Abidjan (Côte d’Ivoire) - La 3è édition du Salon international du secrétariat dénommée Salon international Innov’ Assistant (SIIA 2019) s’est ouverte jeudi à Abidjan, en présence de plusieurs délégations de secrétaires venues d’Afrique et de la France.
Cette cérémonie est couplée avec le 40è anniversaire de la Ligue ivoirienne des secrétaires (LIS) et se déroule du 2 au 4 mai 2019, au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, autour du thème : « De l’assistanat collaboratif à l’assistanat managérial ».
Catherine Assalé, la présidente de la Ligue ivoirienne des secrétaires, a fait savoir que cette thématique vise à amener les secrétaires et les assistantes de direction, qui sont «le miroir » et « la porte d’entrée de l’entreprise », à être des managers, capables de tenir la société en l’absence du patron.
Le salon a été ouvert par le ministre ivoirien des Sports, Paulin Danho, co-président du SIIA 2019, en présence des pays membres de la Fédération africaine des professionnelles du secrétariat et de l’assistanat de direction (FAPROSAD) et des membres fondateurs de la Fédération française des métiers d’assistant et de secrétariat.
La Côte d’Ivoire, insinuera-t-il, «croit profondément au genre » et à travers son président Alassane Ouattara, fait de « la promotion du genre un des socles de la marche du pays vers l’émergence ». Et ce, en vue de l’utilisation du pouvoir féminin pour construire une nation de paix.
M. Danho s’est dit « heureux » de ce que ces secrétaires aient choisi comme thème de marcher résolument vers l’émergence par les valeurs qu’elles incarnent en tant qu’assistantes pour améliorer la qualité des services dans les administrations et le entreprises.
La présidente de la FAPROSAD, la Camerounaise Françoise N’Zengue, a à l’attention des secrétaires, fait observer que l’évolution du monde impacte le métier, par conséquent elles devraient s’adapter aux changements en étant de bons gestionnaires du secrétariat pour mieux accompagner les managers.
Les secrétaires et assistantes de direction sont, en Afrique, confrontées à des défis, a poursuivi Mme Françoise Joséphine N’Zengue, avant d’ajouter que « c’est à l’assistant d’assurer la cohésion au sein de l’équipe » via de solides connaissances et l’amélioration des capacités professionnelles.
«Quarante ans (40) dans la vie d’une institution, c’est beaucoup (…) pour un mariage, ce sont les noces d’émeraude, mais pour le jubilé, c’est le jubilé de l’émeraude, c’est le jubilé de la sagesse, de l’approfondissement », a relevé M. Danho, les appelant à l’élargissement de leurs sillons.
Créée pour impulser une prise de conscience sur le rôle et la place de la secrétaire dans la société, la Ligue ivoirienne des secrétaires est l’association corporatiste qui a suscité la mise en place d’autres organisations similaires en Afrique, au Sud du Sahara.
Portée sur les fonds baptismaux en 1979 par Alexise Gogoua, une membre du secrétariat de feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien, la Ligue ivoirienne des secrétaires compte aujourd’hui « plus de 16.000 membres répartis sur le territoire ivoirien ».
Mme Alexise Gogoua, qui a dirigé l’organisation de 1979 à 2007, est aujourd’hui présidente d’honneur de l’association. Ses paires lui ont rendu un vibrant hommage à l’occasion de la commémoration des 40 ans de la Ligue ivoirienne des secrétaires.
La Fédération africaine des secrétaires qui s’est donnée comme créneau la formation, envisage de créer une Université des sciences secretariales, selon la principale recommandation du Colloque international sur l’avenir du secrétariat tenu à Abidjan du 18 au 24 avril 2005.
Sur le plan africain, la fédération, à en croire Mme N’Zengue, a « réussi à harmoniser les enseignements que vous soyez au Cameroun ou en Côte d’Ivoire » permettant ainsi aux secrétaires et assistantes de direction d’avoir le « même cursus » et de « travailler avec le même diplôme ».
Plusieurs femmes leaders ont été associées à cette cérémonie, notamment la deuxième vice-présidente du Parlement de la CEDEAO Aminata Tounkara, marraine, et Diarrassouba Maférima directrice de la Société des Palaces de Cocody, co-marraine, et de Henriette Diabaté, la Grande chancelière de Côte d’Ivoire dont l’événement a été placé sous son Haut patronage.
Treize pays ont été invités, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Gabon, la Guinée Conakry, le Sénégal, le Togo, le Mali, le Tchad, le Congo et la France. La célébration est assortie de trois journées de formation aux fins de relever les compétences des professionnels de ce secteur.
