Abidjan - Le chef du Conseil militaire au Soudan, le général Awad Ibn Auf, a annoncé, vendredi, dans un discours télévisé à la nation, qu'il renonçait au pouvoir.
Aussi, il a nommé le général de corps d'armée Abdel Fattah al-Burhan à la tête de cette institution. Toutefois, les dirigeants des protestations soutiennent que les manifestations continueront tant que les militaires n'ont pas assuré le transfert immédiat du pouvoir à un gouvernement civil.
Le nouveau leader du conseil militaire, le général Abdel Fattah al-Burhan, est descendu dans la rue pour s'entretenir avec les manifestants qui exigent l'abolition des "décisions arbitraires prises par des dirigeants qui ne représentent pas le peuple". Ils réclament également l'arrestation de "tous les symboles de l'ancien régime qui ont participé à des crimes contre le peuple".
Les manifestants ont aussi déclaré que "tant que nos exigences ne seront pas pleinement satisfaites, nous devons poursuivre notre sit-in au Commandement général des forces armées". Le porte-parole de la police, a annoncé qu'au moins 16 personnes avaient été tuées par des balles perdues lors des manifestations de jeudi et vendredi à Khartoum, la capitale.
Les manifestations de rue de Khartoum, avec l’appui de l’armée, ont entrainé, jeudi, la chute de l’ex-chef d’Etat soudanais, Omar el Béchir.
(AIP)
tls/fmo
Aussi, il a nommé le général de corps d'armée Abdel Fattah al-Burhan à la tête de cette institution. Toutefois, les dirigeants des protestations soutiennent que les manifestations continueront tant que les militaires n'ont pas assuré le transfert immédiat du pouvoir à un gouvernement civil.
Le nouveau leader du conseil militaire, le général Abdel Fattah al-Burhan, est descendu dans la rue pour s'entretenir avec les manifestants qui exigent l'abolition des "décisions arbitraires prises par des dirigeants qui ne représentent pas le peuple". Ils réclament également l'arrestation de "tous les symboles de l'ancien régime qui ont participé à des crimes contre le peuple".
Les manifestants ont aussi déclaré que "tant que nos exigences ne seront pas pleinement satisfaites, nous devons poursuivre notre sit-in au Commandement général des forces armées". Le porte-parole de la police, a annoncé qu'au moins 16 personnes avaient été tuées par des balles perdues lors des manifestations de jeudi et vendredi à Khartoum, la capitale.
Les manifestations de rue de Khartoum, avec l’appui de l’armée, ont entrainé, jeudi, la chute de l’ex-chef d’Etat soudanais, Omar el Béchir.
(AIP)
tls/fmo