Abidjan - Le gouvernement, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, exhorte les populations à s’engager dans la dynamique qu’il a impulsée et à s’approprier les initiatives déployées, en vue d’enrayer cette maladie de la Côte d’Ivoire.
La journée mondiale de lutte contre le paludisme est célébrée le 25 avril, tous les ans. Les festivités commémoratives officielles en Côte d’Ivoire, qui ont été décalées, se tiendront dans la ville de Dimbokro. Le thème de cette journée pour l’édition 2019, la 12ème est « Zéro paludisme ! Je m’engage ».
« Oui ! Si chaque personne s’engage dans la lutte contre cette endémie, nous pourrons atteindre l’objectif « zéro paludisme en Côte d’Ivoire », a lancé le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Eugène Aka Aouélé, délivrant mercredi le message du gouvernement.
Il a ainsi exhorté les populations à utiliser la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action et à tenir propre leur environnement pour éviter la constitution de nids de moustiques, insectes qui donnent le paludisme. Rappelant que les examens et le traitement du paludisme simple sont gratuits, M. Aka Aouélé a aussi invité chaque personne faisant une fièvre à se rendre dans les 24 heures, dans le centre de santé le plus proche pour une prise en charge adaptée.
« J’en appelle au sens de la responsabilité et de la solidarité de tous, pour un engagement effectif de chacun, personnes physiques ou morales, Institutions étatiques ou privées, organisations à base communautaires, Organisations non Gouvernementales nationales et internationales afin qu’ensemble, nous puissions éliminer le paludisme de notre pays », a-t-il insisté avant de relever les acquis.
Le premier responsable de la Santé s'est notamment félicité de la réduction de deux points de 2017 à 2018 du nombre de décès lié à cette maladie, soit 15 pour cent mille en 2017 à 13 pour cent mille en 2018. Il souligné l’engagement du gouvernement qui, en 2018, en plus de la subvention du Fonds Mondial, a mobilisé auprès du Gouvernement Américain, environ 13 milliards de francs CFA pour mettre à échelle les interventions et maintenir la gratuité des soins.
Ce qui a permis la gratuité du test de diagnostic rapide, des médicaments pour le traitement du paludisme simple, de la prévention chez les femmes enceintes dans toutes les formations sanitaires de notre pays. En plus, les enfants de moins de 5 ans qui sont dans les villages situés à plus de 5 kilomètres d’un centre de santé sont pris en charge gratuitement par les agents de santé communautaire formés à cet effet.
Egalement la Côte d’Ivoire a maintenu la couverture universelle avec un taux de possession de moustiquaires par les ménages de 93 % après la distribution de plus de 15 millions de Moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action (MILDA) en 2017 et 2018. La MILDA, principal moyen de prévention contre les piqûres des moustiques qui donnent le paludisme, est distribuée gratuitement aux femmes enceintes en consultation prénatale et aux enfants de moins de 5 ans en vaccination et en consultation dans tous les centres de santé publics.
Problème de santé publique à l’échelle mondiale, le paludisme tue chaque année près d’un demi-million (445 000) d’enfants de moins de 5 ans et met en danger des milliers de femmes enceintes. Son élimination à l’horizon 2030 intègre les Objectifs de développement durable (ODD).
kg/fmo
La journée mondiale de lutte contre le paludisme est célébrée le 25 avril, tous les ans. Les festivités commémoratives officielles en Côte d’Ivoire, qui ont été décalées, se tiendront dans la ville de Dimbokro. Le thème de cette journée pour l’édition 2019, la 12ème est « Zéro paludisme ! Je m’engage ».
« Oui ! Si chaque personne s’engage dans la lutte contre cette endémie, nous pourrons atteindre l’objectif « zéro paludisme en Côte d’Ivoire », a lancé le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Eugène Aka Aouélé, délivrant mercredi le message du gouvernement.
Il a ainsi exhorté les populations à utiliser la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action et à tenir propre leur environnement pour éviter la constitution de nids de moustiques, insectes qui donnent le paludisme. Rappelant que les examens et le traitement du paludisme simple sont gratuits, M. Aka Aouélé a aussi invité chaque personne faisant une fièvre à se rendre dans les 24 heures, dans le centre de santé le plus proche pour une prise en charge adaptée.
« J’en appelle au sens de la responsabilité et de la solidarité de tous, pour un engagement effectif de chacun, personnes physiques ou morales, Institutions étatiques ou privées, organisations à base communautaires, Organisations non Gouvernementales nationales et internationales afin qu’ensemble, nous puissions éliminer le paludisme de notre pays », a-t-il insisté avant de relever les acquis.
Le premier responsable de la Santé s'est notamment félicité de la réduction de deux points de 2017 à 2018 du nombre de décès lié à cette maladie, soit 15 pour cent mille en 2017 à 13 pour cent mille en 2018. Il souligné l’engagement du gouvernement qui, en 2018, en plus de la subvention du Fonds Mondial, a mobilisé auprès du Gouvernement Américain, environ 13 milliards de francs CFA pour mettre à échelle les interventions et maintenir la gratuité des soins.
Ce qui a permis la gratuité du test de diagnostic rapide, des médicaments pour le traitement du paludisme simple, de la prévention chez les femmes enceintes dans toutes les formations sanitaires de notre pays. En plus, les enfants de moins de 5 ans qui sont dans les villages situés à plus de 5 kilomètres d’un centre de santé sont pris en charge gratuitement par les agents de santé communautaire formés à cet effet.
Egalement la Côte d’Ivoire a maintenu la couverture universelle avec un taux de possession de moustiquaires par les ménages de 93 % après la distribution de plus de 15 millions de Moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée d’action (MILDA) en 2017 et 2018. La MILDA, principal moyen de prévention contre les piqûres des moustiques qui donnent le paludisme, est distribuée gratuitement aux femmes enceintes en consultation prénatale et aux enfants de moins de 5 ans en vaccination et en consultation dans tous les centres de santé publics.
Problème de santé publique à l’échelle mondiale, le paludisme tue chaque année près d’un demi-million (445 000) d’enfants de moins de 5 ans et met en danger des milliers de femmes enceintes. Son élimination à l’horizon 2030 intègre les Objectifs de développement durable (ODD).
kg/fmo