AP/ls
Cette cérémonie est couplée avec le 40è anniversaire de la Ligue ivoirienne des secrétaires (LIS) et se déroule du 2 au 4 mai 2019, au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, autour du thème : « De l’assistanat collaboratif à l’assistanat managérial ».
Catherine Assalé, la présidente de la Ligue ivoirienne des secrétaires, a fait savoir que cette thématique vise à amener les secrétaires et les assistantes de direction, qui sont «le miroir » et « la porte d’entrée de l’entreprise », à être des managers, capables de tenir la société en l’absence du patron.
Le salon a été ouvert par le ministre ivoirien des Sports, Paulin Danho, co-président du SIIA 2019, en présence des pays membres de la Fédération africaine des professionnelles du secrétariat et de l’assistanat de direction (FAPROSAD) et des membres fondateurs de la Fédération française des métiers d’assistant et de secrétariat.
La Côte d’Ivoire, insinuera-t-il, «croit profondément au genre » et à travers son président Alassane Ouattara, fait de « la promotion du genre un des socles de la marche du pays vers l’émergence ». Et ce, en vue de l’utilisation du pouvoir féminin pour construire une nation de paix.
M. Danho s’est dit « heureux » de ce que ces secrétaires aient choisi comme thème de marcher résolument vers l’émergence par les valeurs qu’elles incarnent en tant qu’assistantes pour améliorer la qualité des services dans les administrations et le entreprises.
La présidente de la FAPROSAD, la Camerounaise Françoise N’Zengue, a à l’attention des secrétaires, fait observer que l’évolution du monde impacte le métier, par conséquent elles devraient s’adapter aux changements en étant de bons gestionnaires du secrétariat pour mieux accompagner les managers.
Les secrétaires et assistantes de direction sont, en Afrique, confrontées à des défis, a poursuivi Mme Françoise Joséphine N’Zengue, avant d’ajouter que « c’est à l’assistant d’assurer la cohésion au sein de l’équipe » via de solides connaissances et l’amélioration des capacités professionnelles.
«Quarante ans (40) dans la vie d’une institution, c’est beaucoup (…) pour un mariage, ce sont les noces d’émeraude, mais pour le jubilé, c’est le jubilé de l’émeraude, c’est le jubilé de la sagesse, de l’approfondissement », a relevé M. Danho, les appelant à l’élargissement de leurs sillons.
Créée pour impulser une prise de conscience sur le rôle et la place de la secrétaire dans la société, la Ligue ivoirienne des secrétaires est l’association corporatiste qui a suscité la mise en place d’autres organisations similaires en Afrique, au Sud du Sahara.
Portée sur les fonds baptismaux en 1979 par Alexise Gogoua, une membre du secrétariat de feu Félix Houphouët-Boigny, le premier président ivoirien, la Ligue ivoirienne des secrétaires compte aujourd’hui « plus de 16.000 membres répartis sur le territoire ivoirien ».
Mme Alexise Gogoua, qui a dirigé l’organisation de 1979 à 2007, est aujourd’hui présidente d’honneur de l’association. Ses paires lui ont rendu un vibrant hommage à l’occasion de la commémoration des 40 ans de la Ligue ivoirienne des secrétaires.
La Fédération africaine des secrétaires qui s’est donnée comme créneau la formation, envisage de créer une Université des sciences secretariales, selon la principale recommandation du Colloque international sur l’avenir du secrétariat tenu à Abidjan du 18 au 24 avril 2005.
Sur le plan africain, la fédération, à en croire Mme N’Zengue, a « réussi à harmoniser les enseignements que vous soyez au Cameroun ou en Côte d’Ivoire » permettant ainsi aux secrétaires et assistantes de direction d’avoir le « même cursus » et de « travailler avec le même diplôme ».
Plusieurs femmes leaders ont été associées à cette cérémonie, notamment la deuxième vice-présidente du Parlement de la CEDEAO Aminata Tounkara, marraine, et Diarrassouba Maférima directrice de la Société des Palaces de Cocody, co-marraine, et de Henriette Diabaté, la Grande chancelière de Côte d’Ivoire dont l’événement a été placé sous son Haut patronage.
Treize pays ont été invités, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Gabon, la Guinée Conakry, le Sénégal, le Togo, le Mali, le Tchad, le Congo et la France. La célébration est assortie de trois journées de formation aux fins de relever les compétences des professionnels de ce secteur.
AP/ls