Bongouanou, Le mécanisme de Réduction des émissions de gaz à effet de serre dues à la déforestation et à la dégradation forestière (REDD +) a installé mercredi, à Bongouanou, un comité de lutte contre la déforestation et l’émission de gaz à effet de serre pour la région du Moronou, en présence des autorités préfectorales, des élus locaux et de la chefferie traditionnelle.
Le comité est présidé par le préfet de Bongouanou avec pour mission d’œuvrer à la préservation des ressources naturelles et lutter contre les phénomènes favorisant l’émission de gaz a effet de serre dans la région.
A cette occasion, le directeur régional de l’Environnement et du Développement durable, Kouamé Koffi, a fait savoir que l’installation du comité est un enjeu majeur pour un développement "fiable, équitable et durable" qui engage la survie de l’humanité, pour que les générations futures puissent répondre à leurs besoins existentiels en leur réservant
« Que chacun de nous, à tous les niveaux de responsabilité, s’inscrive dans cet élan pour l’atteinte des objectifs assignés au comité régional REDD + pour le bonheur des populations », a-t-il conseillé.
Le colonel Ibrahim Coulibaly, représentant le président du comité technique interministériel, a signifié que depuis l’indépendance de la Côte d’Ivoire, son développement s’est fait grâce à l’agriculture. Malheureusement, cette agriculture s’est faite au détriment du patrimoine forestier avec l’exploitation forestière irrationnelle, et une urbanisation anarchique. Il a fait le constat que la Côte d’Ivoire en est à 11% de sa couverture forestière, contre la norme de 20% pour assurer une activité pluviométrique et écologique.
Plusieurs initiatives sont en cours actuellement à travers le mécanisme REDD + pour atteindre les 20% à l’horizon 2030.
Président du comité local, le préfet de la région du Moronou, préfet du département de Bongouanou, Mme Akasson Bernadette, a souligné que sans eau, sans air, il n’y a pas de vie. Elle a donc souhaité que tous les membres du comité installé dans le Moronou s’approprient effectivement ce mécanisme.
A l’initiative de l’ONU, le REDD est une initiative internationale et transnationale lancée en 2008 qui inclut également la gestion durable et la conservation des forêts ainsi que le renforcement des stocks de carbone liés à la forêt, au profit des communautés qui dépendent de ces forêts principaux acteurs et gestionnaires de ses activités.
Ce mécanisme accompagne les pays en développement dans la gestion durable de leurs forêts, moyennant des revenus carbones sous forme de financements se traduisant en des projets pour détourner les populations rurales de l’exploitation des forêts. La Côte d’Ivoire y a adhéré en 2011 pour renforcer une synergie d’actions intersectorielles.
(AIP)
sa/aaa/cmas
Le comité est présidé par le préfet de Bongouanou avec pour mission d’œuvrer à la préservation des ressources naturelles et lutter contre les phénomènes favorisant l’émission de gaz a effet de serre dans la région.
A cette occasion, le directeur régional de l’Environnement et du Développement durable, Kouamé Koffi, a fait savoir que l’installation du comité est un enjeu majeur pour un développement "fiable, équitable et durable" qui engage la survie de l’humanité, pour que les générations futures puissent répondre à leurs besoins existentiels en leur réservant
« Que chacun de nous, à tous les niveaux de responsabilité, s’inscrive dans cet élan pour l’atteinte des objectifs assignés au comité régional REDD + pour le bonheur des populations », a-t-il conseillé.
Le colonel Ibrahim Coulibaly, représentant le président du comité technique interministériel, a signifié que depuis l’indépendance de la Côte d’Ivoire, son développement s’est fait grâce à l’agriculture. Malheureusement, cette agriculture s’est faite au détriment du patrimoine forestier avec l’exploitation forestière irrationnelle, et une urbanisation anarchique. Il a fait le constat que la Côte d’Ivoire en est à 11% de sa couverture forestière, contre la norme de 20% pour assurer une activité pluviométrique et écologique.
Plusieurs initiatives sont en cours actuellement à travers le mécanisme REDD + pour atteindre les 20% à l’horizon 2030.
Président du comité local, le préfet de la région du Moronou, préfet du département de Bongouanou, Mme Akasson Bernadette, a souligné que sans eau, sans air, il n’y a pas de vie. Elle a donc souhaité que tous les membres du comité installé dans le Moronou s’approprient effectivement ce mécanisme.
A l’initiative de l’ONU, le REDD est une initiative internationale et transnationale lancée en 2008 qui inclut également la gestion durable et la conservation des forêts ainsi que le renforcement des stocks de carbone liés à la forêt, au profit des communautés qui dépendent de ces forêts principaux acteurs et gestionnaires de ses activités.
Ce mécanisme accompagne les pays en développement dans la gestion durable de leurs forêts, moyennant des revenus carbones sous forme de financements se traduisant en des projets pour détourner les populations rurales de l’exploitation des forêts. La Côte d’Ivoire y a adhéré en 2011 pour renforcer une synergie d’actions intersectorielles.
(AIP)
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