Abidjan- Le gouvernement a adopté le principe du plafonnement des prix des biens et services de première nécessité ou de grande consommation pour adresser efficacement la problématique de la cherté de la vie.
La décision est consacrée par une ordonnance prise en conseil des ministres, mercredi, par le président de République et qui vient modifier celle du 20 septembre 2013, ratifié par la loi 2013-877 du 23 décembre 2013, relative à la concurrence.
Cette loi de 2013, tout en proclamant le principe de la liberté des prix et des échanges, soulève toutefois une exception que reprend à son compte la mesure nouvelle, selon le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré.
« Le principe de l’exception permet en l’occurrence de réglementer le prix des biens et services de première nécessité et de grande consommation si la concurrence par les prix est limitée en raison de la situation de monopole», a-t-il fait comprendre, avant d’indiquer que « la reforme envisagée prend en considération les mesures de fixation et de plafonnement ou d’homologation des marges sur les biens et services ».
Selon son porte-parole, cette mesure est prise en cohérence avec le programme social décliné par le gouvernement sur la période 2019-2020 et vise à préserver le pouvoir d’achat du consommateur en cas de fonctionnement manifestement anormal du marché et corrélativement à lutter contre la cherté de la vie
Il a informé également que la stabilisation d’un niveau de prix comme élément spécifique de la lutte contre la spéculation est limitée dans le temps avec une durée bien précise qui est déterminée dans le corps du projet de loi de ratification de la nouvelle ordonnance.
kg/fmo
La décision est consacrée par une ordonnance prise en conseil des ministres, mercredi, par le président de République et qui vient modifier celle du 20 septembre 2013, ratifié par la loi 2013-877 du 23 décembre 2013, relative à la concurrence.
Cette loi de 2013, tout en proclamant le principe de la liberté des prix et des échanges, soulève toutefois une exception que reprend à son compte la mesure nouvelle, selon le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré.
« Le principe de l’exception permet en l’occurrence de réglementer le prix des biens et services de première nécessité et de grande consommation si la concurrence par les prix est limitée en raison de la situation de monopole», a-t-il fait comprendre, avant d’indiquer que « la reforme envisagée prend en considération les mesures de fixation et de plafonnement ou d’homologation des marges sur les biens et services ».
Selon son porte-parole, cette mesure est prise en cohérence avec le programme social décliné par le gouvernement sur la période 2019-2020 et vise à préserver le pouvoir d’achat du consommateur en cas de fonctionnement manifestement anormal du marché et corrélativement à lutter contre la cherté de la vie
Il a informé également que la stabilisation d’un niveau de prix comme élément spécifique de la lutte contre la spéculation est limitée dans le temps avec une durée bien précise qui est déterminée dans le corps du projet de loi de ratification de la nouvelle ordonnance.
kg/fmo