projets de ce programme aux entrepreneurs marocains au sein du Patronat et de l’écosystème financier », a-t-il poursuivi.
Pour lui, l’entrepreneur doit avoir une idée, mais il devrait bien articuler ses affaires. Et ce, à travers une vision pour saisir les opportunités d’affaires qui sont réelles au Maroc, avec des besoins dans les domaines de « l’immobilier, la torréfaction du café, la transformation de fruits ».
Poursuivant, il a ajouté que «s’il y a des expertises ivoiriennes, il n’y a aucun problème pour aller investir au Maroc», où il n’y a pas de visa entre le royaume et la Côte d’Ivoire.
Des Ivoiriens d’origine libanaise opèrent au Maroc. « On serait heureux d’avoir des investisseurs ivoiriens, c’est une question de vision », renchérit M. Saad qui fait savoir qu’il existe des avantages et une panoplie d’incitations en faveur des investisseurs au Maroc.
Le Maroc est aujourd’hui le deuxième investisseur privé étranger de la Côte d’Ivoire, selon les données officielles de 2018, avec «plus de 200 milliards Fcfa d’investissements. Nous souhaiterions qu’il y ait plus d’exportations ivoiriennes vers le Maroc », lance M. Kettani.
Les entreprises marocaines en Côte d’Ivoire exercent dans plusieurs domaines, entre autres, la téléphonie, les BTP, les banques et les assurances. « Le Maroc était le premier pays investisseur étranger en 2015 et 2016 » devant des partenaires économiques comme la France et l’Île Maurice.
AP/ls/APA
« La Chambre de commerce marocaine en Côte d’Ivoire a aidé des entreprises ivoiriennes à aller s’installer au Maroc dans plusieurs domaines d’activités. Une dame nous a sollicité dans le domaine des fruits et une autre au niveau d’un commerce très très juteux, qui est l’attiéké », a indiqué M. Saad à APA.
M. Saad s’exprimait en marge d’une rencontre des leaders organisée par le groupe Investor Africa en partenariat avec la Chambre de commerce et d’industrie marocaine en Côte d’Ivoire autour du thème : la coopération sud-Sud au service du développement des entreprises.
L’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, était l’invité d’honneur de cette soirée des leaders. Il a développé la thématique sur la coopération Sud-Sud qui a pris son envol entre les deux pays, faisant observer que le leadership repose sur la vision.
Le Royaume chérifien, dira-t-il, intervient en Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays du continent sur des axes de coopération définis par Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui envisage de faire des relations Sud-Sud un maillon tangible du développement de l’Afrique.
« Le Maroc est ouvert, ça ne dépend que des investisseurs ivoiriens d’aller prospecter (le Royaume). Des organismes dédiés et outillés sont prêts à les accompagner », a assuré le diplomate marocain, ajoutant que l’ambassade peut leur donner des conseils en amont.
« Aujourd’hui, on essaie de promouvoir le Programme national de développement (PND, 2016-2020) de la Côte d’Ivoire », d’un montant global de 30.000 milliards Fcfa et « on devrait avoir une réunion au Maroc avec Casablanca finance city », a-t-il relevé.
Cette rencontre devrait se tenir « avec le ministre ivoirien des Finances et la ministre en charge du Plan et du développement, Nialé Kaba, pour vendre les projets de ce programme aux entrepreneurs marocains au sein du Patronat et de l’écosystème financier », a-t-il poursuivi.
Pour lui, l’entrepreneur doit avoir une idée, mais il devrait bien articuler ses affaires. Et ce, à travers une vision pour saisir les opportunités d’affaires qui sont réelles au Maroc, avec des besoins dans les domaines de « l’immobilier, la torréfaction du café, la transformation de fruits ».
Poursuivant, il a ajouté que «s’il y a des expertises ivoiriennes, il n’y a aucun problème pour aller investir au Maroc», où il n’y a pas de visa entre le royaume et la Côte d’Ivoire.
Des Ivoiriens d’origine libanaise opèrent au Maroc. « On serait heureux d’avoir des investisseurs ivoiriens, c’est une question de vision », renchérit M. Saad qui fait savoir qu’il existe des avantages et une panoplie d’incitations en faveur des investisseurs au Maroc.
Le Maroc est aujourd’hui le deuxième investisseur privé étranger de la Côte d’Ivoire, selon les données officielles de 2018, avec «plus de 200 milliards Fcfa d’investissements. Nous souhaiterions qu’il y ait plus d’exportations ivoiriennes vers le Maroc », lance M. Kettani.
Les entreprises marocaines en Côte d’Ivoire exercent dans plusieurs domaines, entre autres, la téléphonie, les BTP, les banques et les assurances. « Le Maroc était le premier pays investisseur étranger en 2015 et 2016 » devant des partenaires économiques comme la France et l’Île Maurice.
AP/ls/APA