Katiola - Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, accompagné de l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire et du ministre des Mines et de la Géologie, Jean-Claude Kouassi, ont visité, vendredi, le chantier en réhabilitation du tronçon Bouaké-Kanawolo.
Il s’agit de la première section des travaux de cet axe routier qui sont censés arriver jusqu’à Ferkessédougou. Longue de 152 km, le coût de l’investissement est évalué à environ 87 milliards de francs CFA.
Selon le ministre Amédé Kouakou, les travaux, qui ont démarré depuis le 1er aout 2018, sont à un taux de réalisation de 20%. Près de 400 personnes sont à l’œuvre sur le chantier qui a connu au départ quelques difficultés liées au ravitaillement en gravier par la société en charge des travaux.
«Nous sommes vraiment heureux. Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier l'ambassadeur de France et à travers lui, la France pour cet appui important qu'elle apporte à notre pays. Cette route internationale supporte tout le trafic qui part du Mali, du Burkina Faso pour descendre sur le port d'Abidjan. C’est donc une route importante pour les populations de cette zone qui, pendant longtemps, se sont plaints de son état. La route est en train d'être réhabilitée et le calendrier sera tenu avant fin 2020. Nous aurons une route en très bon état sur laquelle les marchandises et les personnes pourront circuler librement », s’est-il voulu confiant.
De son côté, l’ambassadeur de France en Côte d’ivoire, Gilles Huberson, a indiqué être venu avec le ministre sur le chantier à l’invitation de celui-ci, parce qu’il s’agit d’un projet accompagné par la France. Sa responsabilité, en tant qu'ambassadeur, était de venir sur le terrain pour voir ce qu'on fait, apprécier la qualité de ce que les entreprises françaises produisent et se faire une idée du respect des délais.
La route nationale A3 ou « route du Nord » est l’épine dorsale de la Côte d’Ivoire. Elle relie Abidjan et son port aux frontières du Burkina Faso et du Mali. Le tronçon du projet entre Bouaké et Ferkessédougou est actuellement le maillon faible de ce corridor.
Il s’étend sur 220 km et possède une chaussée vieille de 30 à 40 ans, très fortement sollicitée par un trafic particulièrement lourd, qui ne permet plus d’assurer un niveau de service acceptable.
Son état de dégradation très avancé allonge considérablement les temps de transport (circulation à 20-30 km/h sur une bonne partie du linéaire), endommage les véhicules, augmente substantiellement leur consommation (donc les coûts de transport) et pose par ailleurs de sérieux problèmes de sécurité (accidents et banditisme avec la multiplication des coupeurs de route), relève-t-on.
(AIP)
dg/fmo
Il s’agit de la première section des travaux de cet axe routier qui sont censés arriver jusqu’à Ferkessédougou. Longue de 152 km, le coût de l’investissement est évalué à environ 87 milliards de francs CFA.
Selon le ministre Amédé Kouakou, les travaux, qui ont démarré depuis le 1er aout 2018, sont à un taux de réalisation de 20%. Près de 400 personnes sont à l’œuvre sur le chantier qui a connu au départ quelques difficultés liées au ravitaillement en gravier par la société en charge des travaux.
«Nous sommes vraiment heureux. Je voudrais profiter de cette occasion pour remercier l'ambassadeur de France et à travers lui, la France pour cet appui important qu'elle apporte à notre pays. Cette route internationale supporte tout le trafic qui part du Mali, du Burkina Faso pour descendre sur le port d'Abidjan. C’est donc une route importante pour les populations de cette zone qui, pendant longtemps, se sont plaints de son état. La route est en train d'être réhabilitée et le calendrier sera tenu avant fin 2020. Nous aurons une route en très bon état sur laquelle les marchandises et les personnes pourront circuler librement », s’est-il voulu confiant.
De son côté, l’ambassadeur de France en Côte d’ivoire, Gilles Huberson, a indiqué être venu avec le ministre sur le chantier à l’invitation de celui-ci, parce qu’il s’agit d’un projet accompagné par la France. Sa responsabilité, en tant qu'ambassadeur, était de venir sur le terrain pour voir ce qu'on fait, apprécier la qualité de ce que les entreprises françaises produisent et se faire une idée du respect des délais.
La route nationale A3 ou « route du Nord » est l’épine dorsale de la Côte d’Ivoire. Elle relie Abidjan et son port aux frontières du Burkina Faso et du Mali. Le tronçon du projet entre Bouaké et Ferkessédougou est actuellement le maillon faible de ce corridor.
Il s’étend sur 220 km et possède une chaussée vieille de 30 à 40 ans, très fortement sollicitée par un trafic particulièrement lourd, qui ne permet plus d’assurer un niveau de service acceptable.
Son état de dégradation très avancé allonge considérablement les temps de transport (circulation à 20-30 km/h sur une bonne partie du linéaire), endommage les véhicules, augmente substantiellement leur consommation (donc les coûts de transport) et pose par ailleurs de sérieux problèmes de sécurité (accidents et banditisme avec la multiplication des coupeurs de route), relève-t-on.
(AIP)
dg/fmo
