Niakara- La Direction générale de la Sucrerie africaine en Côte d'Ivoire (SUCAF-CI), marquant son indignation quant aux "récurrentes agressions sexuelles sur les filles, avec parfois des arrangements à l'amiable" s'est engagée, samedi, à saisir l'administration judiciaire en cas de violences basées sur le genre (VBG) sur son site de Badikaha, dénommé Ferké 2.
"Il y a un problème très sérieux, ce sont les violences faites aux femmes et en particulier aux petites filles sur nos sites. Il y a eu plusieurs cas de viols qui ont été répertoriés, depuis quelques mois, et j'appelle les autorités à faire preuve de tout ce que la loi implique", a d'emblée déclaré Directeur général adjoint (DGA) de la SUCAF-CI, Jean-Pierre Champeaux.
Il s'exprimait, à l'occasion des finales de matchs de football (femmes et hommes) du tournoi de la 7ème édition du Festi Princesse Tatie organisée sur le site Ferké 2 en présence des autorités administratives.
M. Champeaux a souligné que la compagnie sucrière "ne se porterait jamais garant des arrangements à l'amiable" pour les cas de VBG sur ses sites, et mieux, elle irait "se porter partie civile, et c'est la responsabilité de la SUCAF-CI" afin de traduire les présumés coupables des faits devant l'administration judiciaire.
"J'engage l'Association des femmes travailleuses de la SUCAF-CI 2 à procéder à des campagnes de sensibilisations contre les VBG sur nos sites, et je les soutiendrai personnellement", a-t-il martelé.
Les VBG et particulièrement les viols, selon le DGA, "sont des crimes car c'est ainsi que la loi les nomme".
jbm/fmo
"Il y a un problème très sérieux, ce sont les violences faites aux femmes et en particulier aux petites filles sur nos sites. Il y a eu plusieurs cas de viols qui ont été répertoriés, depuis quelques mois, et j'appelle les autorités à faire preuve de tout ce que la loi implique", a d'emblée déclaré Directeur général adjoint (DGA) de la SUCAF-CI, Jean-Pierre Champeaux.
Il s'exprimait, à l'occasion des finales de matchs de football (femmes et hommes) du tournoi de la 7ème édition du Festi Princesse Tatie organisée sur le site Ferké 2 en présence des autorités administratives.
M. Champeaux a souligné que la compagnie sucrière "ne se porterait jamais garant des arrangements à l'amiable" pour les cas de VBG sur ses sites, et mieux, elle irait "se porter partie civile, et c'est la responsabilité de la SUCAF-CI" afin de traduire les présumés coupables des faits devant l'administration judiciaire.
"J'engage l'Association des femmes travailleuses de la SUCAF-CI 2 à procéder à des campagnes de sensibilisations contre les VBG sur nos sites, et je les soutiendrai personnellement", a-t-il martelé.
Les VBG et particulièrement les viols, selon le DGA, "sont des crimes car c'est ainsi que la loi les nomme".
jbm/fmo