Abidjan - Lors de la causerie-débat du Mo Ibrahim Gouvernance Weekend (IGW), édition 2019, à Abidjan, tenue samedi entre Dr Mo Ibrahim et président ivoirien Alassane Ouattara, il a affirmé que l’ouverture des frontières et l’intégration sous-régionale permettra à l'Afrique de se développer et donner envie aux jeunes africains de rester chez eux.
Pour lui, si la Côte d’Ivoire est classée 22ème en 2018 et en tête des pays progressistes en Afrique selon les indices de la bonne gouvernance de la Fondation Mo Ibrahim, cela est dû au retour de la paix et à l’efficacité de son équipe gouvernementale.
Ce processus de progression pourrait freiner l’exode des jeunes africains, en particulier des jeunes ivoiriens qui y verront un espoir. Il reconnait également que la Côte d’Ivoire, avec six millions d’étrangers, soit 25% de la population générale, est un cas unique au monde, mais cela devait constituer une richesse à tous les niveaux, comme souhaité par le Président Houphouët-Boigny, qui est a fait melting pot. Cette particularité de la Côte d’Ivoire doit servir d’exemple aux yeux de tous.
Il affirme que l’Etat ne peut pas à lui seul embaucher tous ces jeunes compétents. Il encourage ainsi les investisseurs privés et étrangers à s’intéresser davantage à l’économie ivoirienne. L’ouverture des frontières et la libre circulation des marchandises sont des priorités.
« J’encourage les investisseurs privés et étrangers à créer des emplois car notre pays à les potentialités naturelle, culturelle et intellectuelle avec une croissance de 8% par an », a déclaré M. Ouattara.
Pour cela, le président Alassane Ouattara prône l’intégration économique sous-régionale comme solution à l’immigration des jeunes africains. Pour cela, il conseille aux jeunes de se former dans des filières pratiques, adaptées aux besoins des entreprises, sans oublier les TIC.
Mais avant toute chose, la paix est une priorité, tandis que le respect des libertés fondamentales, la sécurité, les bonnes pratiques politiques telle que la bonne gouvernance doivent être des réalités.
Il reconnait que la transformation des matières premières en local permettra à coup sûr de créer des emplois pour les jeunes. "Premier producteur de cacao, d’anacarde, d’ananas, etc. Mais seulement 20% de ces productions sont transformées localement. Nous avons l’impression que nos paysans travaillent pour les pays développés, et c’est bien dommage!», a-t-il déploré.
Au cours des échanges, le chef de l'Etat ivoirien est revenu sur sa candidature à un éventuel troisième mandat à la présidentielle de 2020.
« La morale voudrait qu’après 70 ans, nous, les hommes politiques, laissons la place à une nouvelle génération. Personnellement, je n’ai jamais fait plus de six ans à un poste tout au long de ma carrière professionnelle. Ce mandat qui fait bientôt 10 ans est le plus long. Mais je ne me prononcerai sur ma candidature qu’au terme de mon mandat en 2020, donc souffrez que je n’en dise pas plus maintenant », a-t-il soutenu.
La Fondation Mo Ibrahim soutient la bonne gouvernance publique et le leadership de qualité sur le continent africain.
(AIP)
tls/fmo
Pour lui, si la Côte d’Ivoire est classée 22ème en 2018 et en tête des pays progressistes en Afrique selon les indices de la bonne gouvernance de la Fondation Mo Ibrahim, cela est dû au retour de la paix et à l’efficacité de son équipe gouvernementale.
Ce processus de progression pourrait freiner l’exode des jeunes africains, en particulier des jeunes ivoiriens qui y verront un espoir. Il reconnait également que la Côte d’Ivoire, avec six millions d’étrangers, soit 25% de la population générale, est un cas unique au monde, mais cela devait constituer une richesse à tous les niveaux, comme souhaité par le Président Houphouët-Boigny, qui est a fait melting pot. Cette particularité de la Côte d’Ivoire doit servir d’exemple aux yeux de tous.
Il affirme que l’Etat ne peut pas à lui seul embaucher tous ces jeunes compétents. Il encourage ainsi les investisseurs privés et étrangers à s’intéresser davantage à l’économie ivoirienne. L’ouverture des frontières et la libre circulation des marchandises sont des priorités.
« J’encourage les investisseurs privés et étrangers à créer des emplois car notre pays à les potentialités naturelle, culturelle et intellectuelle avec une croissance de 8% par an », a déclaré M. Ouattara.
Pour cela, le président Alassane Ouattara prône l’intégration économique sous-régionale comme solution à l’immigration des jeunes africains. Pour cela, il conseille aux jeunes de se former dans des filières pratiques, adaptées aux besoins des entreprises, sans oublier les TIC.
Mais avant toute chose, la paix est une priorité, tandis que le respect des libertés fondamentales, la sécurité, les bonnes pratiques politiques telle que la bonne gouvernance doivent être des réalités.
Il reconnait que la transformation des matières premières en local permettra à coup sûr de créer des emplois pour les jeunes. "Premier producteur de cacao, d’anacarde, d’ananas, etc. Mais seulement 20% de ces productions sont transformées localement. Nous avons l’impression que nos paysans travaillent pour les pays développés, et c’est bien dommage!», a-t-il déploré.
Au cours des échanges, le chef de l'Etat ivoirien est revenu sur sa candidature à un éventuel troisième mandat à la présidentielle de 2020.
« La morale voudrait qu’après 70 ans, nous, les hommes politiques, laissons la place à une nouvelle génération. Personnellement, je n’ai jamais fait plus de six ans à un poste tout au long de ma carrière professionnelle. Ce mandat qui fait bientôt 10 ans est le plus long. Mais je ne me prononcerai sur ma candidature qu’au terme de mon mandat en 2020, donc souffrez que je n’en dise pas plus maintenant », a-t-il soutenu.
La Fondation Mo Ibrahim soutient la bonne gouvernance publique et le leadership de qualité sur le continent africain.
(AIP)
tls/fmo