Depuis 2011 le secteur éducation-formation bénéficie d’un fort soutien de l’Etat, afin de doter le pays d’un système éducatif performant. Dans cet entretien au Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG), la Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Kandia Camara, parle des résultats obtenus et des défis à relever.
Madame la Ministre, le secteur éducation-formation bénéficie d’une attention soutenue de la part du gouvernement. Comment cela se traduit-il ?
Cette attention soutenue se traduit, entre autres, par le fait que 6 % du Produit Intérieur Brut (PIB) sont consacrés au secteur de l’éducation-formation dans son ensemble. On note aussi le vote en septembre 2015 de la Loi sur l’Ecole Obligatoire et la réinstauration des cours de mercredi, pour l’atteinte des quantums horaires normaux. Nous avons désormais, 1 020 heures d’apprentissage par an, contre 800 auparavant. Par ailleurs, 54 318 personnels enseignants et d’encadrement ont été recrutés.
Au niveau des infrastructures, sur la période 2011-2018, le gouvernement a construit 30 621 salles de classe du préscolaire et du primaire, 242 établissements secondaires, 2 CAFOP et 7 établissements d’enseignement technique et professionnel. Sur la même période, 3 616 salles de classe du préscolaire et du primaire, 9 CAFOP et 38 lycées et collèges ont été réhabilités. En outre, 53 milliards de FCFA ont été investis pour l’acquisition de 725 623 tables-bancs et 94 milliards de FCFA pour l’achat de manuels et kits scolaires.
De manière plus précise, pourriez-vous nous indiquer quelques résultats obtenus depuis 2011 ?
Les différentes mesures ont donné des résultats significatifs. Le taux de scolarisation dans le secondaire général est passé de 47,3 % en 2012 à 66,6 % en 2017. Le taux de transition du primaire au secondaire est passé de 50,40 % en 2011 à 79,80 % en 2017. Et, grâce aux 127 collèges de proximité construits depuis 2015, les élèves des localités concernées vivent désormais dans un rayon de 5 km de leur école, contre 20 km auparavant. On note aussi l’impact des 5 688 cantines scolaires sur le territoire national qui contribuent à l’amélioration du rendement scolaire. Ainsi, dans les écoles primaires disposant d’une cantine, le taux de réussite est passé de 62,6 % en 2012 à 74,61 % en 2015.
Qu’en est-il de la scolarisation de la jeune fille ?
Cette politique constitue un axe majeur de la politique du gouvernement. Et les résultats obtenus constituent une de nos plus grandes satisfactions. Les statistiques indiquent un taux brut de scolarisation de la jeune fille de 99,93 % en 2017-2018, contre 89,60 % en 2013-2014. Un autre aspect important est le maintien de la jeune fille dans le système scolaire jusqu’en classe de 3ème.
Le taux d’achèvement au premier cycle du secondaire est passé de 34,6 % en 2013-2014 à 54,6 % en 2017-2018. Cette politique du genre a pour but d’améliorer le niveau d’instruction de la jeune fille. Ainsi, sept (7) lycées de jeunes filles, avec internats seront construits à Daloa, San-Pedro, Bondoukou, Odienné, Dimbokro et dans la commune d’Abobo à Abidjan.
Il y a aussi le Programme Social du Gouvernement 2019-2020 qui vient en renfort …
A travers ce programme, le Président de la République Alassane Ouattara marque sa détermination à davantage améliorer les conditions d’étude et d’encadrement des élèves. Nous pourrons ainsi faire face aux défis, tels que la résorption du déficit chronique en enseignants, la fourniture en tables-bancs et la construction de latrines. Dans le primaire et le secondaire, nous procéderons au recrutement exceptionnel de 10 300 enseignants contractuels, soit 2 000 professeurs de lycée, 3000 professeurs de collège et 5 300 instituteurs adjoints.
En matière d’équipement, plus de 500 000 tables-bancs seront mis à disposition, pour le primaire, le secondaire général et l’enseignement technique. En outre, afin d’améliorer les conditions d’hygiène en milieu scolaire, 8 400 latrines seront construites dans les écoles en zones rurales. L’ensemble de ces actions est évalué à 54,601 milliards de FCFA. En plus de ces actions du Programme Social du Gouvernement, à partir de cette année 2019, nous construirons 4 500 salles de classe pour le primaire, 60 collèges à base quatre, 200 collèges de proximité, 6 lycées mixtes, 14 lycées et collèges et 2 lycées d’excellence à Grand-Bassam et Bingerville.
