« Ce que femme veut… » est une élision de l'adage « Ce que femme veut, DIEU le veut ».
En réalité, la première moitié de ce proverbe est souvent citée seule : « Ce que femme veut... », tandis que la seconde moitié peut varier de manière tantôt humoristique, tantôt sérieuse :
De fait, la vrai version reste : « Mais ce que femme veut, si DIEU ne le veut pas, le diable, du moins, y aide. »
Personnages réels, légendaires ou mythiques, les femmes suscitent, quelquefois, comme dans la mythologie grecque, l'admiration et la peur, pour la puissance et la compétence de leurs esprits.
Ces êtres redoutables refusent souvent de demeurer inertes, passives et soumises en face de l'injustice qui leur est faite, et se servent, pour rebondir, de la supériorité de leur pouvoir intellectuel.
Souvenirs…
24 décembre 1949. Grand Bassam.
A la suite de l’incarcération de leurs époux, la même année, les femmes décident de marcher sur Grand Bassam pour obtenir leur libération et pour s’insurger contre le colonialisme. Elles se dirigent sur Grand Bassam en empruntant l’actuel pont de la victoire, avec l’objectif de rallier la prison civile située à quelques mètres à l’est de ce pont. Malheureusement, elles sont arrêtées par les autorités coloniales, puis brutalisées avant d’être, pour certaines, tuées.
Leurs époux n’ont pas été libérés, certes, mais le courage de ces femmes est à saluer.
En mémoire de cet événement tragique, le pont de la victoire a été construit pour saluer leur soulèvement.
Autres temps...autres contextes…
Elles ne sont pas ZOGBO Ceza Galo Marie (nom de jeune fille de SERY Marie KORE), ni THOMAS Anne Marie ESSY épouse RAGGI, ni encore Assa N’GBIN de Tomidi (aujourd’hui Toumodi), encore moins Abla POKOU….Ces femmes qui ont donné de leur être pour la libération de la Côte d’Ivoire. Libération politique.
Elles sont, Rose BANCHI DON MELLO, Gertrude KONE DOUYERE KOUASSI, Aïcha CHERIF, Flore KOUASSI DJA LAGO, Christiane BEBEON AKA DUNCAN, Claudine KOUADIO BLEHON ZEKRE, Aminata KONE, etc…
Leur point commun ? Elles œuvrent (très discrètement) pour une tout autre libération de notre pays. Libération économique.
Devant la fiscalité jugée paralysante par les entreprises et le faible niveau de financement des activités économiques ; le manque de politique d’incitation à la modernisation des entreprises du secteur informel ; l’insuffisance de gouvernance proactive et participative, le déficit pédagogique autant chez l’État que chez le Secteur Privé, sans oublier le chômage, dont les principales causes sont attribuées à plusieurs facteurs parmi lesquels la demande globale, l’instabilité et la complexité du marché du travail…
Comment ne pas avoir recours à un leadership au féminin dans un rôle discret mais incontournable, à ces dames qui, sans être Helen Johnson-Sirleaf du Libéria, ni Linah MOHOHLO du Botswana, (Gouverneure de la Banque Centrale), font appel à un leadership à la fois authentique, participatif, régulateur, inspirant et confiant pour optimiser l’adhésion des agents économiques aux reformes et améliorer l’efficacité des cadres de concertation en les rendant plus inclusifs ?
Liberté, efficacité et ténacité… sans visibilité !
Tel semble être leur leitmotiv.
A l’ombre, que dis-je, aux côtés des acteurs du Dialogue Etat Secteur Privé aux couleurs fortement masculines, elles œuvrent pour une meilleure performance de notre économie et pour une concertation à valeur ajoutée dans lesquelles, bienveillance, empathie et coopération restent leurs maîtres mots, avec le mot juste, le geste adéquat et la touche spéciale.
Comme dans la mythologie grecque, ces dames se distinguent par leur esprit et leur intellect qui émergent, tout-puissants, du monde fantastique du mythe.
Les Grecs n'étaient pas dévoués à leurs mythes avec la foi aveugle exigée par les religions orientales. Ils les tiennent exactement pour ce qu'ils sont : symbolisme et allégorie.
De même, le cœur du mythe, pour chacune de ces dames, contient une valeur symbolique particulière qui fait de chacune d’elle, une figure unique, mais en même temps, établit des relations entre elles.
Femmes suspendues entre mythe, histoire et actualités.
Femmes qui vivent, façonnent et sont façonnées par le Dialogue Etat Secteur Privé.
Femmes qui, dans la couleur de leur engagement au quotidien, s'agrippent au fil d'Ariane.
Femmes de mission et de devoir…toujours dans un élan sacrificiel…
La raison et les actions qu'elles osent dans le Dialogue Public Privé gravent leurs images dans la stèle du temps…
L’évocation de leurs actes devra, pour ce faire, traverser le temps…
C’est que, même dans leurs miroirs brisés, les femmes de tous les temps retrouvent sans cesse des fragments de leur propre forme.
Liberté, efficacité et ténacité… avec visibilité, cette fois !
Pour les femmes du Dialogue Etat Secteur Privé.
Voilà l’objectif de cette dix-neuvième sortie de Twins magazine !
Zoom sur ces amazones des temps nouveaux… afin que ce qu’elles veulent, DIEU aussi le veuille.
