Sous le leadership affirmé du président de la République, Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire a réalisé de grandes performances tant économiques que politiques et sociales, depuis la fin de la crise post-électorale de 2010-2011, d’où la tenue à Abidjan, de jeudi à dimanche, des 12èmes assises de la Fondation Mo Ibrahim dénommées “Ibrahim Governance Week (IGW)”.
La directrice générale de la Fondation Mo Ibrahim, Nathalie Delapalme, a souligné ces performances, jeudi, au cours d’un point presse tenu au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire où se dérouleront les assises, assurant que "la Côte d’Ivoire a accompli un parcours remarquable dans l’indice de gouvernance Mo Ibrahim au cours des 10 dernières années quand bien même il se classe 22ème sur les 54 pays du continent.
Ce "beau pays mérite d’être visité ou revisité par les 800 participants venant de divers pays", a -t-elle ajouté.
« Ce pays a un parcours impressionnant sur la bonne gouvernance depuis ces 10 dernières années, malgré la crise qu’elle a traversée en 2011. En 2017, la Côte d’Ivoire a été classée 22ème sur les 54 pays africains, ce qui la met en tête des progressistes. C’est un parcours remarquable! », a-t-elle justifié.
Premier producteur mondial de cacao et de noix de cajou, exportateur de pétrole doté d’une industrie manufacturière importante, la Côte d’Ivoire exerce une influence économique considérable dans la sous-région d’Afrique de l’Ouest, détenant 40% du PIB de la zone Uemoa. Malgré de récentes tensions au sein de la coalition au pouvoir, elle a retrouvé sa stabilité politique.
En août 2018, le président Alassane Ouattara a amnistié 800 détenus politiques poursuivis pour des crimes liés à la crise post-électorale de 2010-2011. Depuis lors, des centaines de prisonniers politiques ont été libérés, y compris l’ancienne première dame Simone Gbagbo.
Par ailleurs, le gouvernement a initié un dialogue avec l’ensemble de la classe politique pour réformer la Commission électorale indépendante, en vue de la présidentielle de 2020. Un scrutin aux enjeux importants aussi bien pour la consolidation de la paix et la stabilité politique que pour le maintien du rythme de la croissance économique.
En 2017, la Côte d’Ivoire a continué d’être une des économies les plus dynamiques d’Afrique, avec un taux de croissance qui devrait se maintenir autour de 7,6 %. Cette bonne performance s’explique par le rebond de l’agriculture et démontre la capacité de résistance du pays aux chocs internes et externes.
Les perspectives économiques pour les deux à trois prochaines années restent bonnes et, le taux de croissance du PIB devrait se maintenir autour de 7 % en 2018 et 2019. Cela permet d’envisager le maintien d’une inflation modérée et la maîtrise des finances publiques grâce à des politiques budgétaires et monétaires prudentes, ainsi qu’à la poursuite de réformes destinées à améliorer le climat des affaires et à promouvoir un usage efficace des partenariats public-privé, selon un rapport de la Banque mondiale.
Des négociations entreprises par le gouvernement avec les syndicats des travailleurs ont abouti à une trêve sociale, mettant fin à une série de revendications à l’origine de plusieurs mouvements de grèves qui ont paralysé l’administration et les services publics en 2017.
La Côte d’Ivoire a amélioré de surcroît son rang dans le classement Doing Business 2019 de la Banque mondiale publié le 31 octobre 2018. A en croire les résultats du rapport, elle figure parmi les 10 pays les plus réformateurs de ce classement avec l’Afghanistan, Djibouti, la Chine, l’Azerbaïdjan, l’Inde, le Togo, le Kenya, la Turquie et le Rwanda du fait des nombreuses réformes initiées à divers niveaux pour améliorer le climat des affaires. Ses décisions stratégiques touchent les domaines de la création d’entreprise même, l’obtention de crédit, et du paiement des impôts…
Plus spécifiquement, le rapport souligne les efforts fournis par le pays en termes de facilitation pour entamer une affaire, l’obtention des permis de construction, l’obtention de crédit, le paiement de taxes et l’exécution des contrats (élargissement du cadre alternatif de résolution des conflits).
L’indice de perception de la corruption publié ces dernières années par Transparency International indique une progression très significative de la Côte d’Ivoire qui est passée de la 136è place en 2013 à la 103è en 2017, soit un gain de 33 places. La Côte d’Ivoire a été également éligible au programme Compact du Millenium challenge corporation.
Le Prix Mo Ibrahim pour le leadership d’excellence en Afrique a été lancé en 2007. Il récompense, par un paiement initial de 5 millions de dollars et un paiement annuel à vie d’un montant de 200 000 dollars, des chefs d’État ayant exceptionnellement amélioré la sécurité, la santé, l’éducation, le développement économique et les droits politiques dans leurs pays, et transféré démocratiquement leurs pouvoirs à leurs successeurs.
Cette édition porte sur le thème “Jeunesse africaine: migration, faute d’emplois ? » Les travaux s’étendront sur trois jours à compter de vendredi. Outre les débats, IGW 2019 sera marqué par l’activité ‘’Now Generation Forum’’ et Leadership Ceremony consacré à Kofi Annan. Entre les sessions, Mo Ibrahim tiendra un Dialogue avec Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, de l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote, et du Président ivoirien, Alassane Ouattara.
