La représentante du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) en Côte d’Ivoire, Argentina Matavel Piccin, a indiqué vendredi à Abidjan que ce sont en moyenne près de 73% des femmes qui accouchent qui se rendent dans les centres de santé.
«Il y a encore 73% de femmes qui accouchent aux centres de santé et il faut impérativement qu’on arrive à 100% pour amoindrir voire supprimer les risques de mortalité», a indiqué Mme Matavel à l’occasion du lancement du rapport 2019 sur l’état de la population mondiale de l’UNFPA, en présence de la ministre du Plan et du développement, Kaba Nilalé.
Elle a expliqué que le rapport fait la comparaison entre l’état de la population en 1994 (grande conférence sur la population) jusqu’à aujourd’hui, estimant que beaucoup a certes été fait pour réduire le taux de mortalité mais du chemin reste encore à parcourir. « Quand on regarde dans les détails la région de l’Afrique de l’Ouest est encore interpellée. Les chiffres n’ont presque pas évolués et c’est pour cela qu’il faut travailler dur pour améliorer », a-t-elle déclaré.
Argentina Matavel a expliqué qu’en Côte d’Ivoire beaucoup de progrès ont été faits en matière de planification familiale. « Aujourd’hui on a plus de 18% de femmes qui ont accès à la planification familiale, mais par rapport à 77% au niveau mondial, on est encore loin », a-t-elle tout de même déplorée.
Selon elle, la mortalité maternelle reste encore élevée du fait du taux de planification qui reste encore bas. «Nous envisageons travailler avec le ministère de la santé pour un programme d’accélération. Les soins obstétricaux d’urgence doivent être bien diagnostiqués et traités. Il faut que la planification soit accessible à toutes femmes désireuses », a assuré la représentante de l’UNFPA.
(AIP)
gak/kam
«Il y a encore 73% de femmes qui accouchent aux centres de santé et il faut impérativement qu’on arrive à 100% pour amoindrir voire supprimer les risques de mortalité», a indiqué Mme Matavel à l’occasion du lancement du rapport 2019 sur l’état de la population mondiale de l’UNFPA, en présence de la ministre du Plan et du développement, Kaba Nilalé.
Elle a expliqué que le rapport fait la comparaison entre l’état de la population en 1994 (grande conférence sur la population) jusqu’à aujourd’hui, estimant que beaucoup a certes été fait pour réduire le taux de mortalité mais du chemin reste encore à parcourir. « Quand on regarde dans les détails la région de l’Afrique de l’Ouest est encore interpellée. Les chiffres n’ont presque pas évolués et c’est pour cela qu’il faut travailler dur pour améliorer », a-t-elle déclaré.
Argentina Matavel a expliqué qu’en Côte d’Ivoire beaucoup de progrès ont été faits en matière de planification familiale. « Aujourd’hui on a plus de 18% de femmes qui ont accès à la planification familiale, mais par rapport à 77% au niveau mondial, on est encore loin », a-t-elle tout de même déplorée.
Selon elle, la mortalité maternelle reste encore élevée du fait du taux de planification qui reste encore bas. «Nous envisageons travailler avec le ministère de la santé pour un programme d’accélération. Les soins obstétricaux d’urgence doivent être bien diagnostiqués et traités. Il faut que la planification soit accessible à toutes femmes désireuses », a assuré la représentante de l’UNFPA.
(AIP)
gak/kam