Abidjan, Il est indispensable que les pays producteurs favorisent la réglementation des marchés domestiques pour mettre fin à l’exploitation illégale et stimuler la demande pour le bois légal au niveau domestique, a assuré jeudi à Abidjan, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, Samy Gaiji.
S’exprimant à l’ouverture d’un atelier sous régional d’échange et de partage sur le thème « Promouvoir le bois d’origine légale par les politiques publiques d’achat de bois », M. Gaiji a estimé que les politiques publiques d’achat qui encouragent les autorités publiques à acheter du bois légal sur les marchés publics sont essentielles.
« Les autorités publiques investissent des sommes importantes dans la réalisation des travaux publics et dans l’acquisition des biens et services, par conséquent, les politiques d’achat publiques qui privilégient le bois d’origine légale peuvent créer des avantages tout au long de la chaîne d’approvisionnement et faciliter la création d’un marché domestique durable », a-t-il indiqué.
Pour lui, le sciage à façon, à l’origine de l’exploitation de près de trois millions de m3/an, soit 40 fois plus que les 75000 m3 mis annuellement sur le marché national par les industriels qui n’y vendent qu’une petite partie de leur production de bois, est à proscrire pour mettre fin à l’exploitation illégale.
Le ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi qui procédait à l’ouverture de ces assises, a salué des pays tels que le Ghana, le Cameroun, le Liberia, le Gabon, le Congo ainsi que la Côte d’Ivoire qui ont entrepris d’élaborer des politiques publiques visant à adresser la problématique de la promotion de la légalité du bois.
M. Donwahi a relevé que la couverture forestière de la Côte d’Ivoire est passée de 16 millions d’hectares en 1900, à 3.000.400 ha en 2015. Il a expliqué que ce recul est imputable, entre autres, à l’agriculture extensive, l’exploitation mal maîtrisée des forêts et l’exploitation minière illégale.
« L’Etat ivoirien est conscient des enjeux tant au niveau social, environnemental qu’économique de la déforestation et de la dégradation des terres sur la vie des populations. C’est en cela qu’il a entrepris plusieurs actions et réformes pour préserver et restaurer les forêts », a-t-il déclaré.
Plus de 80 participants, des représentants gouvernementaux, d’organisations de la société civile et du secteur privé ainsi que des représentants d’organisations sous régionales et internationales, des partenaires techniques et financiers et des représentants des Etats membres de l’Union Européenne participent à cet atelier organisé par la FAO en collaboration avec le ministère des Eaux et Forêts, GIZ et le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR).
(AIP)
gak/cmas
S’exprimant à l’ouverture d’un atelier sous régional d’échange et de partage sur le thème « Promouvoir le bois d’origine légale par les politiques publiques d’achat de bois », M. Gaiji a estimé que les politiques publiques d’achat qui encouragent les autorités publiques à acheter du bois légal sur les marchés publics sont essentielles.
« Les autorités publiques investissent des sommes importantes dans la réalisation des travaux publics et dans l’acquisition des biens et services, par conséquent, les politiques d’achat publiques qui privilégient le bois d’origine légale peuvent créer des avantages tout au long de la chaîne d’approvisionnement et faciliter la création d’un marché domestique durable », a-t-il indiqué.
Pour lui, le sciage à façon, à l’origine de l’exploitation de près de trois millions de m3/an, soit 40 fois plus que les 75000 m3 mis annuellement sur le marché national par les industriels qui n’y vendent qu’une petite partie de leur production de bois, est à proscrire pour mettre fin à l’exploitation illégale.
Le ministre des Eaux et Forêts, Alain Richard Donwahi qui procédait à l’ouverture de ces assises, a salué des pays tels que le Ghana, le Cameroun, le Liberia, le Gabon, le Congo ainsi que la Côte d’Ivoire qui ont entrepris d’élaborer des politiques publiques visant à adresser la problématique de la promotion de la légalité du bois.
M. Donwahi a relevé que la couverture forestière de la Côte d’Ivoire est passée de 16 millions d’hectares en 1900, à 3.000.400 ha en 2015. Il a expliqué que ce recul est imputable, entre autres, à l’agriculture extensive, l’exploitation mal maîtrisée des forêts et l’exploitation minière illégale.
« L’Etat ivoirien est conscient des enjeux tant au niveau social, environnemental qu’économique de la déforestation et de la dégradation des terres sur la vie des populations. C’est en cela qu’il a entrepris plusieurs actions et réformes pour préserver et restaurer les forêts », a-t-il déclaré.
Plus de 80 participants, des représentants gouvernementaux, d’organisations de la société civile et du secteur privé ainsi que des représentants d’organisations sous régionales et internationales, des partenaires techniques et financiers et des représentants des Etats membres de l’Union Européenne participent à cet atelier organisé par la FAO en collaboration avec le ministère des Eaux et Forêts, GIZ et le Centre de recherche forestière internationale (CIFOR).
(AIP)
gak/cmas