(AIP)
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La directrice générale de la Fondation Mo Ibrahim, Nathalie Delapalme, a souligné ces performances, jeudi, au cours d’un point presse tenu au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire où se dérouleront les assises, assurant que "la Côte d’Ivoire a accompli un parcours remarquable dans l’indice de gouvernance Mo Ibrahim au cours des 10 dernières années quand bien même il se classe 22ème sur les 54 pays du continent.
Ce "beau pays mérite d’être visité ou revisité par les 800 participants venant de divers pays", a -t-elle ajouté.
« Ce pays a un parcours impressionnant sur la bonne gouvernance depuis ces 10 dernières années, malgré la crise qu’elle a traversée en 2011. En 2017, la Côte d’Ivoire a été classée 22ème sur les 54 pays africains, ce qui la met en tête des progressistes. C’est un parcours remarquable! », a-t-elle justifié.
Premier producteur mondial de cacao et de noix de cajou, exportateur de pétrole doté d’une industrie manufacturière importante, la Côte d’Ivoire exerce une influence économique considérable dans la sous-région d’Afrique de l’Ouest, détenant 40% du PIB de la zone Uemoa. Malgré de récentes tensions au sein de la coalition au pouvoir, elle a retrouvé sa stabilité politique.
En août 2018, le président Alassane Ouattara a amnistié 800 détenus politiques poursuivis pour des crimes liés à la crise post-électorale de 2010-2011. Depuis lors, des centaines de prisonniers politiques ont été libérés, y compris l’ancienne première dame Simone Gbagbo.
Par ailleurs, le gouvernement a initié un dialogue avec l’ensemble de la classe politique pour réformer la Commission électorale indépendante, en vue de la présidentielle de 2020. Un scrutin aux enjeux importants aussi bien pour la consolidation de la paix et la stabilité politique que pour le maintien du rythme de la croissance économique.
En 2017, la Côte d’Ivoire a continué d’être une des économies les plus dynamiques d’Afrique, avec un taux de croissance qui devrait se maintenir autour de 7,6 %. Cette bonne performance s’explique par le rebond de l’agriculture et démontre la capacité de résistance du pays aux chocs internes et externes.
Les perspectives économiques pour les deux à trois prochaines années restent bonnes et, le taux de croissance du PIB devrait se maintenir autour de 7 % en 2018 et 2019. Cela permet d’envisager le maintien d’une inflation modérée et la maîtrise des finances publiques grâce à des politiques budgétaires et monétaires prudentes, ainsi qu’à la poursuite de réformes destinées à améliorer le climat des affaires et à promouvoir un usage efficace des partenariats public-privé, selon un rapport de la Banque mondiale.
Des négociations entreprises par le gouvernement avec les syndicats des travailleurs ont abouti à une trêve sociale, mettant fin à une série de revendications à l’origine de plusieurs mouvements de grèves qui ont paralysé l’administration et les services publics en 2017.
La Côte d’Ivoire a amélioré de surcroît son rang dans le classement Doing Business 2019 de la Banque mondiale publié le 31 octobre 2018. A en croire les résultats du rapport, elle figure parmi les 10 pays les plus réformateurs de ce classement avec l’Afghanistan, Djibouti, la Chine, l’Azerbaïdjan, l’Inde, le Togo, le Kenya, la Turquie et le Rwanda du fait des nombreuses réformes initiées à divers niveaux pour améliorer le climat des affaires. Ses décisions stratégiques touchent les domaines de la création d’entreprise même, l’obtention de crédit, et du paiement des impôts…
Plus spécifiquement, le rapport souligne les efforts fournis par le pays en termes de facilitation pour entamer une affaire, l’obtention des permis de construction, l’obtention de crédit, le paiement de taxes et l’exécution des contrats (élargissement du cadre alternatif de résolution des conflits).
L’indice de perception de la corruption publié ces dernières années par Transparency International indique une progression très significative de la Côte d’Ivoire qui est passée de la 136è place en 2013 à la 103è en 2017, soit un gain de 33 places. La Côte d’Ivoire a été également éligible au programme Compact du Millenium challenge corporation.
Le Prix Mo Ibrahim pour le leadership d’excellence en Afrique a été lancé en 2007. Il récompense, par un paiement initial de 5 millions de dollars et un paiement annuel à vie d’un montant de 200 000 dollars, des chefs d’État ayant exceptionnellement amélioré la sécurité, la santé, l’éducation, le développement économique et les droits politiques dans leurs pays, et transféré démocratiquement leurs pouvoirs à leurs successeurs.
Cette édition porte sur le thème “Jeunesse africaine: migration, faute d’emplois ? » Les travaux s’étendront sur trois jours à compter de vendredi. Outre les débats, IGW 2019 sera marqué par l’activité ‘’Now Generation Forum’’ et Leadership Ceremony consacré à Kofi Annan. Entre les sessions, Mo Ibrahim tiendra un Dialogue avec Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, de l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote, et du Président ivoirien, Alassane Ouattara.
(AIP)
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