Le ministre de l'Economie et des Finances, Adama Koné, a invité la profession bancaire à assouplir les conditions de financement et à adapter ses offres à la spécificité du monde agricole, lors de la première session de l'année 2019 du Conseil national du crédit (CNC) de la Côte d'Ivoire.
Au terme de cette première session tenue le 04 avril dans les locaux de l'Agence principale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Abidjan, sous la présidence du ministre Adama Koné, le Conseil a relevé un faible taux de financement du secteur bancaire qui reste en deçà des 10%.
Selon le communiqué de l’institution transmis à l’AIP, une note sur la problématique du financement du secteur agricole sera élaborée et soumise à l'examen du Conseil national du crédit, lors de sa prochaine session prévue en juin.
A l’examen de son projet de rapport annuel 2018 destiné au Comité de politique monétaire de la BCEAO, le CNC a par ailleurs noté une hausse des activités du secteur bancaire. Il a également félicité la consolidation des avoirs extérieurs nets de 269,3 milliards de francs CFA, consécutif à l'amélioration du taux de rapatriement des recettes d'exportation et la mobilisation de ressources extérieures à travers l'émission de titres publics.
A cet égard, le Conseil a encouragé le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d'exportation (CNSRRE) à poursuivre ses actions en vue d'amener l'ensemble des acteurs concernés à se conformer aux dispositions réglementaires en la matière.
S'agissant des actions pouvant favoriser le développement de la finance islamique en Côte d'Ivoire, le Conseil a relevé la nécessité de la poursuite de l'élaboration d'une réglementation spécifique incitative ainsi que l'adoption d'un cadre fiscal davantage adapté à ce mode de financement.
En outre, des actions doivent être menées pour assurer la formation du personnel des institutions financières et pour sensibiliser la population sur ce mode de financement alternatif.
En ce qui concerne la mise en œuvre des recommandations de ses précédentes sessions, le Conseil s'est réjoui de l’achèvement des diligences préalables à l'opérationnalisation de l'Observatoire de la qualité des services financiers de Côte d'Ivoire (OQSF-CI). Une cérémonie de lancement des activités de l'OQSF-CI est prévue au cours du mois d'avril 2019.
Le Conseil s'est également félicité de la finalisation des travaux du Groupe de travail mis en place en vue de proposer des mesures pour faire face aux pratiques déviantes de certaines entreprises de construction et de promotion immobilières, précise le document.
(AIP)
kkf/cmas
Au terme de cette première session tenue le 04 avril dans les locaux de l'Agence principale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Abidjan, sous la présidence du ministre Adama Koné, le Conseil a relevé un faible taux de financement du secteur bancaire qui reste en deçà des 10%.
Selon le communiqué de l’institution transmis à l’AIP, une note sur la problématique du financement du secteur agricole sera élaborée et soumise à l'examen du Conseil national du crédit, lors de sa prochaine session prévue en juin.
A l’examen de son projet de rapport annuel 2018 destiné au Comité de politique monétaire de la BCEAO, le CNC a par ailleurs noté une hausse des activités du secteur bancaire. Il a également félicité la consolidation des avoirs extérieurs nets de 269,3 milliards de francs CFA, consécutif à l'amélioration du taux de rapatriement des recettes d'exportation et la mobilisation de ressources extérieures à travers l'émission de titres publics.
A cet égard, le Conseil a encouragé le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d'exportation (CNSRRE) à poursuivre ses actions en vue d'amener l'ensemble des acteurs concernés à se conformer aux dispositions réglementaires en la matière.
S'agissant des actions pouvant favoriser le développement de la finance islamique en Côte d'Ivoire, le Conseil a relevé la nécessité de la poursuite de l'élaboration d'une réglementation spécifique incitative ainsi que l'adoption d'un cadre fiscal davantage adapté à ce mode de financement.
En outre, des actions doivent être menées pour assurer la formation du personnel des institutions financières et pour sensibiliser la population sur ce mode de financement alternatif.
En ce qui concerne la mise en œuvre des recommandations de ses précédentes sessions, le Conseil s'est réjoui de l’achèvement des diligences préalables à l'opérationnalisation de l'Observatoire de la qualité des services financiers de Côte d'Ivoire (OQSF-CI). Une cérémonie de lancement des activités de l'OQSF-CI est prévue au cours du mois d'avril 2019.
Le Conseil s'est également félicité de la finalisation des travaux du Groupe de travail mis en place en vue de proposer des mesures pour faire face aux pratiques déviantes de certaines entreprises de construction et de promotion immobilières, précise le document.
(AIP)
kkf/cmas