Plus de 70% de la population ivoirienne a un revenu mensuel inférieur à 400 000 FCFA, a révélé mardi à Abidjan, Abdelmoumen Najoua, le directeur général adjoint de la Banque Atlantique Côte d'Ivoire (BACI) qui s'exprimait lors d'une table ronde organisée par son institution sur le financement de l'immobilier en Côte d'Ivoire.
«La Banque Atlantique travaille aussi pour pouvoir financer ceux qui n'ont pas forcément de revenus réguliers car il faut noter que plus de 70% de la population ivoirienne à un revenu mensuel inférieur à 400 000 FCFA. Et aussi, si ces revenus ne sont pas formalisés ou domiciliés, l'accès de ces populations à la propriété avec le financement de la banque devient une difficulté pour le banquier », a expliqué M. Najoua.
Poursuivant, il rassuré que son institution travaillera aux côtés de d'autres acteurs comme l'Etat «pour pouvoir adresser cette population qui représente une large frange et à laquelle il faut qu'on apporte des solutions».
Dans le même élan que son collaborateur, Ahmed Benlafkih, le directeur général adjoint de Atlantic Business International, a promis, à son tour que, « nous sommes à votre disposition, promoteurs et acquéreurs, pour œuvrer au développement du secteur immobilier en Côte d'Ivoire ».
Quant à Siriki Sangaré, le président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d'Ivoire, il a plaidé auprès du gouvernement ivoirien pour des « fonciers sécurisés » et à faire en sorte que le processus d'obtention du crédit acquéreur soit bien organisé.
Pour sa part, le directeur du logement et de l'aménagement foncier du ministère de la construction, du logement et de l'urbanisme, Célestin Koalla qui parlait à cette tribune au nom du gouvernement ivoirien, a annoncé la mise en place des fonds de garantie, notamment au profit des acquéreurs qui n'ont pas de comptes bancaires.
Il a également informé que « nous allons revenir à la location-vente» estimant que c'est « l'un des meilleurs moyens » pour avoir une acquisition immobilière. En Côte d'Ivoire selon des chiffres officiels, le taux de bancarisation est passé de 7,1% en 2007 à 19,7%, en 2016.
LB/ls/APA
«La Banque Atlantique travaille aussi pour pouvoir financer ceux qui n'ont pas forcément de revenus réguliers car il faut noter que plus de 70% de la population ivoirienne à un revenu mensuel inférieur à 400 000 FCFA. Et aussi, si ces revenus ne sont pas formalisés ou domiciliés, l'accès de ces populations à la propriété avec le financement de la banque devient une difficulté pour le banquier », a expliqué M. Najoua.
Poursuivant, il rassuré que son institution travaillera aux côtés de d'autres acteurs comme l'Etat «pour pouvoir adresser cette population qui représente une large frange et à laquelle il faut qu'on apporte des solutions».
Dans le même élan que son collaborateur, Ahmed Benlafkih, le directeur général adjoint de Atlantic Business International, a promis, à son tour que, « nous sommes à votre disposition, promoteurs et acquéreurs, pour œuvrer au développement du secteur immobilier en Côte d'Ivoire ».
Quant à Siriki Sangaré, le président de la Chambre nationale des promoteurs et constructeurs agréés de Côte d'Ivoire, il a plaidé auprès du gouvernement ivoirien pour des « fonciers sécurisés » et à faire en sorte que le processus d'obtention du crédit acquéreur soit bien organisé.
Pour sa part, le directeur du logement et de l'aménagement foncier du ministère de la construction, du logement et de l'urbanisme, Célestin Koalla qui parlait à cette tribune au nom du gouvernement ivoirien, a annoncé la mise en place des fonds de garantie, notamment au profit des acquéreurs qui n'ont pas de comptes bancaires.
Il a également informé que « nous allons revenir à la location-vente» estimant que c'est « l'un des meilleurs moyens » pour avoir une acquisition immobilière. En Côte d'Ivoire selon des chiffres officiels, le taux de bancarisation est passé de 7,1% en 2007 à 19,7%, en 2016.
LB/ls/APA