M'Bahiakro, Les acteurs de la mise en œuvre de la production cotonnière de la zone 13 regroupant 10 secteurs, ont relevé, à M'Bahiakro, au cours d'un atelier de restitution de prestations de conseil agricole dans la filière coton exécutées par les sociétés cotonnières aux producteurs, des difficultés liées à la production du coton dans ces secteurs.
Au cours de cette rencontre d'échanges entre les représentants de la tutelle, samedi, les structures d'encadrement, les sociétés cotonnières et les producteurs, les différents intervenants ont touché du doigt des difficultés.
Il s'agit notamment du faible potentiel de production de la zone 13, essentiellement lié au découragement du peuple autochtone Baoulé pour la culture du coton suite à des précédents avec certaines sociétés cotonnières, du manque de terre pour cultiver le coton, aux problèmes de terres, de l'insuffisance des surfaces réalisées, de la mise en place tardive dans certaines zones et à la durée de la récolte.
A cela s'ajoutent les observations des paysans, exposés aux produits chimiques qu'ils utilisent, les attaques des productions par des insectes, le coût élevé des intrants, des engrais et des insecticides. Ces difficultés énumérées ont eu un impact négatif sur le rendement.
Selon Koné Tahana, représentant de Global cotton, société intervenant dans les localités de M'Bahiakro et Prikro, pour une superficie couverte de 469 ha avec 696 producteurs qui ont livré du coton graine, la production est de 286,960 tonnes, soit un rendement de 554 kg/ha.
Les ateliers de restitution du conseil agricole qui se sont déroulés du 5 au 11 mai interviennent suite au décret du 28 décembre 2016 pris dans le cadre de la reforme des filières coton et anacarde adoptée en mars 2013.
Une convention signée dans ce cadre avec le conseil coton anacarde engage les sociétés cotonnières à respecter le cahier des charges de l'encadrement agricole actualisé par les acteurs de la filière coton.
Par ailleurs, le contrat de service signé entre le Fonds interprofessionnel pour la recherche et conseil agricole (FIRCA) et l'Intercoton pour les activités du conseil agricole prévoit une restitution des activités réalisées par les prestataires aux producteurs. L'objectif de toutes ces activités est d'améliorer la production du coton et le revenu des producteurs.
(AIP)
djmzb/fmo
Au cours de cette rencontre d'échanges entre les représentants de la tutelle, samedi, les structures d'encadrement, les sociétés cotonnières et les producteurs, les différents intervenants ont touché du doigt des difficultés.
Il s'agit notamment du faible potentiel de production de la zone 13, essentiellement lié au découragement du peuple autochtone Baoulé pour la culture du coton suite à des précédents avec certaines sociétés cotonnières, du manque de terre pour cultiver le coton, aux problèmes de terres, de l'insuffisance des surfaces réalisées, de la mise en place tardive dans certaines zones et à la durée de la récolte.
A cela s'ajoutent les observations des paysans, exposés aux produits chimiques qu'ils utilisent, les attaques des productions par des insectes, le coût élevé des intrants, des engrais et des insecticides. Ces difficultés énumérées ont eu un impact négatif sur le rendement.
Selon Koné Tahana, représentant de Global cotton, société intervenant dans les localités de M'Bahiakro et Prikro, pour une superficie couverte de 469 ha avec 696 producteurs qui ont livré du coton graine, la production est de 286,960 tonnes, soit un rendement de 554 kg/ha.
Les ateliers de restitution du conseil agricole qui se sont déroulés du 5 au 11 mai interviennent suite au décret du 28 décembre 2016 pris dans le cadre de la reforme des filières coton et anacarde adoptée en mars 2013.
Une convention signée dans ce cadre avec le conseil coton anacarde engage les sociétés cotonnières à respecter le cahier des charges de l'encadrement agricole actualisé par les acteurs de la filière coton.
Par ailleurs, le contrat de service signé entre le Fonds interprofessionnel pour la recherche et conseil agricole (FIRCA) et l'Intercoton pour les activités du conseil agricole prévoit une restitution des activités réalisées par les prestataires aux producteurs. L'objectif de toutes ces activités est d'améliorer la production du coton et le revenu des producteurs.
(AIP)
djmzb/fmo