Du rebondissement dans la filière anacarde de Côte d’Ivoire avec le prix du kilogramme de noix de cajou officiellement passé à 375 Fcfa fixé par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Ce nouvel épisode dans la filière anacarde de Côte d’Ivoire a redonné le sourire aux producteurs de la noix de cajou, après la tempête de la chute du prix d’achat du kilogramme bord champs de 200 F voire 100 f cfa dans les villages et hameaux des zones productrices, se frottent à présent les mains.
Cette assurance a été donnée aux producteurs de cajou de Sinématiali (nord) par le préfet du département Beugré Kabran, intérimaire de la région du Poro, au cours du lancement de l’opération TNT qui s’est déroulé le 06 mai à la place commerciale de la ville. Le gouvernement ivoirien, prenant le taureau par les cornes en vue de pallier cette situation délétère pour les producteurs, a signé un partenariat avec un industriel Vietnamien du TNT. Cet accord en effet porte sur l’achat de toute la production 2019 des paysans jusqu’à la dernière noix de cajou brute si et seulement si le prix du kilogramme est respecté et appliqué à 375 Fcfa sur toute l’étendue du territoire.
Cette cérémonie a réuni plusieurs personnalités dont le chef de canton de Sinématiali, Coulibaly Souleymane, le délégué régional du Poro du Conseil du coton et de l’anacarde, Koné Issouf, des notables, dignitaires religieux, et de nombreux cajou-culteurs (producteurs de cajou), des femmes et des représentants de l’opérateur vietnamien.
Selon le préfet intérimaire, président du comité de veille de la filière, l’opération TNT vient sauver les planteurs de cajou d’une situation dramatique. « Car un paysan qui a travaillé douze mois et qui ne peut pas écouler sa récolte parce qu’elle sera achetée a un prix dérisoire de 100 FCA le kilogramme en lieu et place du prix plancher qui de 375 F ce n’est pas acceptable. Pour cela, le gouvernement a pris la responsabilité de résoudre ce problème en trouvant des opérateurs à travers une initiative du Conseil du coton et de l’anacarde pour vous enlever vos produits.
La balle est dès cet instant dans notre camp », a déclaré le gouverneur, Beugré Kabran. Il a également exhorté les paysans à produire la qualité en respectant les normes de l’acheteur pour avoir de la richesse.
Le délégué régional du conseil coton et anacarde de la région du Poro a, pour sa part, confié que le DG du Conseil du coton et de l’anacarde, les a instruits de suivre le déroulement de l’opération de bout en bout. « Notre rôle est de constater et vérifier si le produit est véritablement acheté à 375 F cfa. Nous avons constaté qu’il est réellement appliqué. Quand le produit est de bonne qualité, c’est-à-dire bien séché et bien trié, il est automatiquement acheté sur place et le paysan empoche son argent. Ceux qui ne remplissent pas ces conditions sont refoulés. C’est inévitable aujourd’hui qu’il faut de la qualité pour avoir un prix rémunérateur. L’opération prend fin quand la dernière noix de cajou sera achetée. Il n’y a plus de période indiquée et donc plus de pression », a-t-il souligné.
Soro Kartchawa, représentant d’une coopérative d’encadrement de paysans, a exprimé un sentiment de satisfaction de part de la majorité des cajouculteurs qui s’appliquent à respecter les normes de la qualité. « Nous repoussons courageusement ceux qui ne les respectent pas dont les produits contiennent de l’humidité et des déchets. Nous demandons à ces tenants d’aller à nouveau trier et sécher leurs productions et de les ramener une seconde fois pour vérification », a-t-il confirmé.
En outre, Sekongo Oumar, acheteur local dont la structure CODANS COOP a été désignée pour acheter l’anacarde aux paysans dans toute la région du poro a souligné que, « les cajou-culteurs sont payés cash. Nous sommes sur le terrain jusqu’à ce que la dernière noix de cajou brute soit achetée. Nous rassurons les producteurs en même temps, nous exigeons le respect des normes régissant la qualité».
Le chef de canton de Sinématiali, Coulibaly Souleymane enseignant à la retraite, s’est réjoui du fait que ce soit une épine qui est enlevée aux pieds des autorités coutumières. Selon lui, face à la mévente, les paysans prennent d’assaut leurs domiciles qui présentent à leurs yeux le dernier recours alors qu’il n’en est rien.
Face à ce ouf de soulagement, il a adressé ses remerciements au président de la république Alassane Ouattara, ainsi qu’à tout le gouvernement et en particulier au DG du Conseil du coton et de l’anacarde.