Madame la Ministre, le secteur éducation-formation bénéficie d’une attention soutenue de la part du gouvernement. Comment cela se traduit-il ?
Cette attention soutenue se traduit, entre autres, par le fait que 6 % du Produit Intérieur Brut (PIB) sont consacrés au secteur de l’éducation-formation dans son ensemble. On note aussi le vote en septembre 2015 de la Loi sur l’Ecole Obligatoire et la réinstauration des cours de mercredi, pour l’atteinte des quantums horaires normaux. Nous avons désormais, 1 020 heures d’apprentissage par an, contre 800 auparavant. Par ailleurs, 54 318 personnels enseignants et d’encadrement ont été recrutés.
Au niveau des infrastructures, sur la période 2011-2018, le gouvernement a construit 30 621 salles de classe du préscolaire et du primaire, 242 établissements secondaires, 2 CAFOP et 7 établissements d’enseignement technique et professionnel. Sur la même période, 3 616 salles de classe du préscolaire et du primaire, 9 CAFOP et 38 lycées et collèges ont été réhabilités. En outre, 53 milliards de FCFA ont été investis pour l’acquisition de 725 623 tables-bancs et 94 milliards de FCFA pour l’achat de manuels et kits scolaires.
De manière plus précise, pourriez-vous nous indiquer quelques résultats obtenus depuis 2011 ?
Les différentes mesures ont donné des résultats significatifs. Le taux de scolarisation dans le secondaire général est passé de 47,3 % en 2012 à 66,6 % en 2017. Le taux de transition du primaire au secondaire est passé de 50,40 % en 2011 à 79,80 % en 2017. Et, grâce aux 127 collèges de proximité construits depuis 2015, les élèves des localités concernées vivent désormais dans un rayon de 5 km de leur école, contre 20 km auparavant. On note aussi l’impact des 5 688 cantines scolaires sur le territoire national qui contribuent à l’amélioration du rendement scolaire. Ainsi, dans les écoles primaires disposant d’une cantine, le taux de réussite est passé de 62,6 % en 2012 à 74,61 % en 2015.
Qu’en est-il de la scolarisation de la jeune fille ?
Cette politique constitue un axe majeur de la politique du gouvernement. Et les résultats obtenus constituent une de nos plus grandes satisfactions. Les statistiques indiquent un taux brut de scolarisation de la jeune fille de 99,93 % en 2017-2018, contre 89,60 % en 2013-2014. Un autre aspect important est le maintien de la jeune fille dans le système scolaire jusqu’en classe de 3ème.
Le taux d’achèvement au premier cycle du secondaire est passé de 34,6 % en 2013-2014 à 54,6 % en 2017-2018. Cette politique du genre a pour but d’améliorer le niveau d’instruction de la jeune fille. Ainsi, sept (7) lycées de jeunes filles, avec internats seront construits à Daloa, San-Pedro, Bondoukou, Odienné, Dimbokro et dans la commune d’Abobo à Abidjan.
Il y a aussi le Programme Social du Gouvernement 2019-2020 qui vient en renfort …
A travers ce programme, le Président de la République Alassane Ouattara marque sa détermination à davantage améliorer les conditions d’étude et d’encadrement des élèves. Nous pourrons ainsi faire face aux défis, tels que la résorption du déficit chronique en enseignants, la fourniture en tables-bancs et la construction de latrines. Dans le primaire et le secondaire, nous procéderons au recrutement exceptionnel de 10 300 enseignants contractuels, soit 2 000 professeurs de lycée, 3000 professeurs de collège et 5 300 instituteurs adjoints.
En matière d’équipement, plus de 500 000 tables-bancs seront mis à disposition, pour le primaire, le secondaire général et l’enseignement technique. En outre, afin d’améliorer les conditions d’hygiène en milieu scolaire, 8 400 latrines seront construites dans les écoles en zones rurales. L’ensemble de ces actions est évalué à 54,601 milliards de FCFA. En plus de ces actions du Programme Social du Gouvernement, à partir de cette année 2019, nous construirons 4 500 salles de classe pour le primaire, 60 collèges à base quatre, 200 collèges de proximité, 6 lycées mixtes, 14 lycées et collèges et 2 lycées d’excellence à Grand-Bassam et Bingerville.