Bonne lecture et à très bientôt !
par Charles ZOKO SEBE
Rédacteur en chef
zokosebe@yahoo.fr
En réalité, la première moitié de ce proverbe est souvent citée seule : « Ce que femme veut... », tandis que la seconde moitié peut varier de manière tantôt humoristique, tantôt sérieuse :
De fait, la vrai version reste : « Mais ce que femme veut, si DIEU ne le veut pas, le diable, du moins, y aide. »
Personnages réels, légendaires ou mythiques, les femmes suscitent, quelquefois, comme dans la mythologie grecque, l'admiration et la peur, pour la puissance et la compétence de leurs esprits.
Ces êtres redoutables refusent souvent de demeurer inertes, passives et soumises en face de l'injustice qui leur est faite, et se servent, pour rebondir, de la supériorité de leur pouvoir intellectuel.
Souvenirs…
24 décembre 1949. Grand Bassam.
A la suite de l’incarcération de leurs époux, la même année, les femmes décident de marcher sur Grand Bassam pour obtenir leur libération et pour s’insurger contre le colonialisme. Elles se dirigent sur Grand Bassam en empruntant l’actuel pont de la victoire, avec l’objectif de rallier la prison civile située à quelques mètres à l’est de ce pont. Malheureusement, elles sont arrêtées par les autorités coloniales, puis brutalisées avant d’être, pour certaines, tuées.
Leurs époux n’ont pas été libérés, certes, mais le courage de ces femmes est à saluer.
En mémoire de cet événement tragique, le pont de la victoire a été construit pour saluer leur soulèvement.
Autres temps...autres contextes…
Elles ne sont pas ZOGBO Ceza Galo Marie (nom de jeune fille de SERY Marie KORE), ni THOMAS Anne Marie ESSY épouse RAGGI, ni encore Assa N’GBIN de Tomidi (aujourd’hui Toumodi), encore moins Abla POKOU….Ces femmes qui ont donné de leur être pour la libération de la Côte d’Ivoire. Libération politique.
Elles sont, Rose BANCHI DON MELLO, Gertrude KONE DOUYERE KOUASSI, Aïcha CHERIF, Flore KOUASSI DJA LAGO, Christiane BEBEON AKA DUNCAN, Claudine KOUADIO BLEHON ZEKRE, Aminata KONE, etc…
Leur point commun ? Elles œuvrent (très discrètement) pour une tout autre libération de notre pays. Libération économique.
Devant la fiscalité jugée paralysante par les entreprises et le faible niveau de financement des activités économiques ; le manque de politique d’incitation à la modernisation des entreprises du secteur informel ; l’insuffisance de gouvernance proactive et participative, le déficit pédagogique autant chez l’État que chez le Secteur Privé, sans oublier le chômage, dont les principales causes sont attribuées à plusieurs facteurs parmi lesquels la demande globale, l’instabilité et la complexité du marché du travail…
Comment ne pas avoir recours à un leadership au féminin dans un rôle discret mais incontournable, à ces dames qui, sans être Helen Johnson-Sirleaf du Libéria, ni Linah MOHOHLO du Botswana, (Gouverneure de la Banque Centrale), font appel à un leadership à la fois authentique, participatif, régulateur, inspirant et confiant pour optimiser l’adhésion des agents économiques aux reformes et améliorer l’efficacité des cadres de concertation en les rendant plus inclusifs ?
Liberté, efficacité et ténacité… sans visibilité !
Tel semble être leur leitmotiv.
A l’ombre, que dis-je, aux côtés des acteurs du Dialogue Etat Secteur Privé aux couleurs fortement masculines, elles œuvrent pour une meilleure performance de notre économie et pour une concertation à valeur ajoutée dans lesquelles, bienveillance, empathie et coopération restent leurs maîtres mots, avec le mot juste, le geste adéquat et la touche spéciale.
Comme dans la mythologie grecque, ces dames se distinguent par leur esprit et leur intellect qui émergent, tout-puissants, du monde fantastique du mythe.
Les Grecs n'étaient pas dévoués à leurs mythes avec la foi aveugle exigée par les religions orientales. Ils les tiennent exactement pour ce qu'ils sont : symbolisme et allégorie.
De même, le cœur du mythe, pour chacune de ces dames, contient une valeur symbolique particulière qui fait de chacune d’elle, une figure unique, mais en même temps, établit des relations entre elles.
Femmes suspendues entre mythe, histoire et actualités.
Femmes qui vivent, façonnent et sont façonnées par le Dialogue Etat Secteur Privé.
Femmes qui, dans la couleur de leur engagement au quotidien, s'agrippent au fil d'Ariane.
Femmes de mission et de devoir…toujours dans un élan sacrificiel…
La raison et les actions qu'elles osent dans le Dialogue Public Privé gravent leurs images dans la stèle du temps…
L’évocation de leurs actes devra, pour ce faire, traverser le temps…
C’est que, même dans leurs miroirs brisés, les femmes de tous les temps retrouvent sans cesse des fragments de leur propre forme.
Liberté, efficacité et ténacité… avec visibilité, cette fois !
Pour les femmes du Dialogue Etat Secteur Privé.
Voilà l’objectif de cette dix-neuvième sortie de Twins magazine !
Zoom sur ces amazones des temps nouveaux… afin que ce qu’elles veulent, DIEU aussi le veuille.
Bonne lecture et à très bientôt !
par Charles ZOKO SEBE
Rédacteur en chef
zokosebe@yahoo.fr