Aly . O. à Korhogo
Ce nouvel épisode dans la filière anacarde de Côte d’Ivoire a redonné le sourire aux producteurs de la noix de cajou, après la tempête de la chute du prix d’achat du kilogramme bord champs de 200 F voire 100 f cfa dans les villages et hameaux des zones productrices, se frottent à présent les mains.
Cette assurance a été donnée aux producteurs de cajou de Sinématiali (nord) par le préfet du département Beugré Kabran, intérimaire de la région du Poro, au cours du lancement de l’opération TNT qui s’est déroulé le 06 mai à la place commerciale de la ville. Le gouvernement ivoirien, prenant le taureau par les cornes en vue de pallier cette situation délétère pour les producteurs, a signé un partenariat avec un industriel Vietnamien du TNT. Cet accord en effet porte sur l’achat de toute la production 2019 des paysans jusqu’à la dernière noix de cajou brute si et seulement si le prix du kilogramme est respecté et appliqué à 375 Fcfa sur toute l’étendue du territoire.
Cette cérémonie a réuni plusieurs personnalités dont le chef de canton de Sinématiali, Coulibaly Souleymane, le délégué régional du Poro du Conseil du coton et de l’anacarde, Koné Issouf, des notables, dignitaires religieux, et de nombreux cajou-culteurs (producteurs de cajou), des femmes et des représentants de l’opérateur vietnamien.
Selon le préfet intérimaire, président du comité de veille de la filière, l’opération TNT vient sauver les planteurs de cajou d’une situation dramatique. « Car un paysan qui a travaillé douze mois et qui ne peut pas écouler sa récolte parce qu’elle sera achetée a un prix dérisoire de 100 FCA le kilogramme en lieu et place du prix plancher qui de 375 F ce n’est pas acceptable. Pour cela, le gouvernement a pris la responsabilité de résoudre ce problème en trouvant des opérateurs à travers une initiative du Conseil du coton et de l’anacarde pour vous enlever vos produits.
La balle est dès cet instant dans notre camp », a déclaré le gouverneur, Beugré Kabran. Il a également exhorté les paysans à produire la qualité en respectant les normes de l’acheteur pour avoir de la richesse.
Le délégué régional du conseil coton et anacarde de la région du Poro a, pour sa part, confié que le DG du Conseil du coton et de l’anacarde, les a instruits de suivre le déroulement de l’opération de bout en bout. « Notre rôle est de constater et vérifier si le produit est véritablement acheté à 375 F cfa. Nous avons constaté qu’il est réellement appliqué. Quand le produit est de bonne qualité, c’est-à-dire bien séché et bien trié, il est automatiquement acheté sur place et le paysan empoche son argent. Ceux qui ne remplissent pas ces conditions sont refoulés. C’est inévitable aujourd’hui qu’il faut de la qualité pour avoir un prix rémunérateur. L’opération prend fin quand la dernière noix de cajou sera achetée. Il n’y a plus de période indiquée et donc plus de pression », a-t-il souligné.
Soro Kartchawa, représentant d’une coopérative d’encadrement de paysans, a exprimé un sentiment de satisfaction de part de la majorité des cajouculteurs qui s’appliquent à respecter les normes de la qualité. « Nous repoussons courageusement ceux qui ne les respectent pas dont les produits contiennent de l’humidité et des déchets. Nous demandons à ces tenants d’aller à nouveau trier et sécher leurs productions et de les ramener une seconde fois pour vérification », a-t-il confirmé.
En outre, Sekongo Oumar, acheteur local dont la structure CODANS COOP a été désignée pour acheter l’anacarde aux paysans dans toute la région du poro a souligné que, « les cajou-culteurs sont payés cash. Nous sommes sur le terrain jusqu’à ce que la dernière noix de cajou brute soit achetée. Nous rassurons les producteurs en même temps, nous exigeons le respect des normes régissant la qualité».
Le chef de canton de Sinématiali, Coulibaly Souleymane enseignant à la retraite, s’est réjoui du fait que ce soit une épine qui est enlevée aux pieds des autorités coutumières. Selon lui, face à la mévente, les paysans prennent d’assaut leurs domiciles qui présentent à leurs yeux le dernier recours alors qu’il n’en est rien.
Face à ce ouf de soulagement, il a adressé ses remerciements au président de la république Alassane Ouattara, ainsi qu’à tout le gouvernement et en particulier au DG du Conseil du coton et de l’anacarde.
Aly . O. à Korhogo