41 camions en provenance du Mali s’approvisionnent quotidiennement en produits pétroliers à partir de Yamoussoukro. C’est le bilan à mi-parcours du projet d’utilisation effective du dépôt de la GESTOCI (Société de Gestion des Stocks Pétroliers de Côte d’Ivoire) de Yamoussoukro pour le chargement des transporteurs de l’hinterland, notamment maliens, lancé le 10 avril dernier. Et cela sur instruction du ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables.
En marge du conseil des ministres qui s’est tenu à Yamoussoukro,
Abdourahmane Cissé s’est rendu le mercredi 24 avril sur le dépôt de la GESTOCI de la capitale politique pour une visite où il a annoncé le chiffre de camions-citernes en provenance du Mali. À l’occasion, il a relevé que l’objectif de sa visite est de voir les conditions de travail des agents, le déroulement des activités, mais surtout s’imprégner de l’état d’exécution dudit projet. À en croire le ministre Cissé, plusieurs pays de l’hinterland s’approvisionnent en produits pétroliers en Côte d’Ivoire. « Très récemment, ils venaient jusqu’à Abidjan pour prendre les produits. Alors que nous avons une alternative qui est le projet de pipeline entre Abidjan et Yamoussoukro qui fait que l’on n’a pas besoin de venir jusqu’à Abidjan pour s’approvisionner en produits pétroliers », a-t-il fait savoir. Selon lui, ce projet aura un impact en termes de trafic, de fluidité et de sécurité, car plutôt que d’avoir de gros camions qui viennent dans la zone portuaire pour se charger en produits pétroliers, ils peuvent le faire à Yamoussoukro. Ce projet, a-t-il ajouté, est dans sa phase test ; non sans adjoindre que des discussions avec les autorités maliennes ont permis de réduire les frais de transfert du pipeline à 7,45 FCFA/L contre 11 FCFA/L. Pour Cissé, cette phase durera encore quelques semaines avant sa généralisation à l’ensemble des pays de l’hinterland. « A terme, nous voulons le maximum de trafic. Il faut donc que notre pays soit le plus attractif possible afin d’avoir tout le trafic en provenance du Mali. Nous voulons atteindre 70 ou plus par jour », a-t-il souhaité. Le directeur général de la GESTOCI, Doumbia Ibrahim, pour sa part, a présenté le dépôt de Yamoussoukro, mais surtout les projets de développement, que sont la construction d’un bac de super de 20.000 m3 et d’un bac de gasoil de 15.000 m3 ; la construction d’une sphère de butane de 2000 Tonnes ; l’extension du parking courte durée, la vidéosurveillance… Rappelons que la GESTOCI de Yamoussoukro a été créée en 1983. Elle est bâtie sur une superficie de 67 ha et a une capacité de stockage de 62.000 m3 de gasoil, de pétrole et de super.
Cyprien K. avec Sercom
En marge du conseil des ministres qui s’est tenu à Yamoussoukro,
Abdourahmane Cissé s’est rendu le mercredi 24 avril sur le dépôt de la GESTOCI de la capitale politique pour une visite où il a annoncé le chiffre de camions-citernes en provenance du Mali. À l’occasion, il a relevé que l’objectif de sa visite est de voir les conditions de travail des agents, le déroulement des activités, mais surtout s’imprégner de l’état d’exécution dudit projet. À en croire le ministre Cissé, plusieurs pays de l’hinterland s’approvisionnent en produits pétroliers en Côte d’Ivoire. « Très récemment, ils venaient jusqu’à Abidjan pour prendre les produits. Alors que nous avons une alternative qui est le projet de pipeline entre Abidjan et Yamoussoukro qui fait que l’on n’a pas besoin de venir jusqu’à Abidjan pour s’approvisionner en produits pétroliers », a-t-il fait savoir. Selon lui, ce projet aura un impact en termes de trafic, de fluidité et de sécurité, car plutôt que d’avoir de gros camions qui viennent dans la zone portuaire pour se charger en produits pétroliers, ils peuvent le faire à Yamoussoukro. Ce projet, a-t-il ajouté, est dans sa phase test ; non sans adjoindre que des discussions avec les autorités maliennes ont permis de réduire les frais de transfert du pipeline à 7,45 FCFA/L contre 11 FCFA/L. Pour Cissé, cette phase durera encore quelques semaines avant sa généralisation à l’ensemble des pays de l’hinterland. « A terme, nous voulons le maximum de trafic. Il faut donc que notre pays soit le plus attractif possible afin d’avoir tout le trafic en provenance du Mali. Nous voulons atteindre 70 ou plus par jour », a-t-il souhaité. Le directeur général de la GESTOCI, Doumbia Ibrahim, pour sa part, a présenté le dépôt de Yamoussoukro, mais surtout les projets de développement, que sont la construction d’un bac de super de 20.000 m3 et d’un bac de gasoil de 15.000 m3 ; la construction d’une sphère de butane de 2000 Tonnes ; l’extension du parking courte durée, la vidéosurveillance… Rappelons que la GESTOCI de Yamoussoukro a été créée en 1983. Elle est bâtie sur une superficie de 67 ha et a une capacité de stockage de 62.000 m3 de gasoil, de pétrole et de super.
Cyprien K. avec Sercom